L'ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a été élu, hier, président du "Comité des 50", qui a entamé ses travaux de révision de la Constitution suspendue par l'armée lors de la destitution du président Mohamed Morsi. L'ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a été élu, hier, président du "Comité des 50", qui a entamé ses travaux de révision de la Constitution suspendue par l'armée lors de la destitution du président Mohamed Morsi. Lors de cette session inaugurale qui se tient dans l'enceinte de la Choura (Chambre haute), M. Moussa, ancien candidat à la présidentielle égyptienne a été élu devant Sameh Ashour, président du syndicat des avocats et chef du Parti arabe nassériste. Le "Comité des 50", composé de 50 personnalités principalement issues des courants libéraux et de gauche, devait aussi élire les deux adjoints du président et former plusieurs commissions. Ce comité a désormais 60 jours pour remettre la version finale de la Constitution amendée au président par intérim, qui aura alors 30 jours pour annoncer la date d'un référendum. Parmi les 50 membres se trouvent des représentants des institutions religieuses du pays, de la société civile, du mouvement Tamarrod-à l'origine des manifestations monstres du 30 juin sur lesquelles s'est appuyée l'armée pour déposer M. Morsi le 3 juillet-de même que de l'armée, de la police, des syndicats, des étudiants et des femmes. Fin août, un premier comité composé de quatre professeurs d'université et de six magistrats avait préparé des amendements à la loi fondamentale, sur lesquels le "Comité des 50" doit désormais plancher. Lors de cette session inaugurale qui se tient dans l'enceinte de la Choura (Chambre haute), M. Moussa, ancien candidat à la présidentielle égyptienne a été élu devant Sameh Ashour, président du syndicat des avocats et chef du Parti arabe nassériste. Le "Comité des 50", composé de 50 personnalités principalement issues des courants libéraux et de gauche, devait aussi élire les deux adjoints du président et former plusieurs commissions. Ce comité a désormais 60 jours pour remettre la version finale de la Constitution amendée au président par intérim, qui aura alors 30 jours pour annoncer la date d'un référendum. Parmi les 50 membres se trouvent des représentants des institutions religieuses du pays, de la société civile, du mouvement Tamarrod-à l'origine des manifestations monstres du 30 juin sur lesquelles s'est appuyée l'armée pour déposer M. Morsi le 3 juillet-de même que de l'armée, de la police, des syndicats, des étudiants et des femmes. Fin août, un premier comité composé de quatre professeurs d'université et de six magistrats avait préparé des amendements à la loi fondamentale, sur lesquels le "Comité des 50" doit désormais plancher.