Cette conférence, proposée par la Russie et les Etats-Unis, vise à négocier une solution politique à la guerre civile en Syrie. La Coalition nationale syrienne a entamé jeudi des discussions à Istanbul pour décider de sa participation ou non à cette conférence... Cette conférence, proposée par la Russie et les Etats-Unis, vise à négocier une solution politique à la guerre civile en Syrie. La Coalition nationale syrienne a entamé jeudi des discussions à Istanbul pour décider de sa participation ou non à cette conférence... Le gouvernement syrien a donné son accord de principe sur sa participation à la conférence internationale sur la Syrie, a annoncé, vendredi 24 mai, le ministère des affaires étrangères russe. "Damas a fait part de sa volonté de principe de participer à la conférence internationale afin que les Syriens trouvent par eux-mêmes une voie politique menant à une solution", a déclaré le porte-parole du ministère russe, Alexander Loukachevitch. Cette conférence, proposée par la Russie et les Etats-Unis, vise à négocier une solution politique à la guerre civile en Syrie, qui a fait plus de 80.000 morts depuis mars 2011. La Coalition nationale syrienne (CNS), l'opposition en exil au président Assad, a entamé jeudi des discussions à Istanbul pour décider de sa participation à la conférence de paix. Des médias occidentaux ont évoqué la date du 10 juin pour cette conférence, qui pourrait être organisée à Genève, comme celle tenue il y a un an et restée sans effet. Mais le porte-parole de la diplomatie russe a estimé que ces informations ne "pouvaient être tenues pour sérieuses" en raison des divisions parmi les opposants au président Assad. L'opposition syrienne en réunion à Istanbul La Coalition nationale de l'opposition syrienne a entamé jeudi 23 mai à Istanbul une réunion de trois jours pour discuter de sa participation à la conférence de paix internationale au lendemain d'une réunion des "amis" de la Syrie à Amman. Les opposants syriens sont pressés par leurs soutiens occidentaux et arabes de s'asseoir à la table des négociations avec des représentants du régime dans le cadre de la conférence internationale prévue en juin et initiée par les Etats-Unis et la Russie pour trouver une solution politique au conflit qui ensanglante la Syrie depuis plus de deux ans. La participation de l'opposition sera donc au cœur des débats à Istanbul, mais sans certitude de parvenir à une décision. "Ce qui est clair, c'est que nous avons besoin de garanties internationales sur le départ de Bachar Al-Assad", a déclaré Abdelbasset Sayda, un de ses membres, martelant qu'il "n'y aura pas de négociation avec le régime si elle ne comprend pas le départ d'Assad". A l'issue de la réunion des "amis" de la Syrie à Amman mercredi, les onze pays participants ont convenu dans une déclaration commune que "Bachar Al-Assad, son régime et ses proches qui ont du sang sur les mains ne pourront tenir aucun rôle dans le futur en Syrie". Le groupe a également annoncé qu'il continuerait d'aider les rebelles jusqu'à ce que le président parte. Les chefs de la diplomatie britannique William Hague et français Laurent Fabius ont lié tout règlement de la crise en Syrie à cette condition. "Nous n'avons jamais pu envisager une solution impliquant son maintien" au pouvoir, a assuré M. Hague. La réunion d'Istanbul intervient dans un contexte critique sur le terrain pour l'opposition, avec le lancement ces derniers jours par l'armée syrienne d'une vaste offensive sur Qoussair, une ville stratégique de l'ouest de la Syrie tenue par les insurgés. Le président par intérim de la Coalition, George Sabra, a appelé mercredi l'ensemble de la rébellion à venir défendre la ville. Israël prêt à intervenir militairement en Syrie en cas de chute de Bachar Al-Assad Israël a affirmé sa détermination à intervenir militairement en cas de chute du président syrien afin d'empêcher que des armes perfectionnées ne tombent entre les mains des djihadistes, a déclaré mercredi 22 mai le chef de l'armée de l'air israélienne. Des avions israéliens ont attaqué des objectifs en Syrie au moins trois fois cette année pour détruire, selon des sources proches des services de renseignement, des armes antiaériennes et des missiles sol-sol. Le gouvernement syrien a donné son accord de principe sur sa participation à la conférence internationale sur la Syrie, a annoncé, vendredi 24 mai, le ministère des affaires étrangères russe. "Damas a fait part de sa volonté de principe de participer à la conférence internationale afin que les Syriens trouvent par eux-mêmes une voie politique menant à une solution", a déclaré le porte-parole du ministère russe, Alexander Loukachevitch. Cette conférence, proposée par la Russie et les Etats-Unis, vise à négocier une solution politique à la guerre civile en Syrie, qui a fait plus de 80.000 morts depuis mars 2011. La Coalition nationale syrienne (CNS), l'opposition en exil au président Assad, a entamé jeudi des discussions à Istanbul pour décider de sa participation à la conférence de paix. Des médias occidentaux ont évoqué la date du 10 juin pour cette conférence, qui pourrait être organisée à Genève, comme celle tenue il y a un an et restée sans effet. Mais le porte-parole de la diplomatie russe a estimé que ces informations ne "pouvaient être tenues pour sérieuses" en raison des divisions parmi les opposants au président Assad. L'opposition syrienne en réunion à Istanbul La Coalition nationale de l'opposition syrienne a entamé jeudi 23 mai à Istanbul une réunion de trois jours pour discuter de sa participation à la conférence de paix internationale au lendemain d'une réunion des "amis" de la Syrie à Amman. Les opposants syriens sont pressés par leurs soutiens occidentaux et arabes de s'asseoir à la table des négociations avec des représentants du régime dans le cadre de la conférence internationale prévue en juin et initiée par les Etats-Unis et la Russie pour trouver une solution politique au conflit qui ensanglante la Syrie depuis plus de deux ans. La participation de l'opposition sera donc au cœur des débats à Istanbul, mais sans certitude de parvenir à une décision. "Ce qui est clair, c'est que nous avons besoin de garanties internationales sur le départ de Bachar Al-Assad", a déclaré Abdelbasset Sayda, un de ses membres, martelant qu'il "n'y aura pas de négociation avec le régime si elle ne comprend pas le départ d'Assad". A l'issue de la réunion des "amis" de la Syrie à Amman mercredi, les onze pays participants ont convenu dans une déclaration commune que "Bachar Al-Assad, son régime et ses proches qui ont du sang sur les mains ne pourront tenir aucun rôle dans le futur en Syrie". Le groupe a également annoncé qu'il continuerait d'aider les rebelles jusqu'à ce que le président parte. Les chefs de la diplomatie britannique William Hague et français Laurent Fabius ont lié tout règlement de la crise en Syrie à cette condition. "Nous n'avons jamais pu envisager une solution impliquant son maintien" au pouvoir, a assuré M. Hague. La réunion d'Istanbul intervient dans un contexte critique sur le terrain pour l'opposition, avec le lancement ces derniers jours par l'armée syrienne d'une vaste offensive sur Qoussair, une ville stratégique de l'ouest de la Syrie tenue par les insurgés. Le président par intérim de la Coalition, George Sabra, a appelé mercredi l'ensemble de la rébellion à venir défendre la ville. Israël prêt à intervenir militairement en Syrie en cas de chute de Bachar Al-Assad Israël a affirmé sa détermination à intervenir militairement en cas de chute du président syrien afin d'empêcher que des armes perfectionnées ne tombent entre les mains des djihadistes, a déclaré mercredi 22 mai le chef de l'armée de l'air israélienne. Des avions israéliens ont attaqué des objectifs en Syrie au moins trois fois cette année pour détruire, selon des sources proches des services de renseignement, des armes antiaériennes et des missiles sol-sol.