Après la découverte d'un virus streptocoque dans les eaux minérales de la marque "Youkous", on apprend que les services du ministère du Commerce vont prendre cette semaine des dispositions pour renforcer le contrôle de qualité de tous les produits alimentaires existant sur le marché. Après la découverte d'un virus streptocoque dans les eaux minérales de la marque "Youkous", on apprend que les services du ministère du Commerce vont prendre cette semaine des dispositions pour renforcer le contrôle de qualité de tous les produits alimentaires existant sur le marché. Des informations font état de «45% des échantillons relevés des produits alimentaires ne sont pas conformes aux normes» selon une source du Centre algérien de contrôle de qualité et d'emballage (CACQE), sachant que durant les 6 mois de cette année, près de 614.000 interventions ont été effectuées par les différentes brigades relevant du ministère du Commerce. Mais dans ce lot, les produits alimentaires (confiseries, pâtes, céréales et produits d'abattage) présentent des anomalies comme le défaut d'étiquetage, l'absence d'origine du produit, produit écoulé dans les étals avec proximité de la date de péremption. Autant d'abus qui menacent directement la vie des consommateurs. Rappelons à cet effet que des tonnes de produits alimentaires (pâtes, jus de fruits et bouillons de cubes) provenant de l'étranger, ont été saisis au port d'Oran. Une telle quantité ajoutée à celle qui est commercialisée localement a de quoi de sonner l'alarme sur le nombre des produits défectueux qui sont sur nos étals. Les dernières révélations du porte-parole de l'UGCAA donnent le vertige en annonçant que les Algériens consommeraient à leur insu près de 50.000 tonnes de produits alimentaires avariés. Face à une situation qui interpelle les responsables en haut lieu, le ministère du Commerce ne compte pas rester les bras croisés. On apprend selon une source du ministère que «la plupart des 23 marques d'eaux minérales et 34 marques d'eaux de sources vont être examinées avec un prélèvement d'échantillon de ces eaux». Et pour une première, une réunion qui devra regrouper les 3 ministères (Commerce, Santé et Ressources en eau) dans ces jours-ci, se penchera sur le dossier spécifique de ces eaux et leur contrôle avec éventuellement le dossier spécifique de la marque "Youkous". Des prélèvements supplémentaires vont être ajoutés à ceux des contrôles routiniers, note-on. Le CACQE qui compte actuellement 572 laboratoires au niveau national va se mobiliser pour procéder aux opérations de contrôle et analyser les échantillons de certains produits alimentaires à forte tendance à la consommation. Les sodas, jus de fruits, boissons édulcorées, laits sont les produits qui vont se soumettre tous à des prélèvements d'échantillons, expertises et contre-expertises sur leur qualité. De leur côté, les associations de défense et de protection des consommateurs multiplient les appels aux autorités pour «mettre un terme aux pratiques frauduleuses issus de certains grossistes de produits alimentaires». Le président de cette association, Mohamed Zebdi, estime dans un entretien «qu'il faut mettre un système d'alarme précoce pour que l'information ne parvienne pas en retard». Des informations font état de «45% des échantillons relevés des produits alimentaires ne sont pas conformes aux normes» selon une source du Centre algérien de contrôle de qualité et d'emballage (CACQE), sachant que durant les 6 mois de cette année, près de 614.000 interventions ont été effectuées par les différentes brigades relevant du ministère du Commerce. Mais dans ce lot, les produits alimentaires (confiseries, pâtes, céréales et produits d'abattage) présentent des anomalies comme le défaut d'étiquetage, l'absence d'origine du produit, produit écoulé dans les étals avec proximité de la date de péremption. Autant d'abus qui menacent directement la vie des consommateurs. Rappelons à cet effet que des tonnes de produits alimentaires (pâtes, jus de fruits et bouillons de cubes) provenant de l'étranger, ont été saisis au port d'Oran. Une telle quantité ajoutée à celle qui est commercialisée localement a de quoi de sonner l'alarme sur le nombre des produits défectueux qui sont sur nos étals. Les dernières révélations du porte-parole de l'UGCAA donnent le vertige en annonçant que les Algériens consommeraient à leur insu près de 50.000 tonnes de produits alimentaires avariés. Face à une situation qui interpelle les responsables en haut lieu, le ministère du Commerce ne compte pas rester les bras croisés. On apprend selon une source du ministère que «la plupart des 23 marques d'eaux minérales et 34 marques d'eaux de sources vont être examinées avec un prélèvement d'échantillon de ces eaux». Et pour une première, une réunion qui devra regrouper les 3 ministères (Commerce, Santé et Ressources en eau) dans ces jours-ci, se penchera sur le dossier spécifique de ces eaux et leur contrôle avec éventuellement le dossier spécifique de la marque "Youkous". Des prélèvements supplémentaires vont être ajoutés à ceux des contrôles routiniers, note-on. Le CACQE qui compte actuellement 572 laboratoires au niveau national va se mobiliser pour procéder aux opérations de contrôle et analyser les échantillons de certains produits alimentaires à forte tendance à la consommation. Les sodas, jus de fruits, boissons édulcorées, laits sont les produits qui vont se soumettre tous à des prélèvements d'échantillons, expertises et contre-expertises sur leur qualité. De leur côté, les associations de défense et de protection des consommateurs multiplient les appels aux autorités pour «mettre un terme aux pratiques frauduleuses issus de certains grossistes de produits alimentaires». Le président de cette association, Mohamed Zebdi, estime dans un entretien «qu'il faut mettre un système d'alarme précoce pour que l'information ne parvienne pas en retard».