C'est ce qu'a annoncé, jeudi à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, indiquant que son département ministériel avait proposé officiellement la création d'une institution de la fatwa (décret religieux) en Algérie. C'est ce qu'a annoncé, jeudi à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, indiquant que son département ministériel avait proposé officiellement la création d'une institution de la fatwa (décret religieux) en Algérie. Le ministre qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation relative à la problématique «des fatwas parallèles en l'absence d'un institution officielle de la fatwa», lors d'une séance plénière, présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil a révélé que le ministère des Affaires religieuses et des wakfs se charge actuellement de la mission de la fatwa en Algérie et a proposé «officiellement» la création d'une institution dans ce domaine. «Un projet qui attend sa concrétisation», a-t-il confié, exprimant son souhait de voir «les hommes de religion et de savoir contribuer à concilier les Algériens avec leurs institutions et préserver celles-ci des effets destructeurs de l'activité parallèle qui gangrène la société et détruit les fondements de l'Etat». Le ministre a affirmé que «ceux qui prononcent des fatwas controversées sont des personnes indépendantes des institutions officielles de la fatwa et leurs acolytes appartiennent à des institutions parallèles et n'ont pas d'influence sur les Algériens», indiquant que l'Algérie est «immunisée de par sa référence religieuse et nationale et son système de la fatwa est basé sur l'institution de la mosquée, soutenue actuellement par les directeurs des affaires religieuses et des wakfs de chaque wilaya». Les imams dans les mosquées sont désignés par le ministère des Affaires religieuses, ils sont donc habilités à énoncer des fatwas, avait indiqué le ministre dans une de ses interventions. Peu après, il avait souligné que la mission de la fatwa (avis religieux) incombe aux conseils scientifiques de wilaya. Inaugurant l'ouverture du 3e colloque national des conseils scientifiques à Dar al-Imam sous le thème : «La fatwa dans les mass-média et les chaînes satellitaires», Bouabdallah Ghlamallah, a précisé que ces conseils constituent «des institutions visant à orienter les Algériens et leur donner des avis religieux en guise de solutions aux problèmes personnels ou familiaux qu'ils rencontrent». Du fait du foisonnement de fatwas diffusées par diverses chaînes satellitaires ou du fait des prêches balancés dans les mosquées par des imams qui n'ont pas le savoir et les compétences requis pour assumer une telle responsabilité, la création d'une institution de la fatwa en Algérie tend à empêcher les fausses interprétations de la charia et des principes fondamentaux de l'Islam en général, illustrés de manière lors de certains événements religieux ou importation de produits agro-alimentaire de l'étranger. Exemple : la controverse née de l'importation de viande indienne en Algérie à l'occasion du mois sacré du Ramadan. En attendant que l'institution de la fetwa soit opérationnelle, ce sont les conseils de wilaya composés d'une élite d'imams, d'universitaires et d'érudits représentés au niveau du ministère de tutelle, qui émettent de façon régulière de fatwas, à travers les permanences de la commission au niveau des institutions des mosquées de chaque wilaya et sur le site électronique du ministère afin de répondre aux questions des personnes physiques et morales. Ces conseils sont présents au niveau de toutes les stations locales et centrales de radio et dans la grille des programmes télévisuels. Selon le ministre, ce réseau «préserve la société de plusieurs dangers et craintes car il est empreint d'authenticité et de dynamisme», rappelant dans ce contexte que «les responsables religieux en charge de la fatwa tiennent des réunions périodiques nationales au profit des conseils scientifiques de wilaya, qui sont élargies aux imams, aux universitaires, aux érudits et aux personnes intervenant dans les médias, afin d'examiner les questions d'intérêt national et s'accorder sur les fatwas locales difficiles à traiter». Bouabdallah Ghlamallah met en exergue le fait que ce système «ressemble au système d'un centre de jurisprudence spécialisé à l'instar de celui de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), d'Al-Azhar Echarif ou des institutions scientifiques des Lieux Saints de l'islam». Rappelons que le ministère des Affaires religieuses s'est doté d'un portail web, la banque des fatwas.. «Ce site internet n'est qu'un support d'appui. Nous avons pensé à cette méthode en tenant compte du fait que beaucoup de personnes s'intéressent aux sites internet», a-t-on expliqué du côté du ministère des Affaires religieuses. Le ministre qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation relative à la problématique «des fatwas parallèles en l'absence d'un institution officielle de la fatwa», lors d'une séance plénière, présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil a révélé que le ministère des Affaires religieuses et des wakfs se charge actuellement de la mission de la fatwa en Algérie et a proposé «officiellement» la création d'une institution dans ce domaine. «Un projet qui attend sa concrétisation», a-t-il confié, exprimant son souhait de voir «les hommes de religion et de savoir contribuer à concilier les Algériens avec leurs institutions et préserver celles-ci des effets destructeurs de l'activité parallèle qui gangrène la société et détruit les fondements de l'Etat». Le ministre a affirmé que «ceux qui prononcent des fatwas controversées sont des personnes indépendantes des institutions officielles de la fatwa et leurs acolytes appartiennent à des institutions parallèles et n'ont pas d'influence sur les Algériens», indiquant que l'Algérie est «immunisée de par sa référence religieuse et nationale et son système de la fatwa est basé sur l'institution de la mosquée, soutenue actuellement par les directeurs des affaires religieuses et des wakfs de chaque wilaya». Les imams dans les mosquées sont désignés par le ministère des Affaires religieuses, ils sont donc habilités à énoncer des fatwas, avait indiqué le ministre dans une de ses interventions. Peu après, il avait souligné que la mission de la fatwa (avis religieux) incombe aux conseils scientifiques de wilaya. Inaugurant l'ouverture du 3e colloque national des conseils scientifiques à Dar al-Imam sous le thème : «La fatwa dans les mass-média et les chaînes satellitaires», Bouabdallah Ghlamallah, a précisé que ces conseils constituent «des institutions visant à orienter les Algériens et leur donner des avis religieux en guise de solutions aux problèmes personnels ou familiaux qu'ils rencontrent». Du fait du foisonnement de fatwas diffusées par diverses chaînes satellitaires ou du fait des prêches balancés dans les mosquées par des imams qui n'ont pas le savoir et les compétences requis pour assumer une telle responsabilité, la création d'une institution de la fatwa en Algérie tend à empêcher les fausses interprétations de la charia et des principes fondamentaux de l'Islam en général, illustrés de manière lors de certains événements religieux ou importation de produits agro-alimentaire de l'étranger. Exemple : la controverse née de l'importation de viande indienne en Algérie à l'occasion du mois sacré du Ramadan. En attendant que l'institution de la fetwa soit opérationnelle, ce sont les conseils de wilaya composés d'une élite d'imams, d'universitaires et d'érudits représentés au niveau du ministère de tutelle, qui émettent de façon régulière de fatwas, à travers les permanences de la commission au niveau des institutions des mosquées de chaque wilaya et sur le site électronique du ministère afin de répondre aux questions des personnes physiques et morales. Ces conseils sont présents au niveau de toutes les stations locales et centrales de radio et dans la grille des programmes télévisuels. Selon le ministre, ce réseau «préserve la société de plusieurs dangers et craintes car il est empreint d'authenticité et de dynamisme», rappelant dans ce contexte que «les responsables religieux en charge de la fatwa tiennent des réunions périodiques nationales au profit des conseils scientifiques de wilaya, qui sont élargies aux imams, aux universitaires, aux érudits et aux personnes intervenant dans les médias, afin d'examiner les questions d'intérêt national et s'accorder sur les fatwas locales difficiles à traiter». Bouabdallah Ghlamallah met en exergue le fait que ce système «ressemble au système d'un centre de jurisprudence spécialisé à l'instar de celui de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), d'Al-Azhar Echarif ou des institutions scientifiques des Lieux Saints de l'islam». Rappelons que le ministère des Affaires religieuses s'est doté d'un portail web, la banque des fatwas.. «Ce site internet n'est qu'un support d'appui. Nous avons pensé à cette méthode en tenant compte du fait que beaucoup de personnes s'intéressent aux sites internet», a-t-on expliqué du côté du ministère des Affaires religieuses.