En rappelant son ambassadeur à Alger pour « consultation », le royaume du Maroc, qui revient à d'anciennes pratiques faites de manipulations, de provocations et de fuite en avant, ravive de nouveau la tension dans ses relations avec son voisin de l'est. Et encore une fois c'est l'affaire de décolonisation du Sahara occidental qui a servi de prétexte au palais royal pour agir de la sorte. En rappelant son ambassadeur à Alger pour « consultation », le royaume du Maroc, qui revient à d'anciennes pratiques faites de manipulations, de provocations et de fuite en avant, ravive de nouveau la tension dans ses relations avec son voisin de l'est. Et encore une fois c'est l'affaire de décolonisation du Sahara occidental qui a servi de prétexte au palais royal pour agir de la sorte. Les déboires de Rabat dans cet épineux dossier sont toujours imputés à l'Algérie, dont la position est pourtant constante depuis 1975 et n'a pas changé d'un iota. Ce que d'ailleurs n'a pas manqué de rappeler le ministère algérien des Affaires étrangères dans le communiqué rendu public jeudi en réaction à l'attitude marocaine. Le Maroc a, pour rappel, réagi au discours du président Bouteflika, lu à Abuja lundi dernier par le ministre de la Justice, Tayeb Louh, et dans lequel le chef de l'Etat réclamait la mise en place d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental. « Cette décision injustifiée constitue une escalade malencontreuse qui s'appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l'Algérie dont les positions de principe sur les questions régionales et internationales ne sont susceptibles d'aucune remise en cause, sous l'effet d'interférences étrangères » note, en effet, le communiqué du MAE. Pour le MAE, ainsi, « la position de principe de l'Algérie sur le nécessaire parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, n'a jamais varié et le discours prononcé à Abuja par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, ne fait que rappeler la constance de cette position, qui est non seulement connue mais est largement soutenue par l'Union africaine, le Parlement européen ainsi que par de nombreux autres acteurs internationaux ». Le communiqué considère, en outre, que la « campagne ininterrompue de dénigrement de l'Algérie, menée avec acharnement par une partie de la classe politique marocaine, relayée et amplifiée par les médias publics de ce pays », comme « contraire aux relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays ». « Cette campagne préméditée et cette escalade procèdent manifestement de la pratique connue, visant à la bilatéralisation d'une question qui relève de la responsabilité des Nations unies » soutient encore le MAE, qui évite soigneusement de tomber dans le jeu du Maroc puisqu'il n'est pas question de rappeler l'ambassadeur d'Algérie à Rabat. C'est sans doute ce que cherchait le Palais royal à travers cette « escalade ». L'Algérie, qui « maintient en place » l'ensemble de ses missions diplomatiques et consulaires au Maroc, ainsi que les chefs desdites missions qui poursuivent normalement leurs activités, forme le ferme espoir que « cet épisode malheureux dans le cours des relations algéro-marocaines, pourra être contenu dans sa juste dimension et être rapidement dépassé ». Le ministère marocain des Affaires étrangères a justifié sa décision par « la multiplication des actes de provocations et d'hostilités de l'Algérie à l'égard du royaume, notamment s'agissant du différend régional au sujet du Sahara marocain(...) plus particulièrement, le message adressé, le 28 octobre, par le Président algérien à une réunion, à Abuja, d'une nébuleuse hostile au Maroc illustre cette volonté délibérée d'escalade et confirme cette démarche de blocage et de maintien du statu quo ». Le Maroc estime que le contenu du message du président Bouteflika est « provocateur et les termes foncièrement agressifs de ce message émanant, de surcroît, de la plus haute autorité du pays, reflète clairement la posture de l'Algérie en tant que partie prenante à ce différend et dévoile sans équivoque sa véritable stratégie fondée sur l'instrumentalisation politique de la noble cause des droits de l'Homme ». L'Algérie est aussi accusée de « s'évertuer à multiplier les manœuvres de diversion contreproductives » alors que, ajoute le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères , elle aurait dû « s'investir de manière positive et constructive dans la recherche de la solution politique de compromis ». Et d'ajouter que « ces actes regrettables et récurrents vont à l'encontre de la volonté sincère du Maroc d'instaurer des relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage avec l'Algérie, afin de favoriser l'intégration maghrébine et de relever les défis multiples auxquels fait face la région ». Les déboires de Rabat dans cet épineux dossier sont toujours imputés à l'Algérie, dont la position est pourtant constante depuis 1975 et n'a pas changé d'un iota. Ce que d'ailleurs n'a pas manqué de rappeler le ministère algérien des Affaires étrangères dans le communiqué rendu public jeudi en réaction à l'attitude marocaine. Le Maroc a, pour rappel, réagi au discours du président Bouteflika, lu à Abuja lundi dernier par le ministre de la Justice, Tayeb Louh, et dans lequel le chef de l'Etat réclamait la mise en place d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental. « Cette décision injustifiée constitue une escalade malencontreuse qui s'appuie sur des motifs fallacieux et attentatoires à la souveraineté de l'Algérie dont les positions de principe sur les questions régionales et internationales ne sont susceptibles d'aucune remise en cause, sous l'effet d'interférences étrangères » note, en effet, le communiqué du MAE. Pour le MAE, ainsi, « la position de principe de l'Algérie sur le nécessaire parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental, n'a jamais varié et le discours prononcé à Abuja par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, ne fait que rappeler la constance de cette position, qui est non seulement connue mais est largement soutenue par l'Union africaine, le Parlement européen ainsi que par de nombreux autres acteurs internationaux ». Le communiqué considère, en outre, que la « campagne ininterrompue de dénigrement de l'Algérie, menée avec acharnement par une partie de la classe politique marocaine, relayée et amplifiée par les médias publics de ce pays », comme « contraire aux relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage entre les deux pays ». « Cette campagne préméditée et cette escalade procèdent manifestement de la pratique connue, visant à la bilatéralisation d'une question qui relève de la responsabilité des Nations unies » soutient encore le MAE, qui évite soigneusement de tomber dans le jeu du Maroc puisqu'il n'est pas question de rappeler l'ambassadeur d'Algérie à Rabat. C'est sans doute ce que cherchait le Palais royal à travers cette « escalade ». L'Algérie, qui « maintient en place » l'ensemble de ses missions diplomatiques et consulaires au Maroc, ainsi que les chefs desdites missions qui poursuivent normalement leurs activités, forme le ferme espoir que « cet épisode malheureux dans le cours des relations algéro-marocaines, pourra être contenu dans sa juste dimension et être rapidement dépassé ». Le ministère marocain des Affaires étrangères a justifié sa décision par « la multiplication des actes de provocations et d'hostilités de l'Algérie à l'égard du royaume, notamment s'agissant du différend régional au sujet du Sahara marocain(...) plus particulièrement, le message adressé, le 28 octobre, par le Président algérien à une réunion, à Abuja, d'une nébuleuse hostile au Maroc illustre cette volonté délibérée d'escalade et confirme cette démarche de blocage et de maintien du statu quo ». Le Maroc estime que le contenu du message du président Bouteflika est « provocateur et les termes foncièrement agressifs de ce message émanant, de surcroît, de la plus haute autorité du pays, reflète clairement la posture de l'Algérie en tant que partie prenante à ce différend et dévoile sans équivoque sa véritable stratégie fondée sur l'instrumentalisation politique de la noble cause des droits de l'Homme ». L'Algérie est aussi accusée de « s'évertuer à multiplier les manœuvres de diversion contreproductives » alors que, ajoute le communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères , elle aurait dû « s'investir de manière positive et constructive dans la recherche de la solution politique de compromis ». Et d'ajouter que « ces actes regrettables et récurrents vont à l'encontre de la volonté sincère du Maroc d'instaurer des relations de fraternité, de coopération et de bon voisinage avec l'Algérie, afin de favoriser l'intégration maghrébine et de relever les défis multiples auxquels fait face la région ».