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Le rapport final soumis au chef de l'Etat à fin octobre
Plan national de lutte contre le cancer
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 09 - 2013

Le professeur Messaoud Zitouni, chargé du suivi et de l'évaluation du plan national de lutte contre le cancer a indiqué que le rapport final sur le plan en question sera soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la fin octobre prochain. Dans un entretien à l' APS, le Pr Zitouni n'a souligné que le plan national de lutte contre le cancer comprenait une série de propositions et de recommandations qui englobent tous les aspects de lutte contre la maladie qui est en progression constante en Algérie.
Le professeur Messaoud Zitouni, chargé du suivi et de l'évaluation du plan national de lutte contre le cancer a indiqué que le rapport final sur le plan en question sera soumis au président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la fin octobre prochain. Dans un entretien à l' APS, le Pr Zitouni n'a souligné que le plan national de lutte contre le cancer comprenait une série de propositions et de recommandations qui englobent tous les aspects de lutte contre la maladie qui est en progression constante en Algérie.
Le spécialiste a révélé que le nombre de cas enregistrés est passé de 20.000 cas par an durant les années 90 à 45.000 cas par an durant les années 2000. Le Pr Zitouni a révélé aussi qu'une grande partie de la population du monde souffrait de cette maladie appelée, selon lui, à croître durant les prochaines années. Le président de la Société algérienne d'oncologie médicale (SAOM), le Pr Kamel Bouzid est du même avis que son confrère.
Dans une déclaration faite à l'APS, il a affirmé que le nombre de personnes atteintes de cancer en Algérie évoluera au même rythme que celui des pays avancés durant les cinq prochaines années, en raison, a-t-il indiqué du vieillissement de sa population. A titre d'illustration de ses propos, il cite la France, où a-t-il dit, 300 cas sont enregistrés pour 100.000 habitants et de 400 cas pour le même nombre aux Etats Unis.
En Algérie, durant ces dernières années, les cas de cancer ont augmenté de manière considérable passant de 80 cas pour 100.000 habitants en 1993 à 120 cas durant les années 2000. Ce nombre est appelé à s'accroître pour égaler celui enregistré dans les pays avancés durant les cinq prochaines années.
Selon l'Institut national de la santé publique (INSP), la moyenne d'âge des personnes atteintes, selon les chiffres de l'Institut national de la santé publique (INSP), est de 52 ans ce qui démontre une prolifération de la maladie parmi les personnes âgées (7% du total de la population). Une situation qualifiée par les spécialistes d'"ordinaire". Selon toujours l'INSP, le nombre de nouveaux cas de cancer est de 40.000 par an soit plus de 20.000 cas chez la femme et plus de 19.000 chez l'homme.
Le cancer du poumon, de la vessie et de l'appareil digestif, le cancer colorectal et de la prostate sont les types de cancer les plus répandus chez les hommes avec un taux de 52,5%. Trois autres types de cancer sont quant à eux, plus répandus chez la femme à savoir celui de l'appareil génital (sein, utérus, col) suivi du cancer colorectal soit un taux de 68% du total des cancers chez cette catégorie.
Les cancers du colon, du poumon et de l'utérus restent les types les plus répandus en Algérie avec un taux de 50% touchant la moyenne d'âge de 59 ans pour l'homme et 51 ans pour la femme à l'exception du cancer du sein qui touche également les femmes à partir de 40 ans. Concernant les problèmes de la radiothérapie entrant dans les traitements du cancer, le Pr Bouzid est optimiste.
Selon lui, ce problème sera réglé en 2014 après l'acquisition par les centres spécialisés du matériel médical nécessaire. Dans ce cadre, il révèle que le ministère de la Santé a programmé l'importation de 57 appareils de radiothérapie qui seront distribués aux centres de lutte contre le cancer à travers le pays dont 15 sont en cours de montage, outre le réaménagement de certains services.
Outre les structures sanitaires publiques, le ministère avait autorisé l'ouverture de quatre centres de radiothérapie relevant du secteur privé dont deux sont d'ores et déjà opérationnels à Blida et Constantine.
Cela permettra de prendre en charge 20.000 cancéreux. Actuellement, seulement 8.000 personnes bénéficient de ce traitement. Sur le plan de la prise en charge des cancéreux, un gros problème que rencontrent les malades atteint de cette pathologie, le Pr Messaoud Zitouni rassure. Il a affirmé que l'Algérie dispose, outre des ressources humaines, de moyens « importants » à même de permettre une meilleure prise en charge des cancéreux. Pour cela, le spécialiste a relevé la réalisation d'un "grand nombre" d'hôpitaux et de cliniques répartis équitablement sur l'ensemble du territoire national.
Mieux vaut prévenir que guérir
Quant à la ressource humaine, le Pr Zitouni s'est dit satisfait quant à la formation de jeunes cadres qui ont contribué à « l'amélioration de la prise en charge sanitaire du citoyen », considérant que « si l'Algérie parvient à dépasser certaines entraves bureaucratiques, elle pourra améliorer la prise en charge du cancer à court terme ».
Autre problème que les malades atteints de cancer contre lequel ils luttent aussi. Il s'agit des examens biologiques et radiologiques. Dans ce cadre, le Pr Zitouni a noté une nette amélioration, soulignant toutefois que le diagnostic final d'un cancer ne peut être porté que par un examen anatomo-pathologique qui nécessite plus de spécialistes et d'expertise pour déterminer le traitement, déplorant la longue attente des malades en ce qui concerne les résultats des examens.
Le spécialiste a indiqué avoir présenté une série de propositions dans le rapport final qui sera soumis au président de la République, portant sur la réduction du délai des résultats des examens, soulignant cependant la nécessité de renforcer la prévention et le dépistage précoce, en vue de réduire le taux d'atteinte en Algérie.
A la lumière des expériences des pays développés qui ont mobilisé d'importants moyens pour la prise en charge du cancer, en particulier en matière de médicaments, de chimiothérapie et de radiothérapie, il a dit que leur expérience n'a pas permis de stopper la prolifération de cette maladie, ni de réduire le taux de mortalité, ce qui les a poussé à investir dans la prévention qui a donné, selon lui, des résultats "satisfaisants".
Dans ce sens, le Pr Zitouni a appelé les autorités publiques à adopter la même politique de prévention suivie par ces pays, basée sur la lutte contre les facteurs déclencheurs du cancer, comme le tabac et certaines mauvaises habitudes alimentaires, outre la sédentarité et l'absence de l'effort physique. Il a souligné avoir soumis des propositions sur cet aspect dans le rapport final sur l'évaluation et le suivi de plan national de lutte contre le cancer.
Le spécialiste a révélé que le nombre de cas enregistrés est passé de 20.000 cas par an durant les années 90 à 45.000 cas par an durant les années 2000. Le Pr Zitouni a révélé aussi qu'une grande partie de la population du monde souffrait de cette maladie appelée, selon lui, à croître durant les prochaines années. Le président de la Société algérienne d'oncologie médicale (SAOM), le Pr Kamel Bouzid est du même avis que son confrère.
Dans une déclaration faite à l'APS, il a affirmé que le nombre de personnes atteintes de cancer en Algérie évoluera au même rythme que celui des pays avancés durant les cinq prochaines années, en raison, a-t-il indiqué du vieillissement de sa population. A titre d'illustration de ses propos, il cite la France, où a-t-il dit, 300 cas sont enregistrés pour 100.000 habitants et de 400 cas pour le même nombre aux Etats Unis.
En Algérie, durant ces dernières années, les cas de cancer ont augmenté de manière considérable passant de 80 cas pour 100.000 habitants en 1993 à 120 cas durant les années 2000. Ce nombre est appelé à s'accroître pour égaler celui enregistré dans les pays avancés durant les cinq prochaines années.
Selon l'Institut national de la santé publique (INSP), la moyenne d'âge des personnes atteintes, selon les chiffres de l'Institut national de la santé publique (INSP), est de 52 ans ce qui démontre une prolifération de la maladie parmi les personnes âgées (7% du total de la population). Une situation qualifiée par les spécialistes d'"ordinaire". Selon toujours l'INSP, le nombre de nouveaux cas de cancer est de 40.000 par an soit plus de 20.000 cas chez la femme et plus de 19.000 chez l'homme.
Le cancer du poumon, de la vessie et de l'appareil digestif, le cancer colorectal et de la prostate sont les types de cancer les plus répandus chez les hommes avec un taux de 52,5%. Trois autres types de cancer sont quant à eux, plus répandus chez la femme à savoir celui de l'appareil génital (sein, utérus, col) suivi du cancer colorectal soit un taux de 68% du total des cancers chez cette catégorie.
Les cancers du colon, du poumon et de l'utérus restent les types les plus répandus en Algérie avec un taux de 50% touchant la moyenne d'âge de 59 ans pour l'homme et 51 ans pour la femme à l'exception du cancer du sein qui touche également les femmes à partir de 40 ans. Concernant les problèmes de la radiothérapie entrant dans les traitements du cancer, le Pr Bouzid est optimiste.
Selon lui, ce problème sera réglé en 2014 après l'acquisition par les centres spécialisés du matériel médical nécessaire. Dans ce cadre, il révèle que le ministère de la Santé a programmé l'importation de 57 appareils de radiothérapie qui seront distribués aux centres de lutte contre le cancer à travers le pays dont 15 sont en cours de montage, outre le réaménagement de certains services.
Outre les structures sanitaires publiques, le ministère avait autorisé l'ouverture de quatre centres de radiothérapie relevant du secteur privé dont deux sont d'ores et déjà opérationnels à Blida et Constantine.
Cela permettra de prendre en charge 20.000 cancéreux. Actuellement, seulement 8.000 personnes bénéficient de ce traitement. Sur le plan de la prise en charge des cancéreux, un gros problème que rencontrent les malades atteint de cette pathologie, le Pr Messaoud Zitouni rassure. Il a affirmé que l'Algérie dispose, outre des ressources humaines, de moyens « importants » à même de permettre une meilleure prise en charge des cancéreux. Pour cela, le spécialiste a relevé la réalisation d'un "grand nombre" d'hôpitaux et de cliniques répartis équitablement sur l'ensemble du territoire national.
Mieux vaut prévenir que guérir
Quant à la ressource humaine, le Pr Zitouni s'est dit satisfait quant à la formation de jeunes cadres qui ont contribué à « l'amélioration de la prise en charge sanitaire du citoyen », considérant que « si l'Algérie parvient à dépasser certaines entraves bureaucratiques, elle pourra améliorer la prise en charge du cancer à court terme ».
Autre problème que les malades atteints de cancer contre lequel ils luttent aussi. Il s'agit des examens biologiques et radiologiques. Dans ce cadre, le Pr Zitouni a noté une nette amélioration, soulignant toutefois que le diagnostic final d'un cancer ne peut être porté que par un examen anatomo-pathologique qui nécessite plus de spécialistes et d'expertise pour déterminer le traitement, déplorant la longue attente des malades en ce qui concerne les résultats des examens.
Le spécialiste a indiqué avoir présenté une série de propositions dans le rapport final qui sera soumis au président de la République, portant sur la réduction du délai des résultats des examens, soulignant cependant la nécessité de renforcer la prévention et le dépistage précoce, en vue de réduire le taux d'atteinte en Algérie.
A la lumière des expériences des pays développés qui ont mobilisé d'importants moyens pour la prise en charge du cancer, en particulier en matière de médicaments, de chimiothérapie et de radiothérapie, il a dit que leur expérience n'a pas permis de stopper la prolifération de cette maladie, ni de réduire le taux de mortalité, ce qui les a poussé à investir dans la prévention qui a donné, selon lui, des résultats "satisfaisants".
Dans ce sens, le Pr Zitouni a appelé les autorités publiques à adopter la même politique de prévention suivie par ces pays, basée sur la lutte contre les facteurs déclencheurs du cancer, comme le tabac et certaines mauvaises habitudes alimentaires, outre la sédentarité et l'absence de l'effort physique. Il a souligné avoir soumis des propositions sur cet aspect dans le rapport final sur l'évaluation et le suivi de plan national de lutte contre le cancer.


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