L'Agence nationale du médicament sera l'organe clé de la régulation du médicament. Cette structure créée par décret en juillet 2011 a été réactivée, deux ans après sa création. Les pouvoirs publics veulent à travers cette agence en finir avec la pénurie du médicament, régler les problèmes d'approvisionnements aux pharmacies d'officine et réguler le marché de l'importation. L'Agence nationale du médicament sera l'organe clé de la régulation du médicament. Cette structure créée par décret en juillet 2011 a été réactivée, deux ans après sa création. Les pouvoirs publics veulent à travers cette agence en finir avec la pénurie du médicament, régler les problèmes d'approvisionnements aux pharmacies d'officine et réguler le marché de l'importation. Le Pr Mohamed Mansouri qui assure la direction est un gestionnaire qui connaît bien le secteur où il compte mettre un terme à une certaine anarchie dans le marché du médicament. L'agence est structurée en 4 commissions dont celle de d'enregistrement des médicament, celle d'homologation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine, la commission de contrôle de l'information médicale, scientifique et de publicité et enfin la commission chargée de l'étude des prix des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux. En somme, le ministère de la Santé n'aura pas à gérer directement le dossier médicament. Aussi, indique-t-on la priorité de l'agence est de maintenir la liste des médicaments importés et qui sont en même temps fabriqués en Algérie. Selon une source du ministère de la Santé, la liste comprend 251 médicaments interdits d'importations puisqu'ils sont largement produits en Algérie. Le Dr Hafed, qui est directeur général de la pharmacie au sein du ministère affirme que cette liste sera maintenue. « Il est aberrant de croire qu'une mesure instaurée par arrêté soit supprimée du jour au lendemain », assure-t-il. L'agence est chargée de mettre à jour une liste de produits selon les besoins des hôpitaux et des grossistes en médicaments dont le nombre avoisine les 120 pour 9.028 officines. Mais il reste que 11 wilayas souffrent actuellement de pénurie en produits phares. L'alerte est surtout donnée pour la rupture de stocks pour les médicaments anti-cancer où ces derniers jours, la Pharmacie centrale des hôpitaux a mis en garde les pouvoirs publics sur la souffrance de certains médicaments indispensables pour le traitement de cette pathologie. C'est pour cette raison que l'Etat aurait décidé d'implanter des usines spéciales pour la production du médicament anti-cancer. Un projet qui, selon des indiscrétions sera lancé prochainement pour être achevé en 2015. Dans le même collimateur, l'Etat compte réduire la facture d'importation à 30% en 2014 et s'attend à un début d'essor de l'industrie nationale. Pour mettre un peu d'ordre dans le marché du médicament dont la valeur en importation se situe à 2,3 milliards de dollars, l'Etat a bloqué pour une valeur de 36% les importations destinées au marché algérien en 2012. La production locale qui évolue à 1,15 milliards de dollars est dans la bonne voie selon les industriels du secteur. En parallèle, l'Agence nationale du médicament sera chargée de notifier aux importateurs qu'après trois ans d'activité, ils seront dans l'obligation d'investir ou de sous-traiter une partie de leurs investissements. Sur un autre volet, l'agence va mettre un contrôle strict sur la qualité du médicament pour contrecarrer la contrefaçon et les produits en fin de péremption qui tentent de s'écouler sur le marché. Sur cette question, le directeur de l'agence rassure que «l'Algérie est l'un des rares pays à ne pas être touché par le phénomène des médicaments contrefaits, une réalité possible grâce à un processus de contrôle très strict». Le nombre de laboratoires de contrôle des médicaments sera revu à la hausse dès l'année prochaine. De plus, aucun médicament ne sera commercialisé sans son certificat d'homologation. Le Pr Mohamed Mansouri qui assure la direction est un gestionnaire qui connaît bien le secteur où il compte mettre un terme à une certaine anarchie dans le marché du médicament. L'agence est structurée en 4 commissions dont celle de d'enregistrement des médicament, celle d'homologation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à usage de la médecine humaine, la commission de contrôle de l'information médicale, scientifique et de publicité et enfin la commission chargée de l'étude des prix des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux. En somme, le ministère de la Santé n'aura pas à gérer directement le dossier médicament. Aussi, indique-t-on la priorité de l'agence est de maintenir la liste des médicaments importés et qui sont en même temps fabriqués en Algérie. Selon une source du ministère de la Santé, la liste comprend 251 médicaments interdits d'importations puisqu'ils sont largement produits en Algérie. Le Dr Hafed, qui est directeur général de la pharmacie au sein du ministère affirme que cette liste sera maintenue. « Il est aberrant de croire qu'une mesure instaurée par arrêté soit supprimée du jour au lendemain », assure-t-il. L'agence est chargée de mettre à jour une liste de produits selon les besoins des hôpitaux et des grossistes en médicaments dont le nombre avoisine les 120 pour 9.028 officines. Mais il reste que 11 wilayas souffrent actuellement de pénurie en produits phares. L'alerte est surtout donnée pour la rupture de stocks pour les médicaments anti-cancer où ces derniers jours, la Pharmacie centrale des hôpitaux a mis en garde les pouvoirs publics sur la souffrance de certains médicaments indispensables pour le traitement de cette pathologie. C'est pour cette raison que l'Etat aurait décidé d'implanter des usines spéciales pour la production du médicament anti-cancer. Un projet qui, selon des indiscrétions sera lancé prochainement pour être achevé en 2015. Dans le même collimateur, l'Etat compte réduire la facture d'importation à 30% en 2014 et s'attend à un début d'essor de l'industrie nationale. Pour mettre un peu d'ordre dans le marché du médicament dont la valeur en importation se situe à 2,3 milliards de dollars, l'Etat a bloqué pour une valeur de 36% les importations destinées au marché algérien en 2012. La production locale qui évolue à 1,15 milliards de dollars est dans la bonne voie selon les industriels du secteur. En parallèle, l'Agence nationale du médicament sera chargée de notifier aux importateurs qu'après trois ans d'activité, ils seront dans l'obligation d'investir ou de sous-traiter une partie de leurs investissements. Sur un autre volet, l'agence va mettre un contrôle strict sur la qualité du médicament pour contrecarrer la contrefaçon et les produits en fin de péremption qui tentent de s'écouler sur le marché. Sur cette question, le directeur de l'agence rassure que «l'Algérie est l'un des rares pays à ne pas être touché par le phénomène des médicaments contrefaits, une réalité possible grâce à un processus de contrôle très strict». Le nombre de laboratoires de contrôle des médicaments sera revu à la hausse dès l'année prochaine. De plus, aucun médicament ne sera commercialisé sans son certificat d'homologation.