Le directeur de l'Agence américaine de sécurité (NSA), le général Keith Alexander, a affirmé mardi devant le Congrès que les deux programmes américains de surveillance des communications téléphoniques et d'Internet avaient permis de déjouer plus d'une cinquantaine d'attaques terroristes potentielles depuis le 11 septembre 2001, dont deux visaient la Bourse et le métro de New York. Le directeur de l'Agence américaine de sécurité (NSA), le général Keith Alexander, a affirmé mardi devant le Congrès que les deux programmes américains de surveillance des communications téléphoniques et d'Internet avaient permis de déjouer plus d'une cinquantaine d'attaques terroristes potentielles depuis le 11 septembre 2001, dont deux visaient la Bourse et le métro de New York. Auditionné par la commission du renseignement de la Chambre des représentants suite à la divulgation de l'existence de ces deux programmes par un ex-technicien de la NSA, le général Alexander a dévoilé quelques détails sur ces attentats potentiels contre les Etats-Unis et d'autres pays, tout en défendant ses méthodes de surveillance les considérant comme ''essentielles'' dans la lutte contre le terrorisme. "Ces programmes sont extrêmement précieux pour protéger notre pays et assurer la sécurité de nos alliés", a déclaré M. Alexander. Le patron de la NSA ainsi que le directeur adjoint du FBI, Sean Joyce, également présent à cette audition, ont précisé au Congrès que grâce à ce système de surveillance, les services de renseignement américains ont pu identifier et localiser, en 2009, un extrémiste au Yémen qui était souvent en contact avec un individu résidant dans la ville américaine du Kansas, aux fins d'élaborer et d'exécuter un plan d'attaque à la bombe contre Wall Street (New York). Les renseignements recueillis à travers le programme de la NSA pour surveiller les appels téléphoniques entre les Etats-Unis et l'étranger par le biais d'un opérateur téléphonique américain ont également permis aux enquêteurs anti-terrorisme du FBI à mettre la main sur un financier du terrorisme vivant à San Diego, qui soutenait les groupes extrémistes en Somalie, ont soutenu les deux responsables. Alors que cette affaire d'écoutes téléphoniques et de filature à travers internet fait l'objet de critiques par les défenseurs américains des libertés civiles ainsi que par l'Union européenne, le général Alexander a tenté de faire comprendre que lorsqu'il s'agit de la sécurité des Etats-Unis, la violation de la vie privée devient parfois incontournable. "En tant qu'Américains, nous apprécions notre vie privée et nos libertés civiles. Mais en tant qu'Américains, nous apprécions aussi notre sécurité'', a-t-il fait valoir. A ce propos, il a soutenu qu'au cours des années qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont pu vivre dans une sécurité relative grâce aux efforts engagés par la communauté du renseignement. A rappeler que dans le cadre d'un programme appelé ''PRISM'', dont l'existence a été révélée récemment par un ancien agent de la NSA qui se trouve actuellement à Hong-Kong, la NSA et le FBI peuvent avoir un accès direct aux courriels et conversations audio et vidéo des internautes à travers les serveurs des grandes firmes technologiques telles que Google, Facebook, Apple ou Microsoft. Le président Barack Obama avait soutenu que la sécurité des Etats-Unis contre le terrorisme ou d'autres menaces ne pourrait être totalement assurée sans enfreindre certaines règles telles que celles qui touchent à la vie privée, tout en admettant la nécessité de trouver un ''juste équilibre'' entre les impératifs de la sécurité nationale et les libertés civiles. Auditionné par la commission du renseignement de la Chambre des représentants suite à la divulgation de l'existence de ces deux programmes par un ex-technicien de la NSA, le général Alexander a dévoilé quelques détails sur ces attentats potentiels contre les Etats-Unis et d'autres pays, tout en défendant ses méthodes de surveillance les considérant comme ''essentielles'' dans la lutte contre le terrorisme. "Ces programmes sont extrêmement précieux pour protéger notre pays et assurer la sécurité de nos alliés", a déclaré M. Alexander. Le patron de la NSA ainsi que le directeur adjoint du FBI, Sean Joyce, également présent à cette audition, ont précisé au Congrès que grâce à ce système de surveillance, les services de renseignement américains ont pu identifier et localiser, en 2009, un extrémiste au Yémen qui était souvent en contact avec un individu résidant dans la ville américaine du Kansas, aux fins d'élaborer et d'exécuter un plan d'attaque à la bombe contre Wall Street (New York). Les renseignements recueillis à travers le programme de la NSA pour surveiller les appels téléphoniques entre les Etats-Unis et l'étranger par le biais d'un opérateur téléphonique américain ont également permis aux enquêteurs anti-terrorisme du FBI à mettre la main sur un financier du terrorisme vivant à San Diego, qui soutenait les groupes extrémistes en Somalie, ont soutenu les deux responsables. Alors que cette affaire d'écoutes téléphoniques et de filature à travers internet fait l'objet de critiques par les défenseurs américains des libertés civiles ainsi que par l'Union européenne, le général Alexander a tenté de faire comprendre que lorsqu'il s'agit de la sécurité des Etats-Unis, la violation de la vie privée devient parfois incontournable. "En tant qu'Américains, nous apprécions notre vie privée et nos libertés civiles. Mais en tant qu'Américains, nous apprécions aussi notre sécurité'', a-t-il fait valoir. A ce propos, il a soutenu qu'au cours des années qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont pu vivre dans une sécurité relative grâce aux efforts engagés par la communauté du renseignement. A rappeler que dans le cadre d'un programme appelé ''PRISM'', dont l'existence a été révélée récemment par un ancien agent de la NSA qui se trouve actuellement à Hong-Kong, la NSA et le FBI peuvent avoir un accès direct aux courriels et conversations audio et vidéo des internautes à travers les serveurs des grandes firmes technologiques telles que Google, Facebook, Apple ou Microsoft. Le président Barack Obama avait soutenu que la sécurité des Etats-Unis contre le terrorisme ou d'autres menaces ne pourrait être totalement assurée sans enfreindre certaines règles telles que celles qui touchent à la vie privée, tout en admettant la nécessité de trouver un ''juste équilibre'' entre les impératifs de la sécurité nationale et les libertés civiles.