Une enveloppe de plus de 300 milliards de dinars est dégagée par l'Etat, qui, correctement utilisée, devrait pourvoir être à même de lutter et prévenir les inondations dans les villes et les zones à risque. Cette affirmation du directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement au ministère des Ressources en eau, Ahcène Aït Ammara devrait, sans nul doute, redonner espoir à ceux d'entre nous pour qui la moindre averse fait encore aujourd'hui ressurgir de lourds et pénibles souvenirs. C'est au courant du mois d'octobre que ce responsable avait déclaré sur les ondes de la Radio nationale que «l'Etat va mettre en place une cagnotte qui dépasse les 300 milliards de dinars pour faire face à la problématique des inondations, notamment pour la protection des 600 communes sujettes à ce phénomène, mais aussi pour la protection des infrastructures de base, particulièrement les infrastructures des travaux publics». Comme pour mieux souligner l'engagement du gouvernement en ce sens, et le caractère «prioritaire» de la problématique des inondations, il avait rappelé qu'un comité interministériel avait été installé en octobre 2011 sur instruction du Premier ministre, pour prendre en charge cette question en mettant en place un dispositif de lutte et de prévention. Une cartographie des zones inondables à l'échelle nationale est depuis en cours d'élaboration par l'Agence nationale des ressources hydrauliques. Cette dernière a vocation d'être un outil d'aide à la décision et sera mise à la disposition de tous les acteurs concernés par la lutte contre cette calamité. L. S.