Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a invité, hier à Alger, le secrétaire général de l'Organisation des Nation unies , Ban Ki-moon, à effectuer une visite dans la région "pour mettre fin au statut quo qui caractérise la question sahraouie". Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, a invité, hier à Alger, le secrétaire général de l'Organisation des Nation unies , Ban Ki-moon, à effectuer une visite dans la région "pour mettre fin au statut quo qui caractérise la question sahraouie". "Nous invitons une nouvelle fois M. Ban à effectuer une visite dans la région afin de redynamiser les efforts visant à mettre fin au conflit au Sahara occidental conformément à la légalité internationale", a indiqué Taleb Omar lors d'une conférence de presse. "Cette visite va également permettre au SG de l'Onu de constater de visu la réalité de la colonisation marocaine au Sahara occidental et la situation dramatique dans laquelle vivent les Sahraouis dans les territoires occupés", a-t-il ajouté. Taleb Omar a aussi exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans le règlement du conflit du Sahara occidental "en garantissant au peuple sahraoui l'exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination conformément aux résolutions onusiennes". Pour le Premier ministre sahraoui, une visite du SG de l'Onu dans la région "permettra l'application effective des résolutions onusiennes préconisant l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans les territoires sahraouis". "Elle permettra aussi de lever le black-out médiatique imposé à la question sahraouie par les autorités d'occupation marocaines qui s'entêtent à refuser de se conformer à la légalité internationale dans le dossier du Sahara occidental", a-t-il poursuivi. Tout en insistant sur le caractère pacifique du combat des Sahraouis pour leur indépendance, Taleb Omar a affirmé que la reprise des armes reste une éventualité pour le Front Polisario "pour combattre l'entêtement marocain à vouloir imposer le statut quo". "Le régime marocain cherche à gagner du temps. La situation ne peut plus durer sachant que le peuple sahraoui ne supportera pas indéfiniment les agissements colonialistes du Maroc", a-t-il averti. Il a dénoncé, à ce titre, le silence de certaines organisations internationales "devant les crimes du Maroc qui inonde le Sahara occidental par la drogue", assurant que "l'argent de la drogue participe au financement des groupes maffieux et terroristes" activant dans la région du Sahel. Taleb Omar a, par ailleurs, exprimé sa déception devant le retard mis par le conseil de sécurité de l'Onu pour la mise en place d'un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'Homme dans le Sahara occidental. "La proposition faite dans ce sens par les Etats-Unis et qui consiste à confier cette mission à la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à été bloquée par la France et ses alliés", a-t-il déploré. Par ailleurs, le Premier ministre sahraoui a invité les sociétés étrangères à mettre fin à leur présence dans les territoires occupés du Sahara occidental et l'Union européenne à annuler les contrats de pêche avec le Maroc "parce qu'ils sont illégaux et permettent à l'occupant marocain de continuer à piller les ressources qui appartiennent aux Sahraouis". "Nous invitons une nouvelle fois M. Ban à effectuer une visite dans la région afin de redynamiser les efforts visant à mettre fin au conflit au Sahara occidental conformément à la légalité internationale", a indiqué Taleb Omar lors d'une conférence de presse. "Cette visite va également permettre au SG de l'Onu de constater de visu la réalité de la colonisation marocaine au Sahara occidental et la situation dramatique dans laquelle vivent les Sahraouis dans les territoires occupés", a-t-il ajouté. Taleb Omar a aussi exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans le règlement du conflit du Sahara occidental "en garantissant au peuple sahraoui l'exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination conformément aux résolutions onusiennes". Pour le Premier ministre sahraoui, une visite du SG de l'Onu dans la région "permettra l'application effective des résolutions onusiennes préconisant l'organisation d'un référendum d'autodétermination dans les territoires sahraouis". "Elle permettra aussi de lever le black-out médiatique imposé à la question sahraouie par les autorités d'occupation marocaines qui s'entêtent à refuser de se conformer à la légalité internationale dans le dossier du Sahara occidental", a-t-il poursuivi. Tout en insistant sur le caractère pacifique du combat des Sahraouis pour leur indépendance, Taleb Omar a affirmé que la reprise des armes reste une éventualité pour le Front Polisario "pour combattre l'entêtement marocain à vouloir imposer le statut quo". "Le régime marocain cherche à gagner du temps. La situation ne peut plus durer sachant que le peuple sahraoui ne supportera pas indéfiniment les agissements colonialistes du Maroc", a-t-il averti. Il a dénoncé, à ce titre, le silence de certaines organisations internationales "devant les crimes du Maroc qui inonde le Sahara occidental par la drogue", assurant que "l'argent de la drogue participe au financement des groupes maffieux et terroristes" activant dans la région du Sahel. Taleb Omar a, par ailleurs, exprimé sa déception devant le retard mis par le conseil de sécurité de l'Onu pour la mise en place d'un mécanisme de surveillance et de protection des droits de l'Homme dans le Sahara occidental. "La proposition faite dans ce sens par les Etats-Unis et qui consiste à confier cette mission à la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) à été bloquée par la France et ses alliés", a-t-il déploré. Par ailleurs, le Premier ministre sahraoui a invité les sociétés étrangères à mettre fin à leur présence dans les territoires occupés du Sahara occidental et l'Union européenne à annuler les contrats de pêche avec le Maroc "parce qu'ils sont illégaux et permettent à l'occupant marocain de continuer à piller les ressources qui appartiennent aux Sahraouis".