L'Islande a indiqué, lundi, que toute personne souhaitant obtenir l'asile politique, comme a dit l'envisager Edward Snowden, devait d'abord venir sur son territoire. L'Islande a indiqué, lundi, que toute personne souhaitant obtenir l'asile politique, comme a dit l'envisager Edward Snowden, devait d'abord venir sur son territoire. La directrice de l'administration chargée des demandes d'asile, Kristin Volundardottir, a indiqué au quotidien Morgunbladid que le pays n'avait reçu aucune demande. « Et la règle est qu'il faut être en Islande pour faire sa demande en personne », a-t-elle ajouté. Dans un entretien publié dimanche par le quotidien britannique The Guardian, Edward Snowden a indiqué s'être réfugié dans un hôtel de Hong Kong. Il a ajouté qu'il voyait l'Islande comme le pays le plus proche de ses opinions quant à la liberté d'expression sur Internet. Le jeune homme travaille pour un sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale (NSA). Il est à l'origine de fuites sur la surveillance par les Etats-Unis des données d'appels téléphoniques des abonnés de l'opérateur américain Verizon, et vraisemblablement d'autres opérateurs, et des communications d'internautes étrangers sur neuf grands réseaux dont Facebook ou Skype. Une fondation islandaise de défense de la liberté d'expression L'International Modern Media Institute a affirmé, dimanche, chercher à contacter Edward Snowden, précisant que « l'Islande pourrait ne pas être le meilleur endroit » pour lui éviter l'extradition. Hong Kong, territoire semi-autonome de la République populaire de Chine, a depuis 1996 un traité d'extradition avec les Etats-Unis qui réserve un droit de veto à Pékin. Edward Snowden a financé la campagne d'un républicain libertaire Edward Snowden, source des fuites sur les programmes américains secrets de surveillance, semble avoir modestement contribué en 2012 à la campagne présidentielle de Ron Paul, un ultra-libéral farouche défenseur des libertés individuelles et de l'économie de marché. Selon des relevés publics disponibles sur le site de la commission électorale américaine (FEC), un Edward Snowden aurait donné deux fois 250 dollars à Ron Paul en mars et mai 2012, durant la campagne des primaires du Parti républicain. L'un des dons indique que le donateur était employé de Dell, comme l'était M. Snowden. L'autre renseigne une adresse à Hawaii, où a résidé M. Snowden.Ron Paul, qui était membre de la Chambre des représentants jusqu'en novembre, a abandonné en mai 2012 la course à la nomination, remportée au final par Mitt Romney. Héraut de la tendance libertaire "libertarian", Ron Paul disposait d'une base électorale très jeune et très motivée. Son credo est la défense intransigeante des libertés individuelles et la réduction au minimum du rôle de l'Etat.Le fils de Ron Paul, le sénateur Rand Paul, a occupé pendant près de 13 heures d'affilée l'hémicycle du Sénat américain en mars pour protester contre la politique opaque de l'administration de Barack Obama sur les drones. Le cas Edward Snowden, un dossier potentiellement embarrassant pour Hong Kong Hongkong, correspondance. Dans l'interview filmée et mise en ligne dimanche 9 mai au soir sur le site du quotidien britannique The Guardian, qu'Edward Snowden a donnée au journaliste américain Glenn Greenwald et à la documentariste Laura Poitras, celui qui est à l'origine des fuites révélant l'ampleur de la surveillance planétaire exercée par l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) affirme être dans l'un des grands hôtels de Hong Kong. Edward Snowden indique même en soulevant le rideau derrière lui que « le bureau de la CIA, je veux dire le consulat des Etats-Unis, est juste en haut de la rue », en ajoutant, dans l'un des rares moments de légèreté de l'entretien : « Je pense qu'ils vont être assez occupés cette semaine. » A peu de choses près, c'est comme s'il donnait son adresse et son numéro de chambre, car le consulat des Etats-Unis se trouve en plein centre de la ville et Hongkong est, somme toute, une petite ville où tout se sait assez vite. Une chose est sûre, s'il est effectivement là où il l'indique, la presse hongkongaise va se charger de le localiser. D'ailleurs, dans certains grands hôtels du quartier, la réceptionniste était capable de vous dire, sans même vérifier ses fichiers, qu'aucun client de ce nom-là ne résidait à l'hôtel, tant elle affirme avoir dû répondre à la même question depuis le petit matin. . La directrice de l'administration chargée des demandes d'asile, Kristin Volundardottir, a indiqué au quotidien Morgunbladid que le pays n'avait reçu aucune demande. « Et la règle est qu'il faut être en Islande pour faire sa demande en personne », a-t-elle ajouté. Dans un entretien publié dimanche par le quotidien britannique The Guardian, Edward Snowden a indiqué s'être réfugié dans un hôtel de Hong Kong. Il a ajouté qu'il voyait l'Islande comme le pays le plus proche de ses opinions quant à la liberté d'expression sur Internet. Le jeune homme travaille pour un sous-traitant de l'Agence de sécurité nationale (NSA). Il est à l'origine de fuites sur la surveillance par les Etats-Unis des données d'appels téléphoniques des abonnés de l'opérateur américain Verizon, et vraisemblablement d'autres opérateurs, et des communications d'internautes étrangers sur neuf grands réseaux dont Facebook ou Skype. Une fondation islandaise de défense de la liberté d'expression L'International Modern Media Institute a affirmé, dimanche, chercher à contacter Edward Snowden, précisant que « l'Islande pourrait ne pas être le meilleur endroit » pour lui éviter l'extradition. Hong Kong, territoire semi-autonome de la République populaire de Chine, a depuis 1996 un traité d'extradition avec les Etats-Unis qui réserve un droit de veto à Pékin. Edward Snowden a financé la campagne d'un républicain libertaire Edward Snowden, source des fuites sur les programmes américains secrets de surveillance, semble avoir modestement contribué en 2012 à la campagne présidentielle de Ron Paul, un ultra-libéral farouche défenseur des libertés individuelles et de l'économie de marché. Selon des relevés publics disponibles sur le site de la commission électorale américaine (FEC), un Edward Snowden aurait donné deux fois 250 dollars à Ron Paul en mars et mai 2012, durant la campagne des primaires du Parti républicain. L'un des dons indique que le donateur était employé de Dell, comme l'était M. Snowden. L'autre renseigne une adresse à Hawaii, où a résidé M. Snowden.Ron Paul, qui était membre de la Chambre des représentants jusqu'en novembre, a abandonné en mai 2012 la course à la nomination, remportée au final par Mitt Romney. Héraut de la tendance libertaire "libertarian", Ron Paul disposait d'une base électorale très jeune et très motivée. Son credo est la défense intransigeante des libertés individuelles et la réduction au minimum du rôle de l'Etat.Le fils de Ron Paul, le sénateur Rand Paul, a occupé pendant près de 13 heures d'affilée l'hémicycle du Sénat américain en mars pour protester contre la politique opaque de l'administration de Barack Obama sur les drones. Le cas Edward Snowden, un dossier potentiellement embarrassant pour Hong Kong Hongkong, correspondance. Dans l'interview filmée et mise en ligne dimanche 9 mai au soir sur le site du quotidien britannique The Guardian, qu'Edward Snowden a donnée au journaliste américain Glenn Greenwald et à la documentariste Laura Poitras, celui qui est à l'origine des fuites révélant l'ampleur de la surveillance planétaire exercée par l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) affirme être dans l'un des grands hôtels de Hong Kong. Edward Snowden indique même en soulevant le rideau derrière lui que « le bureau de la CIA, je veux dire le consulat des Etats-Unis, est juste en haut de la rue », en ajoutant, dans l'un des rares moments de légèreté de l'entretien : « Je pense qu'ils vont être assez occupés cette semaine. » A peu de choses près, c'est comme s'il donnait son adresse et son numéro de chambre, car le consulat des Etats-Unis se trouve en plein centre de la ville et Hongkong est, somme toute, une petite ville où tout se sait assez vite. Une chose est sûre, s'il est effectivement là où il l'indique, la presse hongkongaise va se charger de le localiser. D'ailleurs, dans certains grands hôtels du quartier, la réceptionniste était capable de vous dire, sans même vérifier ses fichiers, qu'aucun client de ce nom-là ne résidait à l'hôtel, tant elle affirme avoir dû répondre à la même question depuis le petit matin. .