L'Egypte est en plein chaos. Le pays tout entier est traversé par une vague de violences sans précédent. S'opposent dans les rues les pro et les anti-Morsi. Difficile dès lors de rendre justice. Ainsi, la justice égyptienne a pris la décision ce dimanche d'ajourner les procès pour "incitation au meurtre" des trois principaux chefs des Frères musulmans et pour "complicité de meurtre" de manifestants en 2011 de Hosni Moubarak. L'Egypte est en plein chaos. Le pays tout entier est traversé par une vague de violences sans précédent. S'opposent dans les rues les pro et les anti-Morsi. Difficile dès lors de rendre justice. Ainsi, la justice égyptienne a pris la décision ce dimanche d'ajourner les procès pour "incitation au meurtre" des trois principaux chefs des Frères musulmans et pour "complicité de meurtre" de manifestants en 2011 de Hosni Moubarak. Le Guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et ses adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, actuellement incarcérés, n'ont pas été présentés au tribunal "pour des raisons de sécurité". En conséquence, le président du Tribunal criminel du Caire a reporté l'audience au 29 octobre, sommant la police de présenter les accusés ce jour-là. Les trois dirigeants encourent la peine de mort pour "incitation au meurtre" de huit manifestants anti-Morsi. Trois autres accusés membres des Frères musulmans devaient également comparaître pour le meurtre de ces manifestants, et 29 militants islamistes pour avoir participé, armés selon l'accusation, à ces heurts. Au même moment, dans un autre tribunal du Caire, Hosni Moubarak, ses deux fils et plusieurs responsables de son régime comparaissaient dans la sixième audience de leur procès en appel, pour "corruption" et pour "complicité de meurtre" de centaines de manifestants lors de la révolte de janvier-février 2011. L'ex-raïs est apparu au tribunal comme d'habitude, lunette fumées sur le nez, sur un brancard mais en position assise cette fois, derrière les barreaux de la cellule des accusés. Son procès a été ajourné au 14 septembre. Il avait été remis en liberté conditionnelle jeudi dans quatre procédures pour corruption et complicité de meurtres, mais avait été immédiatement assigné dans un hôpital militaire du Caire par l'armée. Le Guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie, et ses adjoints, Khairat al-Chater et Rachad Bayoumi, actuellement incarcérés, n'ont pas été présentés au tribunal "pour des raisons de sécurité". En conséquence, le président du Tribunal criminel du Caire a reporté l'audience au 29 octobre, sommant la police de présenter les accusés ce jour-là. Les trois dirigeants encourent la peine de mort pour "incitation au meurtre" de huit manifestants anti-Morsi. Trois autres accusés membres des Frères musulmans devaient également comparaître pour le meurtre de ces manifestants, et 29 militants islamistes pour avoir participé, armés selon l'accusation, à ces heurts. Au même moment, dans un autre tribunal du Caire, Hosni Moubarak, ses deux fils et plusieurs responsables de son régime comparaissaient dans la sixième audience de leur procès en appel, pour "corruption" et pour "complicité de meurtre" de centaines de manifestants lors de la révolte de janvier-février 2011. L'ex-raïs est apparu au tribunal comme d'habitude, lunette fumées sur le nez, sur un brancard mais en position assise cette fois, derrière les barreaux de la cellule des accusés. Son procès a été ajourné au 14 septembre. Il avait été remis en liberté conditionnelle jeudi dans quatre procédures pour corruption et complicité de meurtres, mais avait été immédiatement assigné dans un hôpital militaire du Caire par l'armée.