La filière des viandes rouges commence à s'organiser. Les éleveurs qui forment le gros dans ce secteur ont tenu jeudi dernier leur conclave avec le ministre de l'Agriculture pour mettre en relief leur union dans un cadre professionnel. La filière des viandes rouges commence à s'organiser. Les éleveurs qui forment le gros dans ce secteur ont tenu jeudi dernier leur conclave avec le ministre de l'Agriculture pour mettre en relief leur union dans un cadre professionnel. Il était temps de voir une filière qui a été longtemps à l‘abandon s‘organiser pour lui permettre de dégager les axes de son développement. Actuellement, les maux qui affectent ce domaine se résument aux problèmes de développement du cheptel notamment celui du bovin dont le nombre ne dépasse pas les 1,9 million de têtes alors que pour le cheptel ovin, les estimations donnent un nombre de 25 millions de têtes. Mais selon les professionnels, les contraintes tels que le manque de pâturage causé par un déficit dans le couvert végétal, la cherté de l‘aliment de bétail et les coûts exorbitants de certaines charges ainsi que le manque d‘eau dans certaines régions agro-pastorales se répercutent négativement sur les prix et la disponibilité des stocks de production. Selon les chiffres fournis par le ministre de l‘Agriculture, Rachid Benaïssa, « la production des viandes rouges se situe à 4,4 millions de quintaux en 2012 alors qu‘elle était de 4,2 millions de quintaux en 2011 ». Soit une petite amélioration constatée. Quant au cheptel caprin, celui-ci avoisine les 340.000 têtes tandis que celui de l‘élevage camelin ne dépasse les 30.000 têtes. Le ministre indique que ces indices montrent une certaine évolution depuis la mise en place de quelques mécanismes pour stimuler la production locale en diminuant la facture de l‘importation qui est évaluée à 100 millions de dollars au premier semestre de cette année. L‘Algérie qui a recours à l‘importation pour les besoins du marché a multiplié les fournisseurs dont notamment ceux de l‘Amérique latine (Brésil, Argentine), l‘Asie avec l‘Inde et l‘Australie. Mais les autorités en charge du dossier indiquent que seul le cheptel bovin est concerné par le gros des importations. Sur un autre front, le ministre déplore la multiplication des intermédiaires qui mettent en péril la régulation du marché que l‘Etat voudrait consacrer dans un proche avenir. Les spéculateurs ont, en effet, une grande responsabilité dans l‘augmentation des prix à la consommation. Les éleveurs et les marchands de gros ont réitéré le besoin urgent d‘encadrer la filière par un fichier qui doit regrouper les professionnels uniquement afin de mettre un terme à la spéculation et le renchérissement des prix qui paralysent les consommateurs dans l‘acte d‘achat. Les professionnels recommandent également de mettre sur pied une espèce de mercuriale avec une surveillance des indices de prix et de rehausser par ailleurs les capacités de stockage. Des projets dans ce sens sont en cours de finalisation avec la création d‘abattoirs modernes et une chaîne de froid au niveau national. Ces projets seront réceptionnés dés leur achèvement prévu l‘horizon 2014 et 2015. Il était temps de voir une filière qui a été longtemps à l‘abandon s‘organiser pour lui permettre de dégager les axes de son développement. Actuellement, les maux qui affectent ce domaine se résument aux problèmes de développement du cheptel notamment celui du bovin dont le nombre ne dépasse pas les 1,9 million de têtes alors que pour le cheptel ovin, les estimations donnent un nombre de 25 millions de têtes. Mais selon les professionnels, les contraintes tels que le manque de pâturage causé par un déficit dans le couvert végétal, la cherté de l‘aliment de bétail et les coûts exorbitants de certaines charges ainsi que le manque d‘eau dans certaines régions agro-pastorales se répercutent négativement sur les prix et la disponibilité des stocks de production. Selon les chiffres fournis par le ministre de l‘Agriculture, Rachid Benaïssa, « la production des viandes rouges se situe à 4,4 millions de quintaux en 2012 alors qu‘elle était de 4,2 millions de quintaux en 2011 ». Soit une petite amélioration constatée. Quant au cheptel caprin, celui-ci avoisine les 340.000 têtes tandis que celui de l‘élevage camelin ne dépasse les 30.000 têtes. Le ministre indique que ces indices montrent une certaine évolution depuis la mise en place de quelques mécanismes pour stimuler la production locale en diminuant la facture de l‘importation qui est évaluée à 100 millions de dollars au premier semestre de cette année. L‘Algérie qui a recours à l‘importation pour les besoins du marché a multiplié les fournisseurs dont notamment ceux de l‘Amérique latine (Brésil, Argentine), l‘Asie avec l‘Inde et l‘Australie. Mais les autorités en charge du dossier indiquent que seul le cheptel bovin est concerné par le gros des importations. Sur un autre front, le ministre déplore la multiplication des intermédiaires qui mettent en péril la régulation du marché que l‘Etat voudrait consacrer dans un proche avenir. Les spéculateurs ont, en effet, une grande responsabilité dans l‘augmentation des prix à la consommation. Les éleveurs et les marchands de gros ont réitéré le besoin urgent d‘encadrer la filière par un fichier qui doit regrouper les professionnels uniquement afin de mettre un terme à la spéculation et le renchérissement des prix qui paralysent les consommateurs dans l‘acte d‘achat. Les professionnels recommandent également de mettre sur pied une espèce de mercuriale avec une surveillance des indices de prix et de rehausser par ailleurs les capacités de stockage. Des projets dans ce sens sont en cours de finalisation avec la création d‘abattoirs modernes et une chaîne de froid au niveau national. Ces projets seront réceptionnés dés leur achèvement prévu l‘horizon 2014 et 2015.