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La mise en valeur peu coûteuse
Tombeau de Massinissa
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 05 - 2013

La mise en valeur du tombeau de Massinissa, un monument vieux de 1.800 ans, nécessite des moyens "peu coûteux" impliquant archéologues et historiens, affirme l'archéologue Hocine Taoutaou qui préconise "la sensibilisation du grand public" à la fragilité du site classé au patrimoine national.
La mise en valeur du tombeau de Massinissa, un monument vieux de 1.800 ans, nécessite des moyens "peu coûteux" impliquant archéologues et historiens, affirme l'archéologue Hocine Taoutaou qui préconise "la sensibilisation du grand public" à la fragilité du site classé au patrimoine national.
Opposé aux grands projets touristiques, ce chercheur avance quelques propositions de sauvegarde et de mise en valeur du site, à l'exemple d'une "clôture interdisant d'approcher le tombeau à moins de cinq mètres", afin de préserver la pierre mais aussi le "respect d'un périmètre de sécurité de 200 mètres suivant les normes universelles".
L'installation d'une stèle, d'un panneau d'information voire un petit espace d'exposition est également souhaitée. Actuellement le tombeau du roi Massinissa "se porte plutôt bien", rassure l'archéologue du Centre national de recherche préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) mais la pierre, nuance-il, souffre de l'érosion, en même temps qu'elle est exposée au vandalisme, "un des principaux problèmes" à traiter en urgence.
Sans grande protection, le site, sous tutelle de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc), devient, de nuit, "un lieu pour délinquants", renchérissent les gardiens qui regrettent de ne pas être appuyés par des agents de police.
Pourtant, le site devait recevoir des équipements de sécurité début 2013, comme annoncé par le directeur de l'Ogebc, Abdelwahab Zekagh. Par ailleurs, la reconstitution à l'identique de la sépulture semble possible, selon des spécialistes, même si plusieurs d'entre eux s'y opposent en raison du "manque de compétences dans ce domaine" et de crainte que les normes ne soient pas respectées.
Selon Hocine Taoutaou qui plaide avec d'autres archéologues algériens pour l'ouverture d'une école d'architectes des monuments bénéficiant d'une expertise étrangère, il existe une base de donnés très riche sur Massinissa et son tombeau "non encore éditée".
Inscrite parmi les "priorités" du programme de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe" prévue en 2015, les opérations de restauration du site devraient, dans en premier lieu, "rectifier les massacres" des précédentes restaurations : "restituer les fausses portes et enlever l'arc en béton à l'entrée du site", affirme le directeur de l'Ogeb.
Il a, par ailleurs, évoqué un projet de mise en valeur conséquent pour le tombeau ainsi que la création d'un "Jardin archéologique" autour du site, le projet de reconstitution du "Village numide" n'étant "plus à l'ordre du jour", a-t-il dit.
Opposé aux grands projets touristiques, ce chercheur avance quelques propositions de sauvegarde et de mise en valeur du site, à l'exemple d'une "clôture interdisant d'approcher le tombeau à moins de cinq mètres", afin de préserver la pierre mais aussi le "respect d'un périmètre de sécurité de 200 mètres suivant les normes universelles".
L'installation d'une stèle, d'un panneau d'information voire un petit espace d'exposition est également souhaitée. Actuellement le tombeau du roi Massinissa "se porte plutôt bien", rassure l'archéologue du Centre national de recherche préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) mais la pierre, nuance-il, souffre de l'érosion, en même temps qu'elle est exposée au vandalisme, "un des principaux problèmes" à traiter en urgence.
Sans grande protection, le site, sous tutelle de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc), devient, de nuit, "un lieu pour délinquants", renchérissent les gardiens qui regrettent de ne pas être appuyés par des agents de police.
Pourtant, le site devait recevoir des équipements de sécurité début 2013, comme annoncé par le directeur de l'Ogebc, Abdelwahab Zekagh. Par ailleurs, la reconstitution à l'identique de la sépulture semble possible, selon des spécialistes, même si plusieurs d'entre eux s'y opposent en raison du "manque de compétences dans ce domaine" et de crainte que les normes ne soient pas respectées.
Selon Hocine Taoutaou qui plaide avec d'autres archéologues algériens pour l'ouverture d'une école d'architectes des monuments bénéficiant d'une expertise étrangère, il existe une base de donnés très riche sur Massinissa et son tombeau "non encore éditée".
Inscrite parmi les "priorités" du programme de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe" prévue en 2015, les opérations de restauration du site devraient, dans en premier lieu, "rectifier les massacres" des précédentes restaurations : "restituer les fausses portes et enlever l'arc en béton à l'entrée du site", affirme le directeur de l'Ogeb.
Il a, par ailleurs, évoqué un projet de mise en valeur conséquent pour le tombeau ainsi que la création d'un "Jardin archéologique" autour du site, le projet de reconstitution du "Village numide" n'étant "plus à l'ordre du jour", a-t-il dit.


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