L'assainissement des grandes villes sera une priorité avant la fin de cette année. Cette fois, l'Etat met le paquet pour la protection des villes contre les grands risques d'inondations et les catastrophes naturelles ou l'affaissement brutal du vieux bâti. L'assainissement des grandes villes sera une priorité avant la fin de cette année. Cette fois, l'Etat met le paquet pour la protection des villes contre les grands risques d'inondations et les catastrophes naturelles ou l'affaissement brutal du vieux bâti. Le coût de l‘opération serait de 300 milliards de dinars. Selon le directeur de l‘assainissement au ministère des Ressources en eau, Ahcène Aït Amara, l‘Etat va mettre en place une cagnotte "qui dépasse les 300 milliards de dinars pour faire face à la problématique des inondations, notamment pour la protection des 600 communes sujettes à ce phénomène, mais aussi pour la protection des infrastructures de base, particulièrement les infrastructures des travaux publics". Les travaux vont concerner toute la restauration des systèmes de voiries, de canalisations et de l‘infrastructure fonctionnelle. Mais dans le chapitre des risques, la nouvelle étude du ministère des ressources en eau confirme que "la problématique de l‘inondation des eaux touche 600 communes au niveau national qui sont sujettes à ce phénomène". Selon une source du ministère de l‘Environnement et de l‘Aménagement du territoire, "l‘urgence est de réactiver le schéma d‘aménagement du territoire qui prévoit dans l‘un des aspects une lutte explicite contre les risques d‘inondations surtout lorsque la pluviosité est importante". Déjà en octobre 2001, un comité interministériel a été installé pour prendre en charge la problématique des inondations en mettant en place un dispositif de lutte et de prévention. Le directeur de l‘assainissement du ministère de l‘Environnement fait savoir que "le comité a élaboré une cartographie des zones inondables, réalisé un inventaire et chiffré toutes les actions prioritaires qui seront entreprises pour lutter contre ce phénomène". De plus, poursuit-il "une cartographie des zones inondables à l‘échelle nationale est en cours d‘élaboration par l‘Agence nationale des ressources hydrauliques. Elle va nous permettre de connaître avec précision les zones où nous devons agir en priorité". On apprend également qu‘un projet pilote financé par la Banque mondiale sera mis en branle dans les prochaines semaines. Ce projet financé à hauteur de 1 million de dollars concerne "la mise en place d‘un réseau d‘assainissement contre les gros risques dans les endroits classés vulnérables dans trois villes qui sont Alger, Oran et Constantine". Le projet sera piloté par le comité interministériel cité en haut et l‘antenne d‘Alger de la SFI (Société financière internationale) filiale de la Banque mondiale. Les autres travaux toucheront le confortement de certaines infrastructures construites depuis des années près des effluves et des oueds. Pour un début, le curage de Oued El-Harrach a été entamé ce mois-ci alors que des opérations similaires seront poursuivies, tout au long de l‘année, à Sidi Bel-Abbès, El-Tarf et la vallée du M‘Zab, à Ghardaïa. Le coût de l‘opération serait de 300 milliards de dinars. Selon le directeur de l‘assainissement au ministère des Ressources en eau, Ahcène Aït Amara, l‘Etat va mettre en place une cagnotte "qui dépasse les 300 milliards de dinars pour faire face à la problématique des inondations, notamment pour la protection des 600 communes sujettes à ce phénomène, mais aussi pour la protection des infrastructures de base, particulièrement les infrastructures des travaux publics". Les travaux vont concerner toute la restauration des systèmes de voiries, de canalisations et de l‘infrastructure fonctionnelle. Mais dans le chapitre des risques, la nouvelle étude du ministère des ressources en eau confirme que "la problématique de l‘inondation des eaux touche 600 communes au niveau national qui sont sujettes à ce phénomène". Selon une source du ministère de l‘Environnement et de l‘Aménagement du territoire, "l‘urgence est de réactiver le schéma d‘aménagement du territoire qui prévoit dans l‘un des aspects une lutte explicite contre les risques d‘inondations surtout lorsque la pluviosité est importante". Déjà en octobre 2001, un comité interministériel a été installé pour prendre en charge la problématique des inondations en mettant en place un dispositif de lutte et de prévention. Le directeur de l‘assainissement du ministère de l‘Environnement fait savoir que "le comité a élaboré une cartographie des zones inondables, réalisé un inventaire et chiffré toutes les actions prioritaires qui seront entreprises pour lutter contre ce phénomène". De plus, poursuit-il "une cartographie des zones inondables à l‘échelle nationale est en cours d‘élaboration par l‘Agence nationale des ressources hydrauliques. Elle va nous permettre de connaître avec précision les zones où nous devons agir en priorité". On apprend également qu‘un projet pilote financé par la Banque mondiale sera mis en branle dans les prochaines semaines. Ce projet financé à hauteur de 1 million de dollars concerne "la mise en place d‘un réseau d‘assainissement contre les gros risques dans les endroits classés vulnérables dans trois villes qui sont Alger, Oran et Constantine". Le projet sera piloté par le comité interministériel cité en haut et l‘antenne d‘Alger de la SFI (Société financière internationale) filiale de la Banque mondiale. Les autres travaux toucheront le confortement de certaines infrastructures construites depuis des années près des effluves et des oueds. Pour un début, le curage de Oued El-Harrach a été entamé ce mois-ci alors que des opérations similaires seront poursuivies, tout au long de l‘année, à Sidi Bel-Abbès, El-Tarf et la vallée du M‘Zab, à Ghardaïa.