Les politiques publiques doivent s'orienter davantage vers la gestion des risques de sècheresse pour atténuer le phénomène de la désertification, a estimé le secrétaire général de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), Luc Gnacadja. Les politiques publiques doivent s'orienter davantage vers la gestion des risques de sècheresse pour atténuer le phénomène de la désertification, a estimé le secrétaire général de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), Luc Gnacadja. La majorité des sècheresses enregistrées dans le monde au cours de ces dix dernières années a été observée en Afrique, avec des conséquences dramatiques sous forme de crises alimentaires voire humanitaires, en particulier dans la bande sahélienne et la Corne de l'Afrique. A cet effet, "les politiques publiques et la coopération internationale doivent davantage s'orienter vers la gestion des risques de sécheresse et la résilience des populations et de leurs systèmes de production", recommande Luc Gnacadja expert onusien, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification, célébrée cette année sous le thème de "La sècheresse et pénurie d'eau : ne laissons pas la sècheresse tarir notre avenir". "La sècheresse est un phénomène climatique qui s'illustre par un déficit pluviométrique important et durable. Elle entraîne non seulement des pénuries d'eau mais accélère aussi le processus de désertification", souligne M. Gnacadja, ce qui explique d'ailleurs le choix de ce thème par les Nations unies. La désertification et les sécheresses "ont des conséquences très négatives voire néfastes sur les populations et les écosystèmes. Des études ont montré les liens entre ces phénomènes et les migrations internes et internationales, les conflits locaux et inter-étatiques. Elles sont des handicaps énormes à l'effectivité des politiques de sécurité alimentaire, de sécurité énergétique et d'approvisionnement en eau", indique M. Gnacadja. La majorité des sècheresses enregistrées dans le monde au cours de ces dix dernières années a été observée en Afrique, avec des conséquences dramatiques sous forme de crises alimentaires voire humanitaires, en particulier dans la bande sahélienne et la Corne de l'Afrique. A cet effet, "les politiques publiques et la coopération internationale doivent davantage s'orienter vers la gestion des risques de sécheresse et la résilience des populations et de leurs systèmes de production", recommande Luc Gnacadja expert onusien, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification, célébrée cette année sous le thème de "La sècheresse et pénurie d'eau : ne laissons pas la sècheresse tarir notre avenir". "La sècheresse est un phénomène climatique qui s'illustre par un déficit pluviométrique important et durable. Elle entraîne non seulement des pénuries d'eau mais accélère aussi le processus de désertification", souligne M. Gnacadja, ce qui explique d'ailleurs le choix de ce thème par les Nations unies. La désertification et les sécheresses "ont des conséquences très négatives voire néfastes sur les populations et les écosystèmes. Des études ont montré les liens entre ces phénomènes et les migrations internes et internationales, les conflits locaux et inter-étatiques. Elles sont des handicaps énormes à l'effectivité des politiques de sécurité alimentaire, de sécurité énergétique et d'approvisionnement en eau", indique M. Gnacadja.