Une exposition dédiée à l'histoire et au savoir-faire de l'Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome (Iscr), première école dans le monde à former des restaurateurs de patrimoine, a été inaugurée dimanche au Palais Dar Essouf à Alger. Une exposition dédiée à l'histoire et au savoir-faire de l'Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome (Iscr), première école dans le monde à former des restaurateurs de patrimoine, a été inaugurée dimanche au Palais Dar Essouf à Alger. Intitulée "La restauration en Italie, art et technologie dans l'activité de l'Iscr", cette exposition organisée par l'Institut culturel italien d'Alger inaugure les journées portes ouvertes sur l'Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels (Encbc) située au Palais Dar Essouf. La première partie de l'exposition retrace avec des affiches d'information l'histoire de l'institut et son évolution depuis sa création officielle en 1941, tout en mettant l'accent sur la relation entre l'histoire, la science et la restauration dans le travail des conservateurs. D'autre affiches présentent aussi les travaux de restauration et de conservation réalisés par l'institut dans les domaines de l'architecture, à l'exemple de l'intervention sur la tour de Pise, ainsi que de l'archéologie et la restauration d'œuvres itinérantes. Dans ce cadre, Daila Radeglia, historienne de l'art auprès de l'Iscr, a présenté aux étudiants de l'Encbc une communication sur la restauration des œuvres déjà restaurées et sur les activités de l'institut. Samia Chergui, directrice de l'Encbc, a présenté les formations proposées par son établissement comme la licence en biens culturels, dont la première promotion d'étudiants a été lancée en 2012. Pour l'année universitaire 2015-2016, la directrice a annonce déjà l'ouverture de master de conservateurs et de restaurateurs, selon les spécialités et dont la première sera réservée à la restauration des mosaïques. D'autres formations suivront dans le domaine du textile, du bois, des fresques et peintures murales, selon la directrice qui a déclaré à l'APS que l'école devrait prochainement accorder une "certification" aux architectes spécialisés dans les monuments historiques après une formation de deux ans à l'Encbc. Cette formation complémentaire n'interviendra pas avant 2015, une fois que la révision de la loi sur le patrimoine sera promulgué. L'école travaillera en partenariat avec des instituts étrangers dont l'Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome et des universités françaises. Pour la directrice, l'école devrait assurer "autant de formations spécialisées qu'il existe de matériaux et de spécialisation dans la restauration et la conservation des biens culturels", afin de palier au manque de formation dans ce domaine. Elle regrette, cependant, que l'intérêt des bacheliers pour cet établissement soit encore "faible" (25 dossiers de candidature la première année de l'ouverture de l'école), d'où l'organisation des journées portes ouvertes jusqu'au 15 septembre pour informer sur les nouveaux métiers de conservation et de restauration des biens culturels et susciter l'intérêt des candidats potentiels. Intitulée "La restauration en Italie, art et technologie dans l'activité de l'Iscr", cette exposition organisée par l'Institut culturel italien d'Alger inaugure les journées portes ouvertes sur l'Ecole nationale de conservation et de restauration des biens culturels (Encbc) située au Palais Dar Essouf. La première partie de l'exposition retrace avec des affiches d'information l'histoire de l'institut et son évolution depuis sa création officielle en 1941, tout en mettant l'accent sur la relation entre l'histoire, la science et la restauration dans le travail des conservateurs. D'autre affiches présentent aussi les travaux de restauration et de conservation réalisés par l'institut dans les domaines de l'architecture, à l'exemple de l'intervention sur la tour de Pise, ainsi que de l'archéologie et la restauration d'œuvres itinérantes. Dans ce cadre, Daila Radeglia, historienne de l'art auprès de l'Iscr, a présenté aux étudiants de l'Encbc une communication sur la restauration des œuvres déjà restaurées et sur les activités de l'institut. Samia Chergui, directrice de l'Encbc, a présenté les formations proposées par son établissement comme la licence en biens culturels, dont la première promotion d'étudiants a été lancée en 2012. Pour l'année universitaire 2015-2016, la directrice a annonce déjà l'ouverture de master de conservateurs et de restaurateurs, selon les spécialités et dont la première sera réservée à la restauration des mosaïques. D'autres formations suivront dans le domaine du textile, du bois, des fresques et peintures murales, selon la directrice qui a déclaré à l'APS que l'école devrait prochainement accorder une "certification" aux architectes spécialisés dans les monuments historiques après une formation de deux ans à l'Encbc. Cette formation complémentaire n'interviendra pas avant 2015, une fois que la révision de la loi sur le patrimoine sera promulgué. L'école travaillera en partenariat avec des instituts étrangers dont l'Institut supérieur pour la conservation et la restauration de Rome et des universités françaises. Pour la directrice, l'école devrait assurer "autant de formations spécialisées qu'il existe de matériaux et de spécialisation dans la restauration et la conservation des biens culturels", afin de palier au manque de formation dans ce domaine. Elle regrette, cependant, que l'intérêt des bacheliers pour cet établissement soit encore "faible" (25 dossiers de candidature la première année de l'ouverture de l'école), d'où l'organisation des journées portes ouvertes jusqu'au 15 septembre pour informer sur les nouveaux métiers de conservation et de restauration des biens culturels et susciter l'intérêt des candidats potentiels.