Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée n'ont rassemblé que quelques milliers de manifestants vendredi en Egypte, signe que leur capacité à mobiliser a été réduite à néant par deux semaines de répression et l'arrestation de leurs dirigeants. Les partisans du président islamiste Mohamed Morsi destitué par l'armée n'ont rassemblé que quelques milliers de manifestants vendredi en Egypte, signe que leur capacité à mobiliser a été réduite à néant par deux semaines de répression et l'arrestation de leurs dirigeants. Des heurts entre manifestants pro et anti-Morsi ont fait deux morts, l'un à Port-Saïd, sur le canal de Suez, l'autre à Zagazig, dans le Nord, selon des sources médicales. Quelques manifestations regroupant des dizaines de personnes au Caire ont été dispersées par la police qui a tiré les grenades lacrymogènes. Les partisans de Morsi avaient appelé à nouveau à manifester "par millions" contre le "coup d'Etat militaire" après la grande prière du vendredi. Plusieurs cortèges se sont formés au Caire et dans sa banlieue mais ils n'ont rassemblé que des centaines, parfois quelques milliers de manifestants. Depuis dix jours, les manifestations se font rares et ne rassemblent plus que quelques centaines de personnes la semaine, quelques milliers le vendredi. La manifestation la plus importante au Caire a réuni vendredi quelques milliers de personnes à Nasr City, dans un quartier de la périphérie. "Nous ne sommes pas ici pour les Frères musulmans, mais pour la démocratie et pour que nos votes ne soient pas jetés aux ordures", a expliqué une manifestante, Noha Galal. Morsi a été destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée après que des millions de manifestants aient réclamé son départ. Le 14 août, le gouvernement mis en place par l'armée a ordonné la dispersion par la force de tous les rassemblements pro-Morsi, une opération qui a provoqué plus d'un millier de morts en une semaine. Depuis, si les manifestations ne dérapent plus, des heurts sporadiques opposent presque chaque jour des comités de quartiers, sorte de milices civiles anti-islamistes, à des partisans de M. Morsi, qui se soldent parfois par des morts dans les provinces. Jeudi, Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders encore libre de la confrérie, a été interpellé avec un ex-ministre de M. Morsi. La direction de la confrérie avait déjà été décapitée avec l'arrestation de son guide suprême, Mohamed Badie, et de ses deux adjoints. Le procès de ces trois hommes pour incitation au meurtre a été ajourné au 29 octobre. Le gouvernement intérimaire a réitéré jeudi son autorisation aux soldats et policiers d'ouvrir le feu sur tout manifestant qui s'en prendrait à des biens publics ou aux forces de l'ordre. Le gouvernement égyptien a appelé vendredi les partisans des Frères musulmans à "manifester pacifiquement et à respecter le couvre-feu" soulignant que toute violation sera sévèrement punie par la force de la loi. Dans un communiqué publié vendredi soir, le Premier ministre égyptien Hazem Bablawi a souligné que "le gouvernement, les forces armées et le peuple égyptien, mettent tous la main dans la main pour faire face aux plans qui visent l'intégrité et la sécurité du pays" ajoutant que "les terroristes et les hors-la-loi qui menacent la sécurité du pays, seront mis hors d'état de nuire". Il en outre souligné que "le gouvernement n'accepte aucune agression contre les citoyens" déplorant le fait que "des victimes soient tombées en raison de la violence ayant marqué les manifestations". Selon les médias, le couvre-feu est en vigueur à partir de vendredi 19 h jusqu'à samedi 6 h du matin. Des heurts entre manifestants pro et anti-Morsi ont fait deux morts, l'un à Port-Saïd, sur le canal de Suez, l'autre à Zagazig, dans le Nord, selon des sources médicales. Quelques manifestations regroupant des dizaines de personnes au Caire ont été dispersées par la police qui a tiré les grenades lacrymogènes. Les partisans de Morsi avaient appelé à nouveau à manifester "par millions" contre le "coup d'Etat militaire" après la grande prière du vendredi. Plusieurs cortèges se sont formés au Caire et dans sa banlieue mais ils n'ont rassemblé que des centaines, parfois quelques milliers de manifestants. Depuis dix jours, les manifestations se font rares et ne rassemblent plus que quelques centaines de personnes la semaine, quelques milliers le vendredi. La manifestation la plus importante au Caire a réuni vendredi quelques milliers de personnes à Nasr City, dans un quartier de la périphérie. "Nous ne sommes pas ici pour les Frères musulmans, mais pour la démocratie et pour que nos votes ne soient pas jetés aux ordures", a expliqué une manifestante, Noha Galal. Morsi a été destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée après que des millions de manifestants aient réclamé son départ. Le 14 août, le gouvernement mis en place par l'armée a ordonné la dispersion par la force de tous les rassemblements pro-Morsi, une opération qui a provoqué plus d'un millier de morts en une semaine. Depuis, si les manifestations ne dérapent plus, des heurts sporadiques opposent presque chaque jour des comités de quartiers, sorte de milices civiles anti-islamistes, à des partisans de M. Morsi, qui se soldent parfois par des morts dans les provinces. Jeudi, Mohamed Beltagi, ancien parlementaire et l'un des derniers leaders encore libre de la confrérie, a été interpellé avec un ex-ministre de M. Morsi. La direction de la confrérie avait déjà été décapitée avec l'arrestation de son guide suprême, Mohamed Badie, et de ses deux adjoints. Le procès de ces trois hommes pour incitation au meurtre a été ajourné au 29 octobre. Le gouvernement intérimaire a réitéré jeudi son autorisation aux soldats et policiers d'ouvrir le feu sur tout manifestant qui s'en prendrait à des biens publics ou aux forces de l'ordre. Le gouvernement égyptien a appelé vendredi les partisans des Frères musulmans à "manifester pacifiquement et à respecter le couvre-feu" soulignant que toute violation sera sévèrement punie par la force de la loi. Dans un communiqué publié vendredi soir, le Premier ministre égyptien Hazem Bablawi a souligné que "le gouvernement, les forces armées et le peuple égyptien, mettent tous la main dans la main pour faire face aux plans qui visent l'intégrité et la sécurité du pays" ajoutant que "les terroristes et les hors-la-loi qui menacent la sécurité du pays, seront mis hors d'état de nuire". Il en outre souligné que "le gouvernement n'accepte aucune agression contre les citoyens" déplorant le fait que "des victimes soient tombées en raison de la violence ayant marqué les manifestations". Selon les médias, le couvre-feu est en vigueur à partir de vendredi 19 h jusqu'à samedi 6 h du matin.