Le Comité des droits de l'enfant de l'Onu a annoncé, jeudi, que la police et l'armée israéliennes maltraitent les enfants palestiniens, citant des cas avérés de torture, d'arrestations nocturnes et d'isolement en prison pendant des mois. Le Comité des droits de l'enfant de l'Onu a annoncé, jeudi, que la police et l'armée israéliennes maltraitent les enfants palestiniens, citant des cas avérés de torture, d'arrestations nocturnes et d'isolement en prison pendant des mois. "Le Comité exprime sa profonde préoccupation de l'usage de la torture et de mauvais traitements sur les enfants palestiniens arrêtés (...) et détenus par les militaires et la police", a indiqué le rapport des experts qui ont publié jeudi leurs conclusions. "Des soldats procèdent régulièrement à des arrestations d'enfants, la nuit, dans les territoires palestiniens occupés. Ces enfants ont les mains liés et les yeux bandés et sont transférés vers un lieu le plus souvent inconnu de leurs parents", a précisé le rapport, ajoutant que "les enfants vivant dans les territoires palestiniens occupés sont systématiquement sujet aux violences physiques, sexuelles et verbales, et supportent également des humiliations, menaces et privations d'eau, aliments et hygiène après leur arrestation", a indiqué le rapport. "Ces crimes sont commis depuis le moment de l'arrestation, durant le transfert et pendant les interrogatoires, afin d'obtenir des confessions, mais aussi avant les procès", a ajouté le rapport citant des témoignages de soldats israéliens. Les experts désignés par les Nations unies s'inquiètent du nombre élevé de jeunes Palestiniens dans les prisons israéliennes, la majorité d'entre eux étant accusés d'avoir lancé des pierres. Depuis 2002, l'armée israélienne a arrêté, interrogé et détenu quelque 7.000 enfants palestiniens ayant entre 12 et 17 ans, soit environ deux par jour, selon le même rapport. En avril, 236 enfants palestiniens, dont 44 ayant moins de 16 ans, se trouvaient dans des centres de détention militaires israéliens, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), qui utilise des statistiques de l'ONG israélienne B'tselem. Le Comité de l'Onu déplore que les enfants palestiniens soient victimes du conflit et dénonce au même titre la discrimination dont souffrent les jeunes Palestiniens, mais aussi les jeunes Bédouins, Arabes et Ethiopiens vis-à-vis des Israéliens, et souligne qu'Israël continue de "ne pas tenir compte des droits des enfants palestiniens". Démission du Premier ministre palestinien Rami Hamdallah jette l'éponge après seulement deux semaines en poste. Le Premier ministre palestinien, nommé au début du mois de juin pour remplacer Salam Fayyad, vient de donner sa démission sur fond, semble-t-il, de divergences avec certains de ses ministres. Le président palestinien Mahmoud Abbas n'a pas encore dit s'il acceptait ou non sa démission. La démission, inattendue, est aussi inexpliquée pour l'instant. Certaines sources parlent de désaccord entre Rami Hamdallah et ses deux vice-Premiers ministres, mais aussi avec le président palestinien qui ne lui laisserait pas assez de marge de manœuvre. L'ancien président de l'université de Naplouse s'est peut-être senti à l'étroit dans ce costume de politicien qu'il enfilait pour la première fois. Et à l'étroit, aussi, face aux luttes de pouvoir au sein du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas. La crise politique relancée, finalement, il semble se heurter aux mêmes problèmes que son prédécesseur, Salam Fayyad, qui avait menacé de démissionner à plusieurs reprises. Rami Hamdallah, lui, n'a pas pris de détour. Sitôt sa lettre de démission déposée, il est rentré chez lui, à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, écrivant le nouveau chapitre de cette crise politique palestinienne. "Le Comité exprime sa profonde préoccupation de l'usage de la torture et de mauvais traitements sur les enfants palestiniens arrêtés (...) et détenus par les militaires et la police", a indiqué le rapport des experts qui ont publié jeudi leurs conclusions. "Des soldats procèdent régulièrement à des arrestations d'enfants, la nuit, dans les territoires palestiniens occupés. Ces enfants ont les mains liés et les yeux bandés et sont transférés vers un lieu le plus souvent inconnu de leurs parents", a précisé le rapport, ajoutant que "les enfants vivant dans les territoires palestiniens occupés sont systématiquement sujet aux violences physiques, sexuelles et verbales, et supportent également des humiliations, menaces et privations d'eau, aliments et hygiène après leur arrestation", a indiqué le rapport. "Ces crimes sont commis depuis le moment de l'arrestation, durant le transfert et pendant les interrogatoires, afin d'obtenir des confessions, mais aussi avant les procès", a ajouté le rapport citant des témoignages de soldats israéliens. Les experts désignés par les Nations unies s'inquiètent du nombre élevé de jeunes Palestiniens dans les prisons israéliennes, la majorité d'entre eux étant accusés d'avoir lancé des pierres. Depuis 2002, l'armée israélienne a arrêté, interrogé et détenu quelque 7.000 enfants palestiniens ayant entre 12 et 17 ans, soit environ deux par jour, selon le même rapport. En avril, 236 enfants palestiniens, dont 44 ayant moins de 16 ans, se trouvaient dans des centres de détention militaires israéliens, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), qui utilise des statistiques de l'ONG israélienne B'tselem. Le Comité de l'Onu déplore que les enfants palestiniens soient victimes du conflit et dénonce au même titre la discrimination dont souffrent les jeunes Palestiniens, mais aussi les jeunes Bédouins, Arabes et Ethiopiens vis-à-vis des Israéliens, et souligne qu'Israël continue de "ne pas tenir compte des droits des enfants palestiniens". Démission du Premier ministre palestinien Rami Hamdallah jette l'éponge après seulement deux semaines en poste. Le Premier ministre palestinien, nommé au début du mois de juin pour remplacer Salam Fayyad, vient de donner sa démission sur fond, semble-t-il, de divergences avec certains de ses ministres. Le président palestinien Mahmoud Abbas n'a pas encore dit s'il acceptait ou non sa démission. La démission, inattendue, est aussi inexpliquée pour l'instant. Certaines sources parlent de désaccord entre Rami Hamdallah et ses deux vice-Premiers ministres, mais aussi avec le président palestinien qui ne lui laisserait pas assez de marge de manœuvre. L'ancien président de l'université de Naplouse s'est peut-être senti à l'étroit dans ce costume de politicien qu'il enfilait pour la première fois. Et à l'étroit, aussi, face aux luttes de pouvoir au sein du Fatah, le parti de Mahmoud Abbas. La crise politique relancée, finalement, il semble se heurter aux mêmes problèmes que son prédécesseur, Salam Fayyad, qui avait menacé de démissionner à plusieurs reprises. Rami Hamdallah, lui, n'a pas pris de détour. Sitôt sa lettre de démission déposée, il est rentré chez lui, à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, écrivant le nouveau chapitre de cette crise politique palestinienne.