Comme chaque année, hier 25 mai, est consacré Journée internationale des enfants et personnes disparus. Une lueur d'espoir pour ceux qui recherchent des proches. En souvenir d'Etan Patz, petit garçon enlevé à New York le 25 mai 1979, ce jour est depuis considéré comme journée internationale des enfants disparus. Comme chaque année, hier 25 mai, est consacré Journée internationale des enfants et personnes disparus. Une lueur d'espoir pour ceux qui recherchent des proches. En souvenir d'Etan Patz, petit garçon enlevé à New York le 25 mai 1979, ce jour est depuis considéré comme journée internationale des enfants disparus. En France, différentes associations membres de la fédération européenne "Missing Children Europe" s'associent pour sensibiliser la population et mobiliser les pouvoirs publics sur cette thématique. En 1983,le président des Etats-Unis proclame « le 25 mai » journée des enfants disparus. En 1986, le Canada lui donne une dimension internationale. Il ne passe pas un jour sans que des disparitions, des fugues, des enlèvements parentaux ne soient pas signalés dans le monde. L'Algérie aussi souffre de ce phénomène, les citoyens tirent la sonnette d'alarme face à l'ampleur des statistiques données par des organismes spécialisés et étalées par la presse. Les chiffres sont de plus en plus inquiétants, 5.005 enfants victimes d'agressions et de kidnappings, dont 44 assassinés en dix mois. C'est le bilan de la Direction générale de la Sûreté nationale à elle seule, pour les 10 premiers mois de l'année 2012. Le bilan de la DGSN signale que les 5.005 enfants ont été victimes d'agressions de toutes sortes et que parmi ces enfants, 16 ont été victimes d'homicide volontaire. Le nombre d'enfants victimes d'homicide volontaire depuis le début de l'année écoulée est malheureusement supérieur à 16 puisque sont venus s'ajouter à ces victimes l'assassinat de la petite Chaïma retrouvée au cimetière de Mahelma à l'ouest d'Alger et celui de la petite Soundous à Draria, ou encore le 22 janvier dernier, dans la localité de Freha, à 20 km à l'est de la wilaya de Tizi-Ouzou, quand la police a réussi un joli coup de filet en déjouant le rapt commis par un groupe de jeunes, déboulant en trombe, au volant d'une voiture de type fourgonnette, en plein centre-ville de Freha . Ces chiffres de la DGSN concernant la période s'étalant du 1er janvier au 31 octobre de l'année passée révèlent également que parmi ces enfants, 1.461 ont été victimes d'agressions et 28 autres sont décédés des suites de coups et blessures. Ils viennent s'ajouter aux statistiques de la Gendarmerie nationale (GN) sur les crimes commis contre les enfants, dont les enlèvements, viols et assassinats. Pour seul ce premier trimestre 2013 les services de la police ont recensé près de 30 cas d'enlèvements en Algérie. Face à ce vrai fléau qui transformait en cauchemars la vie des familles quotidiennement, le châtiment doit être exemplaire. Les criminels qui s'en prennent aux enfants sont sévèrement punis par la loi et notre appareil judiciaire, comme partout ailleurs dans le monde, ne leur reconnaît aucune circonstance atténuante. Il faut, disent certains, aller plus loin en prononçant la condamnation à mort pour de tels actes, autrement dit mettre à exécution cette peine, puisqu'elle n'est pas encore abolie. A cet effet, cela démontre la nécessité d'une implication plus grande et plus forte de l'Etat, à travers toutes ses institutions, et surtout de la population, pas seulement les citoyens organisés en associations, car, chaque enlèvement d'enfants est une disparition de trop. En France, différentes associations membres de la fédération européenne "Missing Children Europe" s'associent pour sensibiliser la population et mobiliser les pouvoirs publics sur cette thématique. En 1983,le président des Etats-Unis proclame « le 25 mai » journée des enfants disparus. En 1986, le Canada lui donne une dimension internationale. Il ne passe pas un jour sans que des disparitions, des fugues, des enlèvements parentaux ne soient pas signalés dans le monde. L'Algérie aussi souffre de ce phénomène, les citoyens tirent la sonnette d'alarme face à l'ampleur des statistiques données par des organismes spécialisés et étalées par la presse. Les chiffres sont de plus en plus inquiétants, 5.005 enfants victimes d'agressions et de kidnappings, dont 44 assassinés en dix mois. C'est le bilan de la Direction générale de la Sûreté nationale à elle seule, pour les 10 premiers mois de l'année 2012. Le bilan de la DGSN signale que les 5.005 enfants ont été victimes d'agressions de toutes sortes et que parmi ces enfants, 16 ont été victimes d'homicide volontaire. Le nombre d'enfants victimes d'homicide volontaire depuis le début de l'année écoulée est malheureusement supérieur à 16 puisque sont venus s'ajouter à ces victimes l'assassinat de la petite Chaïma retrouvée au cimetière de Mahelma à l'ouest d'Alger et celui de la petite Soundous à Draria, ou encore le 22 janvier dernier, dans la localité de Freha, à 20 km à l'est de la wilaya de Tizi-Ouzou, quand la police a réussi un joli coup de filet en déjouant le rapt commis par un groupe de jeunes, déboulant en trombe, au volant d'une voiture de type fourgonnette, en plein centre-ville de Freha . Ces chiffres de la DGSN concernant la période s'étalant du 1er janvier au 31 octobre de l'année passée révèlent également que parmi ces enfants, 1.461 ont été victimes d'agressions et 28 autres sont décédés des suites de coups et blessures. Ils viennent s'ajouter aux statistiques de la Gendarmerie nationale (GN) sur les crimes commis contre les enfants, dont les enlèvements, viols et assassinats. Pour seul ce premier trimestre 2013 les services de la police ont recensé près de 30 cas d'enlèvements en Algérie. Face à ce vrai fléau qui transformait en cauchemars la vie des familles quotidiennement, le châtiment doit être exemplaire. Les criminels qui s'en prennent aux enfants sont sévèrement punis par la loi et notre appareil judiciaire, comme partout ailleurs dans le monde, ne leur reconnaît aucune circonstance atténuante. Il faut, disent certains, aller plus loin en prononçant la condamnation à mort pour de tels actes, autrement dit mettre à exécution cette peine, puisqu'elle n'est pas encore abolie. A cet effet, cela démontre la nécessité d'une implication plus grande et plus forte de l'Etat, à travers toutes ses institutions, et surtout de la population, pas seulement les citoyens organisés en associations, car, chaque enlèvement d'enfants est une disparition de trop.