La diva de la chanson kabyle Massa Bouchafa a fait vibrer ses nombreux fans présents à son spectacle, alliant admirablement chant et danse, qu'elle a animé, samedi soir à la Salle des spectacles de la maison de la culture de Tizi-Ouzou, à la faveur d'un programme spécial Ramadhan. La diva de la chanson kabyle Massa Bouchafa a fait vibrer ses nombreux fans présents à son spectacle, alliant admirablement chant et danse, qu'elle a animé, samedi soir à la Salle des spectacles de la maison de la culture de Tizi-Ouzou, à la faveur d'un programme spécial Ramadhan. En renouant avec son public, l'enfant prodige de Aïn El-Hammam s'est dépensée à fond pour lui procurer des moments de joie, en créant une ambiance électrique comme elle seule sait le faire, mêlant en parfaite symbiose interpretation et expression corporelle. La femme au bracelet artisanal (axalxal) fit son apparition sur scène vers 23 h, habillée d'une robe kabyle blanche, brodée de motifs berbères et la taille ceinte d'une fouta aux couleurs chatoyantes, signe d'une invitation à la danse, cet art où elle excelle parfaitement encore à 49 ans, pour créer l'ambiance de fête, en réussissant à créer une parfaite complicité avec les spectateurs, composés majoritairement de jeunes, qui n'ont pas tardé à entrer en danse, charmés qu'ils étaient par le sourire légendaire de l'artiste et, surtout, par ses mouvements de hanches exécutés avec finesse sur le rythme saccadé de la derbouka. Comme à la fête, elle entama son spectacle par la chanson Thighrathine (youyous), un air de son répertoire très prisé pour son rythme dans l'animation des réjouissances familiales. Soucieuse de la communion avec le public, elle demandait l'avis de l'auditoire à chaque fois avant d'entonner une nouvelle chanson : ''Cela vous a plu ? '', lançait-elle en tendant le micro à la salle. La réponse se fait par une reprise en chœur des refrains et par un envahissement de la scène de danse, sous l'œil complice de l'artiste qui redoublait de la voix pour porter l'ambiance à son paroxysme, tout en agitant frénétiquement le micro et en exécutant des pas de danse saccadés. Passant allégrement d'un registre à un autre, la chanteuse enclencha avec son tube fétiche Lzayer, un véritable hymne à la patrie, à travers lequel elle exprime son attachement indélébile à sa culture et son authenticité, quête perpétuelle chez l'artiste, qui s'est exprimée dans Asselah n'tmurth (Ô saints protecteurs du pays) sur les amertumes de l'exil. Inas A Tsnedmadh (Tu le regretteras tôt ou tard), une complainte pourfendant le mensonge et l'hypocrisie dans les sentiments, s'adressant aux jeunes filles naïves qui se laissent facilement séduire par des hâbleurs, pour les prévenir des conséquences d'une confiance mal placée finissant toujours par une séparation et son lot de remords. Ur Dachligh (Les commérages), Ath Zman (Les temps bénis) Anafrah (Que la fête commence), Tiftiline (faites la lumière) sont, entre autres, d'autres airs puisés de son répertoire interprétés avec brio par Massa Bouchafa qui a, cependant, mis le paquet sur les chansons sentimentales pour contenter le public constitué majoritairement de jeunes qui, acquis à la cause, ne se sont pas fait prier pour danser jusqu'à épuisement, tant l'appel de la ''sirène'' de la scène était tout simplement irrésistible. Comme à l'accoutumée, ce spectacle fut filmé de bout en bout à l'aide d'une caméra vidéo par M'hand Bouchafa, mari de la chanteuse, qui lui a composé de nombreux textes et musiques. En levée de rideau de ce spectacle, l'assistance a eu droit à un cocktail de chansons de feu Sami Djazaïri, interprétées par l'artiste Rachid Hamouche. En renouant avec son public, l'enfant prodige de Aïn El-Hammam s'est dépensée à fond pour lui procurer des moments de joie, en créant une ambiance électrique comme elle seule sait le faire, mêlant en parfaite symbiose interpretation et expression corporelle. La femme au bracelet artisanal (axalxal) fit son apparition sur scène vers 23 h, habillée d'une robe kabyle blanche, brodée de motifs berbères et la taille ceinte d'une fouta aux couleurs chatoyantes, signe d'une invitation à la danse, cet art où elle excelle parfaitement encore à 49 ans, pour créer l'ambiance de fête, en réussissant à créer une parfaite complicité avec les spectateurs, composés majoritairement de jeunes, qui n'ont pas tardé à entrer en danse, charmés qu'ils étaient par le sourire légendaire de l'artiste et, surtout, par ses mouvements de hanches exécutés avec finesse sur le rythme saccadé de la derbouka. Comme à la fête, elle entama son spectacle par la chanson Thighrathine (youyous), un air de son répertoire très prisé pour son rythme dans l'animation des réjouissances familiales. Soucieuse de la communion avec le public, elle demandait l'avis de l'auditoire à chaque fois avant d'entonner une nouvelle chanson : ''Cela vous a plu ? '', lançait-elle en tendant le micro à la salle. La réponse se fait par une reprise en chœur des refrains et par un envahissement de la scène de danse, sous l'œil complice de l'artiste qui redoublait de la voix pour porter l'ambiance à son paroxysme, tout en agitant frénétiquement le micro et en exécutant des pas de danse saccadés. Passant allégrement d'un registre à un autre, la chanteuse enclencha avec son tube fétiche Lzayer, un véritable hymne à la patrie, à travers lequel elle exprime son attachement indélébile à sa culture et son authenticité, quête perpétuelle chez l'artiste, qui s'est exprimée dans Asselah n'tmurth (Ô saints protecteurs du pays) sur les amertumes de l'exil. Inas A Tsnedmadh (Tu le regretteras tôt ou tard), une complainte pourfendant le mensonge et l'hypocrisie dans les sentiments, s'adressant aux jeunes filles naïves qui se laissent facilement séduire par des hâbleurs, pour les prévenir des conséquences d'une confiance mal placée finissant toujours par une séparation et son lot de remords. Ur Dachligh (Les commérages), Ath Zman (Les temps bénis) Anafrah (Que la fête commence), Tiftiline (faites la lumière) sont, entre autres, d'autres airs puisés de son répertoire interprétés avec brio par Massa Bouchafa qui a, cependant, mis le paquet sur les chansons sentimentales pour contenter le public constitué majoritairement de jeunes qui, acquis à la cause, ne se sont pas fait prier pour danser jusqu'à épuisement, tant l'appel de la ''sirène'' de la scène était tout simplement irrésistible. Comme à l'accoutumée, ce spectacle fut filmé de bout en bout à l'aide d'une caméra vidéo par M'hand Bouchafa, mari de la chanteuse, qui lui a composé de nombreux textes et musiques. En levée de rideau de ce spectacle, l'assistance a eu droit à un cocktail de chansons de feu Sami Djazaïri, interprétées par l'artiste Rachid Hamouche.