Le nouveau procès du président égyptien déchu, Hosni Moubarak, condamné en première instance à la prison à perpétuité pour sa supposée complicité dans les meurtres de manifestants ayant renversé son régime en février 2011, s'est ouvert hier au Caire. Contraint à la démission le 11 février 2011 sous la pression de la rue, Moubarak, 85 ans, comparaît avec ses deux fils, Alaa et Gamal, son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens responsables des services de sécurité. Le nouveau procès du président égyptien déchu, Hosni Moubarak, condamné en première instance à la prison à perpétuité pour sa supposée complicité dans les meurtres de manifestants ayant renversé son régime en février 2011, s'est ouvert hier au Caire. Contraint à la démission le 11 février 2011 sous la pression de la rue, Moubarak, 85 ans, comparaît avec ses deux fils, Alaa et Gamal, son ancien ministre de l'Intérieur Habib el-Adli et six anciens responsables des services de sécurité. Le nouveau procès avait connu un faux départ le 13 avril dernier, le président du tribunal mis en cause pour avoir acquitté des responsables du régime déchu dans une autre affaire, se récusant l'ouverture de l'audience. A l'issue du premier procès, qui avait débuté en août 2011, Moubarak et Adli, qui risquaient la peine de mort, avaient été condamnés à la réclusion à perpétuité, mais les autres responsables avaient été acquittés. Tous les verdicts avaient été annulés en Cassation en janvier dernier amenant la justice à organiser ce nouveau procès qui se tient, comme précédemment, devant une cour criminelle installée pour des raisons de sécurité dans les locaux d'une école de police à la périphérie du Caire. Le nouveau procès avait connu un faux départ le 13 avril dernier, le président du tribunal mis en cause pour avoir acquitté des responsables du régime déchu dans une autre affaire, se récusant l'ouverture de l'audience. A l'issue du premier procès, qui avait débuté en août 2011, Moubarak et Adli, qui risquaient la peine de mort, avaient été condamnés à la réclusion à perpétuité, mais les autres responsables avaient été acquittés. Tous les verdicts avaient été annulés en Cassation en janvier dernier amenant la justice à organiser ce nouveau procès qui se tient, comme précédemment, devant une cour criminelle installée pour des raisons de sécurité dans les locaux d'une école de police à la périphérie du Caire.