Le cancer en Algérie est ravageur. Chaque année une moyenne de 4500 décès est enregistrée et 45.000 nouveaux cas sont évalués avec des symptômes parfois graves. Il existe une 20 de types de cancers où la prévalence est surtout celle des cancers de colon, les reins, le sein. Le recours à la chimiothérapie parait la seule alternative faute d'autres moyens de soin palliatifs. Le cancer en Algérie est ravageur. Chaque année une moyenne de 4500 décès est enregistrée et 45.000 nouveaux cas sont évalués avec des symptômes parfois graves. Il existe une 20 de types de cancers où la prévalence est surtout celle des cancers de colon, les reins, le sein. Le recours à la chimiothérapie parait la seule alternative faute d'autres moyens de soin palliatifs. Le Premier ministre Sellal a indiqué jeudi que «l'Etat dépensait 35 milliards de DA pour le traitement de la chimiothérapie» en ajoutant que « l'Etat peut consacrer jusqu'à 50 milliards de DA» dans les années à venir. Le Premier ministre reconnaît « qu'il est impossible pour l'Etat de prendre en charge le malade à 25.000 euros » pour les soins de cancer. Mais sans aucune suite car les 22 centres de soins de cancer à l'échelle nationale ne suffisent plus à endiguer cette pathologie qui voit l'indice de décès augmenter chaque année. Le seul projet retenu dans ce cadre est la mise en place prochaine d'un institut national de lutte de cancer qui sera implanté à Oran. Mais le drame fait que certains types de cancers nécessitent une logistique médicale lourde et des équipements adéquats. Cela va sans dire que les infrastructures selon beaucoup de spécialistes en oncologie ne répondent plus aux normes. Le centre Pierre et Marie Curie d'Alger ne peut contenir tous les malades souffrants qui doivent impérativement avoir des séances de radiothérapie. Souvent les rendez-vous sont décalés à des mois pour une séance de chimiothérapie. L'Algérie enregistre ainsi un retard dans la prise en charge de ces pathologies chroniques avec très peu de spécialistes en oncologie et des chirurgiens qui se comptent sur le bout des doigts. C'est à cet effet que le Pr Zitouni avait remis un rapport au président de la République pour un état des lieux de la situation des malades du cancer et éventuellement des recommandations de spécialistes cliniciens pour avoir une vision globale de l'avenir. La situation fait que des projets sont en cours en matière de prise en charge des malades atteints de cancers bénins. Mais il reste que l'Algérie manque d'usines de production de médicaments liés au traitement de tous types de cancers. Un début de solution serait envisageable avec un grand laboratoire étranger pour une usine de production mais la date ne serait pas encore révélée. En tout état de cause, pour le Pr Bouzid qui est président de la société algérienne d'oncologie, il y a un début de solution dans la prise en charge pour le malade. « Le processus d'installation des équipements dans les centres anti-cancer est en cours » mais il appelle en même temps « à optimiser les moyens en affectant un personnel qualifié dans les différentes régions du pays ». En attendant, l'Algérie n'a d'autres choix que de recourir à l'importation de certains médicaments anti-cancer avec des coûts exorbitants. Le Premier ministre Sellal a indiqué jeudi que «l'Etat dépensait 35 milliards de DA pour le traitement de la chimiothérapie» en ajoutant que « l'Etat peut consacrer jusqu'à 50 milliards de DA» dans les années à venir. Le Premier ministre reconnaît « qu'il est impossible pour l'Etat de prendre en charge le malade à 25.000 euros » pour les soins de cancer. Mais sans aucune suite car les 22 centres de soins de cancer à l'échelle nationale ne suffisent plus à endiguer cette pathologie qui voit l'indice de décès augmenter chaque année. Le seul projet retenu dans ce cadre est la mise en place prochaine d'un institut national de lutte de cancer qui sera implanté à Oran. Mais le drame fait que certains types de cancers nécessitent une logistique médicale lourde et des équipements adéquats. Cela va sans dire que les infrastructures selon beaucoup de spécialistes en oncologie ne répondent plus aux normes. Le centre Pierre et Marie Curie d'Alger ne peut contenir tous les malades souffrants qui doivent impérativement avoir des séances de radiothérapie. Souvent les rendez-vous sont décalés à des mois pour une séance de chimiothérapie. L'Algérie enregistre ainsi un retard dans la prise en charge de ces pathologies chroniques avec très peu de spécialistes en oncologie et des chirurgiens qui se comptent sur le bout des doigts. C'est à cet effet que le Pr Zitouni avait remis un rapport au président de la République pour un état des lieux de la situation des malades du cancer et éventuellement des recommandations de spécialistes cliniciens pour avoir une vision globale de l'avenir. La situation fait que des projets sont en cours en matière de prise en charge des malades atteints de cancers bénins. Mais il reste que l'Algérie manque d'usines de production de médicaments liés au traitement de tous types de cancers. Un début de solution serait envisageable avec un grand laboratoire étranger pour une usine de production mais la date ne serait pas encore révélée. En tout état de cause, pour le Pr Bouzid qui est président de la société algérienne d'oncologie, il y a un début de solution dans la prise en charge pour le malade. « Le processus d'installation des équipements dans les centres anti-cancer est en cours » mais il appelle en même temps « à optimiser les moyens en affectant un personnel qualifié dans les différentes régions du pays ». En attendant, l'Algérie n'a d'autres choix que de recourir à l'importation de certains médicaments anti-cancer avec des coûts exorbitants.