Les éléments du 1er groupement des gardes-frontières (GGF) de Maghnia (Tlemcen) ont réussi à déjouer, près de la bande frontalière, une tentative d'introduction de 3,996 kilogrammes de kif provenant du Maroc a rapporté, hier, l'Aps qui cite des sources des services de la Gendarmerie nationale. Une quantité qui s'ajoute à celles saisies et estimées à plus de 127 tonnes de résine de cannabis durant les 8 premiers mois de l'année 2013 par le directeur général de l'ONDLT, Mohamed Zouggar, dans une déclaration faite à l'APS. Les éléments du 1er groupement des gardes-frontières (GGF) de Maghnia (Tlemcen) ont réussi à déjouer, près de la bande frontalière, une tentative d'introduction de 3,996 kilogrammes de kif provenant du Maroc a rapporté, hier, l'Aps qui cite des sources des services de la Gendarmerie nationale. Une quantité qui s'ajoute à celles saisies et estimées à plus de 127 tonnes de résine de cannabis durant les 8 premiers mois de l'année 2013 par le directeur général de l'ONDLT, Mohamed Zouggar, dans une déclaration faite à l'APS. Le trafic de drogue a pris, ces derniers mois, des dimensions inquiétantes. Le « phénomène » est devenu franchement préoccupant pour les autorités algériennes. Le Maroc est le pourvoyeur principal de ce poison. La quantité de drogue saisie aux frontières ouest du pays, provenant de notre voisin de l'Ouest, s'est multipliée par dizaines de fois en une année. En 2011, le bilan des saisies de drogue s'élevait à quelque 3 quintaux de résine de cannabis. En 2012, il s'élevait à près de 400 quintaux. Un bond très important qui laisse à penser que quelque part on encourage sciemment ce trafic au niveau des frontières de l'ouest du pays. Une chose qui préoccupe les hautes autorités du pays. L'ex-ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s'est exprimé sur le sujet lors de sa visite à Moscou. « Ce qui préoccupe l'Algérie actuellement c'est le problème de trafic de drogue », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la chaîne russe Roussia El Yaoum (Russie aujourd'hui), en marge de sa visite dans la capitale russe. L'ancien chef de la diplomatie a mis en exergue le fait que d'importantes quantités de stupéfiants ont été saisies par les services de sécurité à travers les postes frontaliers implantés à travers les frontières avec le Maroc fermées depuis 1994. « Des quantités importantes de drogue sont régulièrement saisies par les forces de l'ordre algériennes », a déploré Medelci avant d'exprimer le fond de sa pensée. « Cela nous laisse comprendre que l'Algérie est presque visée », a-t-il souligné. Une manière bien diplomatique d'enfoncer les autorités marocaines qui ne se soucient nullement des « préoccupations » des autorités algériennes sur cette question. Cependant, Mourad Medelci n'a pas manqué d'interpeller les autorités marocaines et de souhaiter vivement « une collaboration de la part du Maroc frère pour lutter contre le trafic de drogue ». Une collaboration qui n'est pas prête d'être assurée par le gouvernement de Sa Majesté qui focalise ses attaques et critiques, via les médias et des personnalités du monde politique chérifien, contre le « régime » d'Alger. Le régime d'Alger est accusé d'être derrière le conflit du Sahara occidental. Une accusation qui est démentie à chaque fois par Alger qui rappelle que cette question est entre les mains de l'Onu qui poursuit ses efforts pour l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et la libération de la dernière colonie dans le continent africain. Autre problème qui empoisonne les relations algéro-marocaines et dont la solution n'est pas à l'ordre du jour pour Alger, tant que certains points du vieux contentieux algéro-marocain ne sont pas levés du côté de nos voisins de l'Ouest. L'ouverture des frontières algéro-marocaines est réclamé avec insistance par le souverain marocain, le roi Mohamed VI qui ne rate aucune occasion pour accuser Alger d'entraver la réalisation du Grand Maghreb arabe (UMA) en maintenant fermées ses frontières terrestres avec le Maroc. Un vœu, qui à vrai dire, n'intéresse nullement le Roi, si ce n'est que l'économie de toute une région de l'est du Maroc en prend un sacré coup qui le pousse à émettre ces accusations dans l'espoir de faire changer d'avis le « régime » d'Alger sur cette question. La réponse est venue aussi de Mourad Medelci « Les frontières ne sont pas faites pour être fermées éternellement. Au contraire chaque partie doit écouter l'autre partie et nous sortirons avec des mesures et des décisions qui mettront à l'aise les deux pays voisins ». Il semble que le temps d'écoute n'est pas dans l'esprit du roi Mohamed VI qui n'affiche aucune volonté politique de mettre à niveau les relations algéro-marocaines. Le trafic de drogue a pris, ces derniers mois, des dimensions inquiétantes. Le « phénomène » est devenu franchement préoccupant pour les autorités algériennes. Le Maroc est le pourvoyeur principal de ce poison. La quantité de drogue saisie aux frontières ouest du pays, provenant de notre voisin de l'Ouest, s'est multipliée par dizaines de fois en une année. En 2011, le bilan des saisies de drogue s'élevait à quelque 3 quintaux de résine de cannabis. En 2012, il s'élevait à près de 400 quintaux. Un bond très important qui laisse à penser que quelque part on encourage sciemment ce trafic au niveau des frontières de l'ouest du pays. Une chose qui préoccupe les hautes autorités du pays. L'ex-ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s'est exprimé sur le sujet lors de sa visite à Moscou. « Ce qui préoccupe l'Algérie actuellement c'est le problème de trafic de drogue », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la chaîne russe Roussia El Yaoum (Russie aujourd'hui), en marge de sa visite dans la capitale russe. L'ancien chef de la diplomatie a mis en exergue le fait que d'importantes quantités de stupéfiants ont été saisies par les services de sécurité à travers les postes frontaliers implantés à travers les frontières avec le Maroc fermées depuis 1994. « Des quantités importantes de drogue sont régulièrement saisies par les forces de l'ordre algériennes », a déploré Medelci avant d'exprimer le fond de sa pensée. « Cela nous laisse comprendre que l'Algérie est presque visée », a-t-il souligné. Une manière bien diplomatique d'enfoncer les autorités marocaines qui ne se soucient nullement des « préoccupations » des autorités algériennes sur cette question. Cependant, Mourad Medelci n'a pas manqué d'interpeller les autorités marocaines et de souhaiter vivement « une collaboration de la part du Maroc frère pour lutter contre le trafic de drogue ». Une collaboration qui n'est pas prête d'être assurée par le gouvernement de Sa Majesté qui focalise ses attaques et critiques, via les médias et des personnalités du monde politique chérifien, contre le « régime » d'Alger. Le régime d'Alger est accusé d'être derrière le conflit du Sahara occidental. Une accusation qui est démentie à chaque fois par Alger qui rappelle que cette question est entre les mains de l'Onu qui poursuit ses efforts pour l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination du peuple du Sahara occidental et la libération de la dernière colonie dans le continent africain. Autre problème qui empoisonne les relations algéro-marocaines et dont la solution n'est pas à l'ordre du jour pour Alger, tant que certains points du vieux contentieux algéro-marocain ne sont pas levés du côté de nos voisins de l'Ouest. L'ouverture des frontières algéro-marocaines est réclamé avec insistance par le souverain marocain, le roi Mohamed VI qui ne rate aucune occasion pour accuser Alger d'entraver la réalisation du Grand Maghreb arabe (UMA) en maintenant fermées ses frontières terrestres avec le Maroc. Un vœu, qui à vrai dire, n'intéresse nullement le Roi, si ce n'est que l'économie de toute une région de l'est du Maroc en prend un sacré coup qui le pousse à émettre ces accusations dans l'espoir de faire changer d'avis le « régime » d'Alger sur cette question. La réponse est venue aussi de Mourad Medelci « Les frontières ne sont pas faites pour être fermées éternellement. Au contraire chaque partie doit écouter l'autre partie et nous sortirons avec des mesures et des décisions qui mettront à l'aise les deux pays voisins ». Il semble que le temps d'écoute n'est pas dans l'esprit du roi Mohamed VI qui n'affiche aucune volonté politique de mettre à niveau les relations algéro-marocaines.