La stratégie des républicains du Congrès de lier le vote d'un budget à des concessions du président Barack Obama sur sa réforme de la santé ne plaît pas. Les Américains la rejettent, selon un sondage publié mardi, au premier jour d'une paralysie fédérale. La stratégie des républicains du Congrès de lier le vote d'un budget à des concessions du président Barack Obama sur sa réforme de la santé ne plaît pas. Les Américains la rejettent, selon un sondage publié mardi, au premier jour d'une paralysie fédérale. Ce sondage de l'université Quinnipiac montre que 77% des personnes interrogées s'opposent à l'idée d'avoir recours à une fermeture partielle des activités de l'Etat, conséquence de la stratégie républicaine, pour bloquer l'application de la réforme dont un volet crucial entre en vigueur mardi. Seulement 22% y sont favorables. La cote de confiance des républicains du Congrès n'est plus que de 17%, selon le même sondage, tandis que cette cote est un peu meilleure pour les démocrates, 32%. Obama s'en sort mieux, mais 49% ont une mauvaise opinion de son action, contre 44% qui l'approuvent. Prochaine échéance : le relèvement du plafond de la dette L'Etat fédéral américain a forcé, mardi, des centaines de milliers de fonctionnaires à prendre des congés sans solde, faute d'accord au Congrès à l'expiration de l'année budgétaire 2012-2013, lundi soir. Les républicains exigent que tout accord budgétaire revienne, d'une manière ou d'une autre, sur cette loi emblématique du premier mandat de Barack Obama, votée en 2010. A partir de mardi, des millions d'Américains jusqu'ici dépourvus de couverture pourront souscrire à des polices d'assurance subventionnées et bénéficier ainsi d'une mutualisation des risques. Les yeux se tournent déjà vers la prochaine échéance, le relèvement du plafond de la dette, d'ici au 17 octobre, quand les Etats-Unis risqueront de faire défaut face à leurs créditeurs. Là aussi, les républicains ont menacé de ne pas approuver une telle mesure si l'application de la réforme de la santé n'était pas au moins retardée. Ce sondage de l'université Quinnipiac montre que 77% des personnes interrogées s'opposent à l'idée d'avoir recours à une fermeture partielle des activités de l'Etat, conséquence de la stratégie républicaine, pour bloquer l'application de la réforme dont un volet crucial entre en vigueur mardi. Seulement 22% y sont favorables. La cote de confiance des républicains du Congrès n'est plus que de 17%, selon le même sondage, tandis que cette cote est un peu meilleure pour les démocrates, 32%. Obama s'en sort mieux, mais 49% ont une mauvaise opinion de son action, contre 44% qui l'approuvent. Prochaine échéance : le relèvement du plafond de la dette L'Etat fédéral américain a forcé, mardi, des centaines de milliers de fonctionnaires à prendre des congés sans solde, faute d'accord au Congrès à l'expiration de l'année budgétaire 2012-2013, lundi soir. Les républicains exigent que tout accord budgétaire revienne, d'une manière ou d'une autre, sur cette loi emblématique du premier mandat de Barack Obama, votée en 2010. A partir de mardi, des millions d'Américains jusqu'ici dépourvus de couverture pourront souscrire à des polices d'assurance subventionnées et bénéficier ainsi d'une mutualisation des risques. Les yeux se tournent déjà vers la prochaine échéance, le relèvement du plafond de la dette, d'ici au 17 octobre, quand les Etats-Unis risqueront de faire défaut face à leurs créditeurs. Là aussi, les républicains ont menacé de ne pas approuver une telle mesure si l'application de la réforme de la santé n'était pas au moins retardée.