Le Premier ministre semble avoir trouvé le truc pour désamorcer des situations difficiles et complexes. Un zeste de franc-parler pour aborder les problèmes de la région. Un autre zeste d'hommage pour les saints de la région et un autre, vantant les mérites de l'art culinaire de la région. Le Premier ministre semble avoir trouvé le truc pour désamorcer des situations difficiles et complexes. Un zeste de franc-parler pour aborder les problèmes de la région. Un autre zeste d'hommage pour les saints de la région et un autre, vantant les mérites de l'art culinaire de la région. A Laghouat où il était, samedi, en visite de travail, le cocktail a bien marché, surtout, lorsque le Premier ministre a dit qu'il «affectionne» le «merdoud», un plat typiquement local. «Aidez-nous à vous aider». Cette petite phrase qui veut dire la manière dont compte s'y prendre, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal pour répondre aux préoccupations des populations des wilayas qu'il visite dans le cadre d'une tournée de travail, a été encore l'axe de son intervention, samedi soir, devant les membres de la société civile de la wilaya de Laghouat. Dans une courte entrée en matière, Abdelmalek Sellal a rassuré les Laghouatis et les membres de la société civile venant des différentes contrées de la wilaya, particulièrement les jeunes qui étaient nombreux à intervenir, que l'Etat tiendra «toutes ses promesses», avant de rappeler que «les richesses pétrolières sont éphémères» et qu'il faut penser à parier sur «la ressource humaine», seule ressource qui permet le développement socio-économique du pays. Par la «ressource humaine», le Premier ministre vise en particulier les jeunes à qui il lance un appel «à ne pas se décourager» et à «contribuer en force au développement du pays». S'adressant à partir de Laghouat, à tous les jeunes d'Algérie, Abdelmalek, joue «la transparence» et affirme d'emblée que «l'Algérie se porte bien», même si avoue-t-il, «il y a quelques problèmes internes», dont certains veulent leur accorder «plus d'importance qu'ils ne le méritent». Selon lui, ces parties, prétextant les difficultés que rencontre cette catégorie de la population tentent "d' «allumer le feu» dans de la société. A ces jeunes, il recommande de «la patience» et les appelle à la raison car, a-t-il souligné, «l'Etat ne peut donner que ce qu'il a», comme de capacité et de moyens. Des crédits bancaires sans intérêts pour tous les jeunes d'Algérie Pour bien convaincre son assistance, notamment les jeunes de cette wilaya, le Premier ministre annonce «la généralisation à travers toutes les wilayas du pays de l'opération d'octroi de crédits bancaires sans intérêts aux jeunes». Une opération, pour rappel, qui n'a concerné jusque là que les régions du Sud et des Hauts- Plateaux, suite à des contestations parfois violentes, des populations de ces régions pour le travail et le logement. Pour rappel aussi, les jeunes ont exigé l'annulation des intérêts des crédits bancaires, prohibés par l'islam, pour des projets d'investissement dans le cadre des dispositifs de soutien des jeunes à la création d'emploi. «Le taux d'intérêt de 1% imposé aux crédits bancaires sera annulé de manière définitive pour tous les projets d'investissement réalisés par les jeunes à travers le pays», a-t-il annoncé, provoquant des applaudissements nourris de l'assistance, enchantée par cette mesure qui freinait l'ardeur de jeunes potentiels entrepreneurs. A ce sujet, le Premier ministre révèle qu'en 2012 75% des jeunes ont remboursé leurs prêts accordés dans le cadre du dispositif ANSEJ.Un taux supérieur à celui de 2011qui se situait à 60%. Bien, plus, il se montra encore plus généreux à l'égard des jeunes qui «investissement» pour la création d'emplois. Des facilités seront accordées aux jeunes en matière d'impôts. «Il sera procédé à la prolongation de 6 à 10 ans de la durée d'exonération d'impôts (TAP, IRG) et de 3 à 10 ans de la durée d'exonération de l'impôt sur le foncier», a-t-il précisé, indiquant que les modalités d'accompagnement (octroi de marchés) des jeunes bénéficiaires des différents dispositifs de crédits pour la création de leurs propres micro-entreprises productives étaient en cours d'examen. Il n'y en a pas eu que pour les jeunes. Dans un cadre global de soutien à la création d'emplois, le Premier ministre a souligné l'impératif soutien à l'investissement dans les secteurs public et privé. Il a tenu à mettre aussi l'accent sur la valorisation du partenariat algéro-étranger avec le maintien de la règle 51/49 % au profit des entreprises nationales, dénonçant vivement les entraves bureaucratiques qui se dressent face à la réalisation des projets de développement. L'hydre a sept têtes à la vie dure, semblait se plaindre Abdelmalek Sellal qui appelé à poursuivre la lutte contre ce phénomène qui mine les efforts de l'Etat pour construire le pays. Mais l'Etat ne peut pas tout faire, explique doctement le Premier ministre qui répond à un jeune sportif, médaillé d'or dans les arts martiaux qui se plaignait de n'avoir reçu aucune ni encouragement de la part des autorités centrales et locales. «Il faut que les jeunes bougent et agissent», conseille Abdelmalek Sellal qui rend hommage à ce jeune d'avoir permis à l'emblème national de flotter dans une arène internationale, lui promettant que le département de la jeunesse et des sports allait se pencher sur son cas. Les fusils de chasse seront restitués à leurs propriétaires Le Premier ministre en est arrivé à aborder l'épineux problème des fusils de chasse saisis durant la période des années noires. Ils sont nombreux les habitants de la région, notamment les agriculteurs et les éleveurs à avoir «abandonné», la mort dans l'âme à l'Etat leurs fusils de chasse. Une arme bien utile dans ces contrées où régnait une grande insécurité. Bonne nouvelle pour ces propriétaires qui désespéraient de «revoir» leurs armes. Il a annoncé la restitution «progressive» de ces fusils à leurs propriétaires. Abdelmalek Sellal a mis toute la solennité du ton pour adresser le message à ces humbles propriétaires de fusils. «Il est temps de restituer les fusils de chasse à leurs propriétaires, la situation sécuritaire s'étant nettement améliorée», a-t-il affirmé. Il explique que 250.000 fusils de chasse, ont été confisqués à leurs propriétaires «pour préserver la sécurité du pays et de la population algérienne qui traversaient une phase difficile». Il explique que "l'opération concernera, dans une première étape, les régions isolées, les nomades et les éleveurs avant d'être généralisée à tous les propriétaires». Pour ceux qui constateraient que leurs fusils de chasse auraient subi un quelconque dommage, Abdelmalek Sellal rassure et souligne que «l'Etat remboursera les propriétaires dont les fusils de chasse ont été endommagés». A Laghouat où il était, samedi, en visite de travail, le cocktail a bien marché, surtout, lorsque le Premier ministre a dit qu'il «affectionne» le «merdoud», un plat typiquement local. «Aidez-nous à vous aider». Cette petite phrase qui veut dire la manière dont compte s'y prendre, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal pour répondre aux préoccupations des populations des wilayas qu'il visite dans le cadre d'une tournée de travail, a été encore l'axe de son intervention, samedi soir, devant les membres de la société civile de la wilaya de Laghouat. Dans une courte entrée en matière, Abdelmalek Sellal a rassuré les Laghouatis et les membres de la société civile venant des différentes contrées de la wilaya, particulièrement les jeunes qui étaient nombreux à intervenir, que l'Etat tiendra «toutes ses promesses», avant de rappeler que «les richesses pétrolières sont éphémères» et qu'il faut penser à parier sur «la ressource humaine», seule ressource qui permet le développement socio-économique du pays. Par la «ressource humaine», le Premier ministre vise en particulier les jeunes à qui il lance un appel «à ne pas se décourager» et à «contribuer en force au développement du pays». S'adressant à partir de Laghouat, à tous les jeunes d'Algérie, Abdelmalek, joue «la transparence» et affirme d'emblée que «l'Algérie se porte bien», même si avoue-t-il, «il y a quelques problèmes internes», dont certains veulent leur accorder «plus d'importance qu'ils ne le méritent». Selon lui, ces parties, prétextant les difficultés que rencontre cette catégorie de la population tentent "d' «allumer le feu» dans de la société. A ces jeunes, il recommande de «la patience» et les appelle à la raison car, a-t-il souligné, «l'Etat ne peut donner que ce qu'il a», comme de capacité et de moyens. Des crédits bancaires sans intérêts pour tous les jeunes d'Algérie Pour bien convaincre son assistance, notamment les jeunes de cette wilaya, le Premier ministre annonce «la généralisation à travers toutes les wilayas du pays de l'opération d'octroi de crédits bancaires sans intérêts aux jeunes». Une opération, pour rappel, qui n'a concerné jusque là que les régions du Sud et des Hauts- Plateaux, suite à des contestations parfois violentes, des populations de ces régions pour le travail et le logement. Pour rappel aussi, les jeunes ont exigé l'annulation des intérêts des crédits bancaires, prohibés par l'islam, pour des projets d'investissement dans le cadre des dispositifs de soutien des jeunes à la création d'emploi. «Le taux d'intérêt de 1% imposé aux crédits bancaires sera annulé de manière définitive pour tous les projets d'investissement réalisés par les jeunes à travers le pays», a-t-il annoncé, provoquant des applaudissements nourris de l'assistance, enchantée par cette mesure qui freinait l'ardeur de jeunes potentiels entrepreneurs. A ce sujet, le Premier ministre révèle qu'en 2012 75% des jeunes ont remboursé leurs prêts accordés dans le cadre du dispositif ANSEJ.Un taux supérieur à celui de 2011qui se situait à 60%. Bien, plus, il se montra encore plus généreux à l'égard des jeunes qui «investissement» pour la création d'emplois. Des facilités seront accordées aux jeunes en matière d'impôts. «Il sera procédé à la prolongation de 6 à 10 ans de la durée d'exonération d'impôts (TAP, IRG) et de 3 à 10 ans de la durée d'exonération de l'impôt sur le foncier», a-t-il précisé, indiquant que les modalités d'accompagnement (octroi de marchés) des jeunes bénéficiaires des différents dispositifs de crédits pour la création de leurs propres micro-entreprises productives étaient en cours d'examen. Il n'y en a pas eu que pour les jeunes. Dans un cadre global de soutien à la création d'emplois, le Premier ministre a souligné l'impératif soutien à l'investissement dans les secteurs public et privé. Il a tenu à mettre aussi l'accent sur la valorisation du partenariat algéro-étranger avec le maintien de la règle 51/49 % au profit des entreprises nationales, dénonçant vivement les entraves bureaucratiques qui se dressent face à la réalisation des projets de développement. L'hydre a sept têtes à la vie dure, semblait se plaindre Abdelmalek Sellal qui appelé à poursuivre la lutte contre ce phénomène qui mine les efforts de l'Etat pour construire le pays. Mais l'Etat ne peut pas tout faire, explique doctement le Premier ministre qui répond à un jeune sportif, médaillé d'or dans les arts martiaux qui se plaignait de n'avoir reçu aucune ni encouragement de la part des autorités centrales et locales. «Il faut que les jeunes bougent et agissent», conseille Abdelmalek Sellal qui rend hommage à ce jeune d'avoir permis à l'emblème national de flotter dans une arène internationale, lui promettant que le département de la jeunesse et des sports allait se pencher sur son cas. Les fusils de chasse seront restitués à leurs propriétaires Le Premier ministre en est arrivé à aborder l'épineux problème des fusils de chasse saisis durant la période des années noires. Ils sont nombreux les habitants de la région, notamment les agriculteurs et les éleveurs à avoir «abandonné», la mort dans l'âme à l'Etat leurs fusils de chasse. Une arme bien utile dans ces contrées où régnait une grande insécurité. Bonne nouvelle pour ces propriétaires qui désespéraient de «revoir» leurs armes. Il a annoncé la restitution «progressive» de ces fusils à leurs propriétaires. Abdelmalek Sellal a mis toute la solennité du ton pour adresser le message à ces humbles propriétaires de fusils. «Il est temps de restituer les fusils de chasse à leurs propriétaires, la situation sécuritaire s'étant nettement améliorée», a-t-il affirmé. Il explique que 250.000 fusils de chasse, ont été confisqués à leurs propriétaires «pour préserver la sécurité du pays et de la population algérienne qui traversaient une phase difficile». Il explique que "l'opération concernera, dans une première étape, les régions isolées, les nomades et les éleveurs avant d'être généralisée à tous les propriétaires». Pour ceux qui constateraient que leurs fusils de chasse auraient subi un quelconque dommage, Abdelmalek Sellal rassure et souligne que «l'Etat remboursera les propriétaires dont les fusils de chasse ont été endommagés».