La déconvenue des Algériens aux 14es championnats du monde d'athlétisme disputés du 10 au 18 août à Moscou est due à "l'effet du jeûne" sur les athlètes durant les stages de préparation, conjugué au "manque d'expérience" de beaucoup d'entre eux, a indiqué le président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) Amar Bouras. La déconvenue des Algériens aux 14es championnats du monde d'athlétisme disputés du 10 au 18 août à Moscou est due à "l'effet du jeûne" sur les athlètes durant les stages de préparation, conjugué au "manque d'expérience" de beaucoup d'entre eux, a indiqué le président de la Fédération algérienne d'athlétisme (FAA) Amar Bouras. "Le sport et le Ramadhan ne sont pas compatibles, notamment quant il s'agit du haut niveau. Pendant le jeûne, les performances physiques et sportives dimuinuent considérablement, outre le risque d'hypoglycémie et de blessures", a déclaré a l'APS le premier responsable de l'instance fédérale. Les 11 athlètes algériens qui ont participé au rendez-vous mondial, ont été éliminés aux séries. Aucun d'entre eux n'a réussi à atteindre l'objectif assigné par la FAA, à savoir "placer deux ou trois athlètes en finale", selon les pronostics de la direction technique nationale. "Ce n'est pas facile de gérer les entraînements quant l'athlète observe le jêune", souligne l'ex entraîneur de la double championne du monde et olympique Hassiba Boulmerka qui se dit toutefois déterminé à prendre en charge ce problème qui va encore, selon lui, se poser dans les prochaines années. Amar Bouras cite également d'autres raisons qui justifient, à ses yeux, la mauvaise prestation des Algériens au rendez-vous de Moscou. Il évoque le manque d'expérience chez la plupart des athlètes de la sélection nationale qui participent pour la première fois à un championnat du monde. Il pointe également le doigt l'attitude des athlètes "qui sont partis confiants aux championnats du monde après les bons résultats réalisés aux J.M-2013 de Mersin", affirmant que le niveau de ces deux compétitions "est totalement différent". Contrairement à la tradition, l'athlétisme algérien, porte-flambeau du sport national, a complètement raté sa sortie moscovite, avec des résultats bien en deça des espérances. Après les bons résultats réalisés aux Jeux méditerranéens de Mersin (4 or, 2 argent, 4 bronze) l'athlétisme algérien a subi un coup dur, au vu de la déconfiture enregistrée à Moscou où l'Algérie a réalisé son plus mauvais résultat depuis l'édition de 1991. A trois années des Jeux Olympiques 2016, le sursaut de l'athlétisme national est primordial, ce qui pousse le président de la fédération à viser des objectifs plus lointains. "Nous allons travailler sur le long terme, pour pouvoir renouer avec les consécrations mondiales en 2016, et redorer le blason de l'athlétisme algérien", a-t-il conclu. "Le sport et le Ramadhan ne sont pas compatibles, notamment quant il s'agit du haut niveau. Pendant le jeûne, les performances physiques et sportives dimuinuent considérablement, outre le risque d'hypoglycémie et de blessures", a déclaré a l'APS le premier responsable de l'instance fédérale. Les 11 athlètes algériens qui ont participé au rendez-vous mondial, ont été éliminés aux séries. Aucun d'entre eux n'a réussi à atteindre l'objectif assigné par la FAA, à savoir "placer deux ou trois athlètes en finale", selon les pronostics de la direction technique nationale. "Ce n'est pas facile de gérer les entraînements quant l'athlète observe le jêune", souligne l'ex entraîneur de la double championne du monde et olympique Hassiba Boulmerka qui se dit toutefois déterminé à prendre en charge ce problème qui va encore, selon lui, se poser dans les prochaines années. Amar Bouras cite également d'autres raisons qui justifient, à ses yeux, la mauvaise prestation des Algériens au rendez-vous de Moscou. Il évoque le manque d'expérience chez la plupart des athlètes de la sélection nationale qui participent pour la première fois à un championnat du monde. Il pointe également le doigt l'attitude des athlètes "qui sont partis confiants aux championnats du monde après les bons résultats réalisés aux J.M-2013 de Mersin", affirmant que le niveau de ces deux compétitions "est totalement différent". Contrairement à la tradition, l'athlétisme algérien, porte-flambeau du sport national, a complètement raté sa sortie moscovite, avec des résultats bien en deça des espérances. Après les bons résultats réalisés aux Jeux méditerranéens de Mersin (4 or, 2 argent, 4 bronze) l'athlétisme algérien a subi un coup dur, au vu de la déconfiture enregistrée à Moscou où l'Algérie a réalisé son plus mauvais résultat depuis l'édition de 1991. A trois années des Jeux Olympiques 2016, le sursaut de l'athlétisme national est primordial, ce qui pousse le président de la fédération à viser des objectifs plus lointains. "Nous allons travailler sur le long terme, pour pouvoir renouer avec les consécrations mondiales en 2016, et redorer le blason de l'athlétisme algérien", a-t-il conclu.