Au moins quatre personnes ont été tuées vendredi en Egypte dans des affrontements entre forces de l'ordre et partisans des Frères musulmans, à nouveau mobilisés contre l'armée qui a déposé le président Mohamed Morsi début juillet. Au moins quatre personnes ont été tuées vendredi en Egypte dans des affrontements entre forces de l'ordre et partisans des Frères musulmans, à nouveau mobilisés contre l'armée qui a déposé le président Mohamed Morsi début juillet. Les manifestations étaient d'une ampleur sans précédent depuis le 14 août, date à laquelle deux campements des pro-Morsi ont été violemment démantelés au Caire. Vendredi, dans la capitale, plusieurs cortèges se sont formés et des heurts ont été signalés en divers points. Un véhicule militaire a tiré à balles réelles en direction des manifestants qui avaient un peu plus tôt été délogés à coups de gaz lacrymogènes de la place Tahrir, a constaté un correspondant de Reuters sur place. Quatre personnes ont été tuées au cours d'affrontements dans deux quartiers du Caire, a annoncé un porte-parole du ministère de l'Intérieur, cité par le journal officiel Al Ahram. Les quatre victimes étaient des sympathisants des Frères musulmans, ont précisé des sources sécuritaires. Le général Saïed Chafik, vice-ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité publique, a, en revanche, démenti la mort de manifestants à Assiout. Des sources médicales avaient auparavant fait état de quatre victimes dans cette ville de Moyenne-Egypte, sans préciser leur identité. Au Caire, les milliers de manifestants ont tenté de marcher en direction du palais présidentiel mais ont été refoulés par les forces de police. Les partisans des Frères musulmans ont également pris la direction de la place Rabaa al Adaouia, dans les faubourgs du Caire, d'où ils avaient été délogés par la force en août. Les manifestants agitaient des drapeaux égyptiens et scandaient des slogans hostiles au général Abdel Fattah al Sissi, chef d'état-major de l'armée. Heurts aussi à Alexandrie Les autorités égyptiennes, qui avaient averti qu'elles ne toléreraient aucun nouveau sit-in, ont dépêché l'armée et la police en renfort sur les lieux. La place Rabaa al Adaouia était cet été le principal campement des manifestants pro-Morsi, qui souhaitaient le rétablissement du président issu des Frères musulmans et premier président égyptien démocratiquement élu. Ils en avaient été délogés le 14 août au terme d'une journée sanglante. Un autre sit-in, moins important, sur la place Al Nahda, à Gizeh, avait été évacué le même jour. Des centaines de personnes avaient trouvé la mort dans ces opérations. Des heurts ont été signalés dans plusieurs autres villes d'Egypte, dont Alexandrie et deux villes du delta du Nil, entre les forces de sécurité et les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, déposé par l'armée le 3 juillet. La répression en cours contre les Frères musulmans est l'une des plus violentes subies par la confrérie depuis sa création il y a 85 ans. Des centaines de ses partisans ont été tués par les forces de l'ordre et nombre de ses dirigeants sont en prison. Les manifestations étaient d'une ampleur sans précédent depuis le 14 août, date à laquelle deux campements des pro-Morsi ont été violemment démantelés au Caire. Vendredi, dans la capitale, plusieurs cortèges se sont formés et des heurts ont été signalés en divers points. Un véhicule militaire a tiré à balles réelles en direction des manifestants qui avaient un peu plus tôt été délogés à coups de gaz lacrymogènes de la place Tahrir, a constaté un correspondant de Reuters sur place. Quatre personnes ont été tuées au cours d'affrontements dans deux quartiers du Caire, a annoncé un porte-parole du ministère de l'Intérieur, cité par le journal officiel Al Ahram. Les quatre victimes étaient des sympathisants des Frères musulmans, ont précisé des sources sécuritaires. Le général Saïed Chafik, vice-ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité publique, a, en revanche, démenti la mort de manifestants à Assiout. Des sources médicales avaient auparavant fait état de quatre victimes dans cette ville de Moyenne-Egypte, sans préciser leur identité. Au Caire, les milliers de manifestants ont tenté de marcher en direction du palais présidentiel mais ont été refoulés par les forces de police. Les partisans des Frères musulmans ont également pris la direction de la place Rabaa al Adaouia, dans les faubourgs du Caire, d'où ils avaient été délogés par la force en août. Les manifestants agitaient des drapeaux égyptiens et scandaient des slogans hostiles au général Abdel Fattah al Sissi, chef d'état-major de l'armée. Heurts aussi à Alexandrie Les autorités égyptiennes, qui avaient averti qu'elles ne toléreraient aucun nouveau sit-in, ont dépêché l'armée et la police en renfort sur les lieux. La place Rabaa al Adaouia était cet été le principal campement des manifestants pro-Morsi, qui souhaitaient le rétablissement du président issu des Frères musulmans et premier président égyptien démocratiquement élu. Ils en avaient été délogés le 14 août au terme d'une journée sanglante. Un autre sit-in, moins important, sur la place Al Nahda, à Gizeh, avait été évacué le même jour. Des centaines de personnes avaient trouvé la mort dans ces opérations. Des heurts ont été signalés dans plusieurs autres villes d'Egypte, dont Alexandrie et deux villes du delta du Nil, entre les forces de sécurité et les partisans du président islamiste Mohamed Morsi, déposé par l'armée le 3 juillet. La répression en cours contre les Frères musulmans est l'une des plus violentes subies par la confrérie depuis sa création il y a 85 ans. Des centaines de ses partisans ont été tués par les forces de l'ordre et nombre de ses dirigeants sont en prison.