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L'émir du Qatar cède le pouvoir à son fils
Une première dans les annales de la monarchie
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 06 - 2013

L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a décidé d'abdiquer et de céder le pouvoir à son fils, le prince héritier Tamim qui hérite ainsi d'un richissime Etat du Golfe, mais dont la politique internationale reste controversée.
L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a décidé d'abdiquer et de céder le pouvoir à son fils, le prince héritier Tamim qui hérite ainsi d'un richissime Etat du Golfe, mais dont la politique internationale reste controversée.
Dans un discours télévisé adressé hier à la nation, l'émir de ce petit Etat du Golfe qui joue un rôle diplomatique important sur la scène arabe et internationale, et dont la politique étrangère est controversée a affirmé que "le temps est venu d'ouvrir une nouvelle page et de confier les responsabilités à la nouvelle génération".
"Je m'adresse aujourd'hui à vous pour annoncer que je remets le pouvoir à cheikh Tamim ben Hamad Al Thani et je suis entièrement convaincu qu'il placera l'intérêt du pays et la prospérité de son peuple en priorité", a annoncé l'émir. Lundi, le palais avait déjà annoncé dans un communiqué que les Qataris étaient invités à "prêter allégeance à son altesse cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, comme émir du pays".
Selon des sources politiques qataries, cette décision serait notamment liée à des ennuis de santé dont souffre de l'émir qui semblerait être victime de problèmes rénaux. Des observateurs estiment de leur côté, que l'émir, en abdiquant au profit de son fils, chercherait à éviter d'éventuelles conflits familiaux pour l'accession au pouvoir. Mais d'après certains, malgré son retrait, cheikh Hamad aurait toujours un œil sur la politique du pays.
Né en 1952, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani qui est arrivé au pouvoir en 1995 par une révolution de palais, cède ainsi le pouvoir à son fils qui hérite d'un Etat riche cherchant à accroître son influence à l'échelle régionale et internationale.
Le nouvel émir à l'épreuve du pouvoir
Agé de 33 ans, le nouvel émir sera le plus jeune souverain d'une monarchie du Golfe. Nommé prince héritier il y a dix ans, cheikh Tamim est le quatrième fils de l'émir, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani. Sa mère est cheikha Moza Bint Nacer, deuxième épouse du souverain.
Il est commandant en chef adjoint des forces armées et le Président-directeur général (P.-dg) de la Qatar Investment Authority qui supervise les investissements de l'émirat à l'étranger et vice-président du Haut conseil pour les affaires économiques et les investissements. Il préside le comité olympique du Qatar et contrôle l'important dossier du Mondial-2022 de football que l'émirat doit accueillir.
Novice en politique, le nouvel émir sera confronté à un contexte politique régional compliqué marqué par des changements dans des pays arabes ayant conduit à des changements de régime.
Un bouleversement appelé "printemps arabe" que le Qatar s'enorgueillit d'y avoir participé notamment par le biais des médias.
Pas de changements profonds
Selon des spécialistes, le départ de l'émir cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani n'aura pas une importante influence sur la politique globale du pays et le nouvel émir est appelé à marcher sur les pas de son père.
En revanche, on s'attend à ce que l'émir Tamim s'entoure de conseillers et de ministres jeunes. Un rajeunissement déjà prôné par son père. Grâce à ses ressources naturelles (troisième producteur de gaz naturel au monde après l'Iran et la Russie), le Qatar l'un des pays les plus riches avec un PIB par habitant de 98.000 euros en 2011, selon la Banque mondiale. L'économie de ce pays de près de deux millions d'habitants, dépend en grande partie de la main-d'œuvre étrangère travaillant principalement dans le secteur de la construction.
Dans un discours télévisé adressé hier à la nation, l'émir de ce petit Etat du Golfe qui joue un rôle diplomatique important sur la scène arabe et internationale, et dont la politique étrangère est controversée a affirmé que "le temps est venu d'ouvrir une nouvelle page et de confier les responsabilités à la nouvelle génération".
"Je m'adresse aujourd'hui à vous pour annoncer que je remets le pouvoir à cheikh Tamim ben Hamad Al Thani et je suis entièrement convaincu qu'il placera l'intérêt du pays et la prospérité de son peuple en priorité", a annoncé l'émir. Lundi, le palais avait déjà annoncé dans un communiqué que les Qataris étaient invités à "prêter allégeance à son altesse cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, comme émir du pays".
Selon des sources politiques qataries, cette décision serait notamment liée à des ennuis de santé dont souffre de l'émir qui semblerait être victime de problèmes rénaux. Des observateurs estiment de leur côté, que l'émir, en abdiquant au profit de son fils, chercherait à éviter d'éventuelles conflits familiaux pour l'accession au pouvoir. Mais d'après certains, malgré son retrait, cheikh Hamad aurait toujours un œil sur la politique du pays.
Né en 1952, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani qui est arrivé au pouvoir en 1995 par une révolution de palais, cède ainsi le pouvoir à son fils qui hérite d'un Etat riche cherchant à accroître son influence à l'échelle régionale et internationale.
Le nouvel émir à l'épreuve du pouvoir
Agé de 33 ans, le nouvel émir sera le plus jeune souverain d'une monarchie du Golfe. Nommé prince héritier il y a dix ans, cheikh Tamim est le quatrième fils de l'émir, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani. Sa mère est cheikha Moza Bint Nacer, deuxième épouse du souverain.
Il est commandant en chef adjoint des forces armées et le Président-directeur général (P.-dg) de la Qatar Investment Authority qui supervise les investissements de l'émirat à l'étranger et vice-président du Haut conseil pour les affaires économiques et les investissements. Il préside le comité olympique du Qatar et contrôle l'important dossier du Mondial-2022 de football que l'émirat doit accueillir.
Novice en politique, le nouvel émir sera confronté à un contexte politique régional compliqué marqué par des changements dans des pays arabes ayant conduit à des changements de régime.
Un bouleversement appelé "printemps arabe" que le Qatar s'enorgueillit d'y avoir participé notamment par le biais des médias.
Pas de changements profonds
Selon des spécialistes, le départ de l'émir cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani n'aura pas une importante influence sur la politique globale du pays et le nouvel émir est appelé à marcher sur les pas de son père.
En revanche, on s'attend à ce que l'émir Tamim s'entoure de conseillers et de ministres jeunes. Un rajeunissement déjà prôné par son père. Grâce à ses ressources naturelles (troisième producteur de gaz naturel au monde après l'Iran et la Russie), le Qatar l'un des pays les plus riches avec un PIB par habitant de 98.000 euros en 2011, selon la Banque mondiale. L'économie de ce pays de près de deux millions d'habitants, dépend en grande partie de la main-d'œuvre étrangère travaillant principalement dans le secteur de la construction.


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