Le régime birman a donné vendredi un signe fort de soutien à une révision de la Constitution qui permettrait à l'opposante Aung San Suu Kyi de se présenter à la présidentielle de 2015. Le régime birman a donné vendredi un signe fort de soutien à une révision de la Constitution qui permettrait à l'opposante Aung San Suu Kyi de se présenter à la présidentielle de 2015. "La révision de la Constitution dépendra des luttes entre membres de la commission et de l'engagement des députés", a déclaré au cours d'une rare conférence de presse à Naypyidaw l'influent Shwe Mann, président de la chambre basse du Parlement, lui-même candidat à la présidentielle. La lauréate du Prix Nobel de la paix, veuve d'un Britannique, doit en effet obtenir une révision de la Constitution, le texte interdisant à un Birman marié à un étranger d'assumer ces fonctions. Une commission parlementaire ad hoc réunissant 109 députés a été créée le mois dernier dans ce but, mais l'agenda de ses conclusions reste inconnu. Et le parti de Mme Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), n'a que 7 représentants sur 109 au sein de cette commission, contre 52 pour le parti majoritaire (USDP, créé par la junte sortante). D'où l'importance du signal envoyé vendredi par Shwe Mann, membre important de l'USDP, alors que les analystes doutaient jusqu'ici du fait que le processus de révision de la Constitution aboutirait. "Le plus important, c'est que le gouvernement soit impliqué" dans ce processus législatif, a ajouté l'ancien général Shwe Mann, qui était numéro trois de l'ancienne junte. La présence d'Aung San Suu Kyi avait été évoquée au moment de l'annonce officielle de cette conférence de presse. Mais vendredi, la députée d'opposition n'était pas présente aux côtés de Shwe Mann, invoquant sa participation aux travaux parlementaires. Le paysage birman s'est complètement transformé en deux ans, à la faveur de l'auto-dissolution de la junte et des réformes emmenées par le président Thein Sein, qui ont valu à son pays la levée des sanctions internationales. La Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi, qui a passé 15 ans en résidence surveillée sous la junte, fait figure de grand favori pour les législatives qui doivent se dérouler en amont de la présidentielle. "La révision de la Constitution dépendra des luttes entre membres de la commission et de l'engagement des députés", a déclaré au cours d'une rare conférence de presse à Naypyidaw l'influent Shwe Mann, président de la chambre basse du Parlement, lui-même candidat à la présidentielle. La lauréate du Prix Nobel de la paix, veuve d'un Britannique, doit en effet obtenir une révision de la Constitution, le texte interdisant à un Birman marié à un étranger d'assumer ces fonctions. Une commission parlementaire ad hoc réunissant 109 députés a été créée le mois dernier dans ce but, mais l'agenda de ses conclusions reste inconnu. Et le parti de Mme Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), n'a que 7 représentants sur 109 au sein de cette commission, contre 52 pour le parti majoritaire (USDP, créé par la junte sortante). D'où l'importance du signal envoyé vendredi par Shwe Mann, membre important de l'USDP, alors que les analystes doutaient jusqu'ici du fait que le processus de révision de la Constitution aboutirait. "Le plus important, c'est que le gouvernement soit impliqué" dans ce processus législatif, a ajouté l'ancien général Shwe Mann, qui était numéro trois de l'ancienne junte. La présence d'Aung San Suu Kyi avait été évoquée au moment de l'annonce officielle de cette conférence de presse. Mais vendredi, la députée d'opposition n'était pas présente aux côtés de Shwe Mann, invoquant sa participation aux travaux parlementaires. Le paysage birman s'est complètement transformé en deux ans, à la faveur de l'auto-dissolution de la junte et des réformes emmenées par le président Thein Sein, qui ont valu à son pays la levée des sanctions internationales. La Ligue nationale pour la démocratie (LND) de Mme Suu Kyi, qui a passé 15 ans en résidence surveillée sous la junte, fait figure de grand favori pour les législatives qui doivent se dérouler en amont de la présidentielle.