Près de 5% des personnes âgées de 40 ans et plus sont atteintes de glaucome, a indiqué le chef de service d'ophtalmologie au CHU Lamine- Debaghine (Bab El-Oued), Malika Tiar. Le glaucome est une maladie de l'œil caractérisée par une augmentation de la pression intra-oculaire qui accroît la dureté du globe et détermine une compression du nerf optique, compliquée d'une diminution de l'acuité visuelle. Près de 5% des personnes âgées de 40 ans et plus sont atteintes de glaucome, a indiqué le chef de service d'ophtalmologie au CHU Lamine- Debaghine (Bab El-Oued), Malika Tiar. Le glaucome est une maladie de l'œil caractérisée par une augmentation de la pression intra-oculaire qui accroît la dureté du globe et détermine une compression du nerf optique, compliquée d'une diminution de l'acuité visuelle. L'on ignore jusqu'à présent les principales causes de cette maladie mais certains spécialistes supposent qu'elle est due à l'hypertension oculaire. Dans d'autres cas, malgré une pression intra-oculaire normale, une circulation sanguine inadéquate entraîne la mort (nécrose) des cellules du nerf optique et de la rétine, qui peut mener jusqu'à la cécité. La perte de vision associée au glaucome est permanente et irréversible. Le glaucome dont le risque d'atteinte accroît avec l'age, touche 70 millions de personnes à travers le monde, dont 6,7 millions souffrent de cécité, a affirmé Mme Tiar, également présidente de la Société algérienne du glaucome (SAG), à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la vue, le 10 octobre. Le taux d'atteinte de cette maladie avoisine les 5% en Algérie (4,6%), soit entre 450.000 et 500.000 malades, a-t-elle précisé, en se basant sur une étude épidémiologique menée par le ministère de la Santé, en collaboration avec 210 ophtalmologistes. Une autre étude menée par une équipe médicale du CHU Lamine- Debaghine sur un échantillon de 938 personnes âgées de 40 ans et plus a démontré que 10% de ces personnes étaient atteintes de cette maladie mais l'ignoraient. Le glaucome, qui constitue un lourd fardeau pour le ministère de la Santé, vient en deuxième position des principales causes de la cécité. Mme Tiar a cité plusieurs types de glaucome dont le plus répandu est le glaucome chronique à angle ouvert qui représente entre 85% et 90% des cas. Ce type de glaucome se développe lentement, sans symptômes particuliers et mène à la destruction progressive des cellules du nerf optique. Elle a appelé à la nécessité de procéder à des examens de l'oeil et du nerf optique car le glaucome est souvent détecté par hasard lors d'un contrôle médical. Les personnes atteintes de glaucome voient souvent une tache noire. Le dépistage précoce de la maladie permet d'éviter au patient d'atteindre le stade de la cécité, grâce notamment à la prise de traitements adéquats. Il s'agit de deux types de gouttes oculaires, outre des médicaments disponibles sur le marché national, qui réduisent les effets de la maladie et les risques d'une complication, a-t-elle souligné. En cas de complications, le patient peut recourir à un traitement au laser ou à la chirurgie, a-t-elle dit. Par ailleurs, Mme Tiar a regretté le fait que le malade abandonne son traitement pour différentes raisons (coût exorbitant du traitement, l'éloignement des établissements hospitaliers, non observation d'une amélioration de l'état de santé du malade), appelant à la nécessité d'inscrire le glaucome sur la liste des maladies chroniques. La reprise de l'importation de greffons est nécessaire L'arrêt de l'importation de greffons par l'Institut Pasteur d'Algérie est à l'origine du recul de la greffe de la cornée au sein des grands services hospitaliers, a souligné le chef de service d'ophtalmologie du centre hospitalier Hasani-Isaad de Beni Messous, le Pr Mohamed Tahar Nouri. A la veille de la célébration de la Journée mondiale de la vue célébrée le 2e jeudi du mois d'octobre, le Pr Nouri a déclaré que l'hôpital de Beni Messous effectuait une centaine de greffes de la cornée par an, précisant que le nombre des greffes a reculé, même au niveau des autres centres hospitaliers, suite à l'arrêt de l'importation de greffons. La rareté de la greffe de la cornée a obligé les services spécialisés à prendre en charge les jeunes au détriment des personnes âgées, a-t-il souligné, déplorant le fait que 200 personnes soient privées de greffes de la cornée à l'hôpital de Beni Messous. Le prélèvement de la cornée sur cadavres, qui se faisait systématiquement par le passé, ne se fait plus vu que la loi exige l'accord de la famille de la personne décédée, a-t-il dit. Les nouvelles lois sur la greffe et la transplantation des organes en Algérie entravent le prélèvement de la cornée qui repose sur le facteur temps, a indiqué le Pr Nouri, précisant que le prélèvement doit se faire durant les 8 heures qui suivent le décès. L'on ignore jusqu'à présent les principales causes de cette maladie mais certains spécialistes supposent qu'elle est due à l'hypertension oculaire. Dans d'autres cas, malgré une pression intra-oculaire normale, une circulation sanguine inadéquate entraîne la mort (nécrose) des cellules du nerf optique et de la rétine, qui peut mener jusqu'à la cécité. La perte de vision associée au glaucome est permanente et irréversible. Le glaucome dont le risque d'atteinte accroît avec l'age, touche 70 millions de personnes à travers le monde, dont 6,7 millions souffrent de cécité, a affirmé Mme Tiar, également présidente de la Société algérienne du glaucome (SAG), à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la vue, le 10 octobre. Le taux d'atteinte de cette maladie avoisine les 5% en Algérie (4,6%), soit entre 450.000 et 500.000 malades, a-t-elle précisé, en se basant sur une étude épidémiologique menée par le ministère de la Santé, en collaboration avec 210 ophtalmologistes. Une autre étude menée par une équipe médicale du CHU Lamine- Debaghine sur un échantillon de 938 personnes âgées de 40 ans et plus a démontré que 10% de ces personnes étaient atteintes de cette maladie mais l'ignoraient. Le glaucome, qui constitue un lourd fardeau pour le ministère de la Santé, vient en deuxième position des principales causes de la cécité. Mme Tiar a cité plusieurs types de glaucome dont le plus répandu est le glaucome chronique à angle ouvert qui représente entre 85% et 90% des cas. Ce type de glaucome se développe lentement, sans symptômes particuliers et mène à la destruction progressive des cellules du nerf optique. Elle a appelé à la nécessité de procéder à des examens de l'oeil et du nerf optique car le glaucome est souvent détecté par hasard lors d'un contrôle médical. Les personnes atteintes de glaucome voient souvent une tache noire. Le dépistage précoce de la maladie permet d'éviter au patient d'atteindre le stade de la cécité, grâce notamment à la prise de traitements adéquats. Il s'agit de deux types de gouttes oculaires, outre des médicaments disponibles sur le marché national, qui réduisent les effets de la maladie et les risques d'une complication, a-t-elle souligné. En cas de complications, le patient peut recourir à un traitement au laser ou à la chirurgie, a-t-elle dit. Par ailleurs, Mme Tiar a regretté le fait que le malade abandonne son traitement pour différentes raisons (coût exorbitant du traitement, l'éloignement des établissements hospitaliers, non observation d'une amélioration de l'état de santé du malade), appelant à la nécessité d'inscrire le glaucome sur la liste des maladies chroniques. La reprise de l'importation de greffons est nécessaire L'arrêt de l'importation de greffons par l'Institut Pasteur d'Algérie est à l'origine du recul de la greffe de la cornée au sein des grands services hospitaliers, a souligné le chef de service d'ophtalmologie du centre hospitalier Hasani-Isaad de Beni Messous, le Pr Mohamed Tahar Nouri. A la veille de la célébration de la Journée mondiale de la vue célébrée le 2e jeudi du mois d'octobre, le Pr Nouri a déclaré que l'hôpital de Beni Messous effectuait une centaine de greffes de la cornée par an, précisant que le nombre des greffes a reculé, même au niveau des autres centres hospitaliers, suite à l'arrêt de l'importation de greffons. La rareté de la greffe de la cornée a obligé les services spécialisés à prendre en charge les jeunes au détriment des personnes âgées, a-t-il souligné, déplorant le fait que 200 personnes soient privées de greffes de la cornée à l'hôpital de Beni Messous. Le prélèvement de la cornée sur cadavres, qui se faisait systématiquement par le passé, ne se fait plus vu que la loi exige l'accord de la famille de la personne décédée, a-t-il dit. Les nouvelles lois sur la greffe et la transplantation des organes en Algérie entravent le prélèvement de la cornée qui repose sur le facteur temps, a indiqué le Pr Nouri, précisant que le prélèvement doit se faire durant les 8 heures qui suivent le décès.