Angela Merkel est probablement sur écoute depuis plus de dix ans, a révélé ce week-end la presse allemande, et Barack Obama le savait. Un espionnage économique plus que politique, selon Eric Filiol, expert en sécurité informatique, interrogé par 20 Minutes... Angela Merkel est probablement sur écoute depuis plus de dix ans, a révélé ce week-end la presse allemande, et Barack Obama le savait. Un espionnage économique plus que politique, selon Eric Filiol, expert en sécurité informatique, interrogé par 20 Minutes... Nouvelles révélations de la presse allemande sur les espionnages américains ce dimanche : Barack Obama savait depuis 2010 que le portable de la chancelière allemande Angela Merkel était sur écoute. La NSA aurait visé, de 2002 au mois de juin dernier, le téléphone qu'elle utilise pour communiquer avec son parti, la CDU, ainsi que son appareil crypté officiel, précise Bild. Pour le quotidien allemand, Barack Obama tenait être personnellement informé en détails sur celle qui a joué un rôle décisif dans la crise de la dette de l'eurozone. L'expert en sécurité informatique et ancien membre des services d'espionnage français Eric Filiol n'y voit pas d'autre raison : « Le maître mot, c'est la finance », résume-t-il. « Quand Merkel prend une décision, elle a le pouvoir économique en Europe. Si elle évoque Airbus ou Boeing au détour d'une conversation, c'est d'une importance capitale. » Angela Merkel, qui a déclaré la semaine dernière que « l'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout », était-elle au courant ? « Elle s'en doutait », estime l'expert qui confirme que l'espionnage américain est un secret de polichinelle : « Ecouter est aujourd'hui une obligation. Mais elle a probablement été choquée du manque d'éthique : on peut écouter ses services, sans l'écouter elle en tant que personne privée. » « Je pense que l'essentiel n'est pas sorti », soupçonne encore l'ancien des services d'espionnage français qui redoute que cet espionnage aille « au-delà de ce qu'on imagine », et s'étonne que les dirigeants européens tardent tant à réagir. Nouvelles révélations de la presse allemande sur les espionnages américains ce dimanche : Barack Obama savait depuis 2010 que le portable de la chancelière allemande Angela Merkel était sur écoute. La NSA aurait visé, de 2002 au mois de juin dernier, le téléphone qu'elle utilise pour communiquer avec son parti, la CDU, ainsi que son appareil crypté officiel, précise Bild. Pour le quotidien allemand, Barack Obama tenait être personnellement informé en détails sur celle qui a joué un rôle décisif dans la crise de la dette de l'eurozone. L'expert en sécurité informatique et ancien membre des services d'espionnage français Eric Filiol n'y voit pas d'autre raison : « Le maître mot, c'est la finance », résume-t-il. « Quand Merkel prend une décision, elle a le pouvoir économique en Europe. Si elle évoque Airbus ou Boeing au détour d'une conversation, c'est d'une importance capitale. » Angela Merkel, qui a déclaré la semaine dernière que « l'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout », était-elle au courant ? « Elle s'en doutait », estime l'expert qui confirme que l'espionnage américain est un secret de polichinelle : « Ecouter est aujourd'hui une obligation. Mais elle a probablement été choquée du manque d'éthique : on peut écouter ses services, sans l'écouter elle en tant que personne privée. » « Je pense que l'essentiel n'est pas sorti », soupçonne encore l'ancien des services d'espionnage français qui redoute que cet espionnage aille « au-delà de ce qu'on imagine », et s'étonne que les dirigeants européens tardent tant à réagir.