Les participants à la conférence internationale de solidarité avec le peuple malien ont souligné à l'unanimité hier à Alger la nécessité qu'il y a d'aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale. Ils ont également appelé à l'ouverture d'un dialogue avec l'ensemble des composantes du peuple malien. La salle de conférences de l'hôtel Aurassi qui abritait la rencontre, a réuni tout le ghota africain de la société civile. Les participants à la conférence internationale de solidarité avec le peuple malien ont souligné à l'unanimité hier à Alger la nécessité qu'il y a d'aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale. Ils ont également appelé à l'ouverture d'un dialogue avec l'ensemble des composantes du peuple malien. La salle de conférences de l'hôtel Aurassi qui abritait la rencontre, a réuni tout le ghota africain de la société civile. «L'Algérie ou tout autre pays n'ont pas le droit de s'immiscer dans les affaires du Mali, l'Algérie a un principe en politique étrangère, elle ne s'immisce jamais dans les affaires intérieures, son rôle est d'encourager tout processus démocratique qui a pour objectif de ramener la sécurité et la paix dans la région au profit de l'unité du peuple malien. Le seul qui peut décider, c'est le peuple malien qui détient la souveraineté », a déclaré en marge de la conférence, Mohamed Mahrez Lamari, porte-parole du réseau algérien des amis du peuple malien, initiateur de cette rencontre. Lamari répondait ainsi à la question de savoir si l'Algérie ambitionnait d'influer sur les élections présidentielles au Mali prévues le 28 juillet prochain. Donc d'aucuns ont voulu voir dans cet évènement qui réunit les sociétés africaines, une tentative d'Alger d'avoir voix au chapitre dans les joutes qui s'annoncent. Et Mohamed Mahrez Lamari de souligner que "l'importance de l'évènement réside dans le fait qu'il traduit la volonté populaire, civile et citoyenne qui émane de toutes les régions et de toutes les composantes du peuple malien, qui va ainsi réaffirmer devant l'opinion internationale et ce, à partir de l'Algérie, qu'il demeure uni et solidaire ». Et d'ajouter : «Ceci est important puisque notre pays a toujours été une terre qui rassemble». Pour sa part, le Malien Cheick Omar Diarra, conseiller personnel d'Ibrahim Boubacar Keïta, président du parti du Rassemblement populaire du Mali (RPM), un des candidats à la présidentielle, a qualifié la crise malienne de nêtre pas simplement une crise de gouvernance. «C'est plus profond que ça», a-t-il lancé. Et d'ajouter, «il y a la mal gouvernance, la mauvaise gestion économique, la corruption, l'injustice». Et de soutenir, «c'est une crise longue qui date depuis deux decennies qui a conduit à l'effondrement du nationalisme». Interrogé sur les intentions d'Ibrahim Boubacar Keïta, quant à la question touarègue, s'il venait à être élu président du Mali, Cheick Omar Diarra répond par ceci: «Je pense qu'il est candidat non pas pour résoudre le problème du Nord, mais pour résoudre les problèmes de l'ensemble du Mali, parmi ces problèmes, il y a le problème du Nord. On ne peut pas dire que rien n'a été fait depuis l'indépendance, seulement il y a eu une mauvaise gouvernance, qui a entraîné le développement de la corruption, l'acceptation de narcotrafiquants et de la criminalité tranfrontalière». Et d'ajouter : "On a vu les autorités nationales être impliquées dans les distributions de rançons, dans les négociations pour la libération des otages, en violation de la loi malienne, il y a eu beaucoup d'injustice et de corruption au Mali, cela a entraîné l'effondrement de l'Etat malien en mars 2012». Et Omar Diarra de conclure : «Nous sommes aujourd'hui en phase de reconstruire un nouvel Etat, de refonder un contrat social et parmi cette question là on aura à traiter du problème de Kidal, qui aujourd'hui constitue un nœud gordien qu'il faut trancher. Pour cette raison je dis qu'il faut aller à des élections démocratiques sur l'ensemble du territoire malien». «L'Algérie ou tout autre pays n'ont pas le droit de s'immiscer dans les affaires du Mali, l'Algérie a un principe en politique étrangère, elle ne s'immisce jamais dans les affaires intérieures, son rôle est d'encourager tout processus démocratique qui a pour objectif de ramener la sécurité et la paix dans la région au profit de l'unité du peuple malien. Le seul qui peut décider, c'est le peuple malien qui détient la souveraineté », a déclaré en marge de la conférence, Mohamed Mahrez Lamari, porte-parole du réseau algérien des amis du peuple malien, initiateur de cette rencontre. Lamari répondait ainsi à la question de savoir si l'Algérie ambitionnait d'influer sur les élections présidentielles au Mali prévues le 28 juillet prochain. Donc d'aucuns ont voulu voir dans cet évènement qui réunit les sociétés africaines, une tentative d'Alger d'avoir voix au chapitre dans les joutes qui s'annoncent. Et Mohamed Mahrez Lamari de souligner que "l'importance de l'évènement réside dans le fait qu'il traduit la volonté populaire, civile et citoyenne qui émane de toutes les régions et de toutes les composantes du peuple malien, qui va ainsi réaffirmer devant l'opinion internationale et ce, à partir de l'Algérie, qu'il demeure uni et solidaire ». Et d'ajouter : «Ceci est important puisque notre pays a toujours été une terre qui rassemble». Pour sa part, le Malien Cheick Omar Diarra, conseiller personnel d'Ibrahim Boubacar Keïta, président du parti du Rassemblement populaire du Mali (RPM), un des candidats à la présidentielle, a qualifié la crise malienne de nêtre pas simplement une crise de gouvernance. «C'est plus profond que ça», a-t-il lancé. Et d'ajouter, «il y a la mal gouvernance, la mauvaise gestion économique, la corruption, l'injustice». Et de soutenir, «c'est une crise longue qui date depuis deux decennies qui a conduit à l'effondrement du nationalisme». Interrogé sur les intentions d'Ibrahim Boubacar Keïta, quant à la question touarègue, s'il venait à être élu président du Mali, Cheick Omar Diarra répond par ceci: «Je pense qu'il est candidat non pas pour résoudre le problème du Nord, mais pour résoudre les problèmes de l'ensemble du Mali, parmi ces problèmes, il y a le problème du Nord. On ne peut pas dire que rien n'a été fait depuis l'indépendance, seulement il y a eu une mauvaise gouvernance, qui a entraîné le développement de la corruption, l'acceptation de narcotrafiquants et de la criminalité tranfrontalière». Et d'ajouter : "On a vu les autorités nationales être impliquées dans les distributions de rançons, dans les négociations pour la libération des otages, en violation de la loi malienne, il y a eu beaucoup d'injustice et de corruption au Mali, cela a entraîné l'effondrement de l'Etat malien en mars 2012». Et Omar Diarra de conclure : «Nous sommes aujourd'hui en phase de reconstruire un nouvel Etat, de refonder un contrat social et parmi cette question là on aura à traiter du problème de Kidal, qui aujourd'hui constitue un nœud gordien qu'il faut trancher. Pour cette raison je dis qu'il faut aller à des élections démocratiques sur l'ensemble du territoire malien».