Des milliers d'étudiants manifestaient dimanche au Caire pour réclamer le retour du président destitué par l'armée Mohamed Morsi, "forçant" les forces de l'ordre à utiliser des gaz lacrymogènes pour les disperser, ont affirmé des sources officielles. Des milliers d'étudiants manifestaient dimanche au Caire pour réclamer le retour du président destitué par l'armée Mohamed Morsi, "forçant" les forces de l'ordre à utiliser des gaz lacrymogènes pour les disperser, ont affirmé des sources officielles. "Plus de 3.000 étudiants de l'Université d'Al-Azhar ont manifesté et bloqué la route Al-Nasr", scandant des slogans hostiles aux forces de l'ordre et leur lançant des pierres, "forçant les troupes à utiliser des gaz lacrymogènes pour les disperser", a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Une source médicale a affirmé que ces heurts aux abords de l'institution islamique, l'une des principales universités d'étude de l'islam, n'avaient fait aucun blessé. Des responsables des services de sécurité ont également fait état d'accrochages aux abords de l'Université du Caire entre étudiants hostiles et partisans des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi. Depuis la destitution de M. Morsi le 3 juillet, ses partisans manifestent régulièrement pour réclamer son retour au pouvoir mais la mobilisation peine à perdurer face à la répression implacable menée par les nouvelles autorités installées par l'armée. "Plus de 3.000 étudiants de l'Université d'Al-Azhar ont manifesté et bloqué la route Al-Nasr", scandant des slogans hostiles aux forces de l'ordre et leur lançant des pierres, "forçant les troupes à utiliser des gaz lacrymogènes pour les disperser", a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Une source médicale a affirmé que ces heurts aux abords de l'institution islamique, l'une des principales universités d'étude de l'islam, n'avaient fait aucun blessé. Des responsables des services de sécurité ont également fait état d'accrochages aux abords de l'Université du Caire entre étudiants hostiles et partisans des Frères musulmans, la confrérie de M. Morsi. Depuis la destitution de M. Morsi le 3 juillet, ses partisans manifestent régulièrement pour réclamer son retour au pouvoir mais la mobilisation peine à perdurer face à la répression implacable menée par les nouvelles autorités installées par l'armée.