L'Algérie devrait réduire sa production pétrolière afin de préserver ses réserves d'hydrocarbures aux générations futures, ont estimé des experts participants à la Convention du Front des forces socialistes sur l'énergie. L'Algérie devrait réduire sa production pétrolière afin de préserver ses réserves d'hydrocarbures aux générations futures, ont estimé des experts participants à la Convention du Front des forces socialistes sur l'énergie. Selon des estimations citées par l'ancien P-DG de Sonatrach, l'Algérie a consommé les deux tiers de ses réserves pétrolières récupérables et plus de la moitié de ses réserves de gaz naturel. "Un tel degré d'épuisement des ressources qui a conduit à une baisse de la production ces dernières années nous imposent la mise en œuvre de mesures radicales, dont l'intensification de l'exploration et la maîtrise de la consommation nationale", a-t-il préconisé. A ce titre, l'ancien ministre de l'Energie a recommandé de plafonner la production pétrolière à un niveau qui permet le financement de l'économie. Ce niveau de production nécessaire au développement de l'économie doit être discuté et faire objet d'un consensus entre tous les acteurs et institutions du secteur. La préservation des réserves d'hydrocarbures prônée par plusieurs pays pétroliers comme la Norvège obéit au besoin d'assurer une disponibilité de l'énergie aux Algériens et une sécurité énergétique aux générations futures, a-t-il expliqué. Abondant dans le même sens, l'expert pétrolier Chems Eddine Chitour a soutenu que l'Algérie "ne peut acheter la paix sociale en continuant" à pomper le maximum pour augmenter ses recettes. "Faut-il stocker des dollars ou de l'énergie", s'est interrogé ce professeur des universités qui évoque le mauvais choix de cumuler des réserves de changes, générées par la rente pétrolière, des placements qui risquent de s'effriter si le dollar perdait davantage de sa valeur, selon lui. Il considère que les réserves récupérables de pétrole doivent "exclusivement" servir à satisfaire la demande énergétique nationale en premier lieu. Ce à quoi Ahmed Mecheraoui, conseiller auprès du ministre de l'Energie, a répliqué en affirmant que cette préoccupation a été prise en charge par le gouvernement dans la nouvelle loi sur les hydrocarbures. La satisfaction du marché national est assurée par cette nouvelle loi qui oblige les partenaires de Sonatrach à céder leurs parts de production pétrolière au groupe algérien si l'Algérie éprouve des difficultés d'approvisionnement, a-t-il expliqué aux participants présents à cette rencontre initiée par le FFS, en vue d'ouvrir un débat transparent sur l'avenir du secteur énergétique algérien. Selon des estimations citées par l'ancien P-DG de Sonatrach, l'Algérie a consommé les deux tiers de ses réserves pétrolières récupérables et plus de la moitié de ses réserves de gaz naturel. "Un tel degré d'épuisement des ressources qui a conduit à une baisse de la production ces dernières années nous imposent la mise en œuvre de mesures radicales, dont l'intensification de l'exploration et la maîtrise de la consommation nationale", a-t-il préconisé. A ce titre, l'ancien ministre de l'Energie a recommandé de plafonner la production pétrolière à un niveau qui permet le financement de l'économie. Ce niveau de production nécessaire au développement de l'économie doit être discuté et faire objet d'un consensus entre tous les acteurs et institutions du secteur. La préservation des réserves d'hydrocarbures prônée par plusieurs pays pétroliers comme la Norvège obéit au besoin d'assurer une disponibilité de l'énergie aux Algériens et une sécurité énergétique aux générations futures, a-t-il expliqué. Abondant dans le même sens, l'expert pétrolier Chems Eddine Chitour a soutenu que l'Algérie "ne peut acheter la paix sociale en continuant" à pomper le maximum pour augmenter ses recettes. "Faut-il stocker des dollars ou de l'énergie", s'est interrogé ce professeur des universités qui évoque le mauvais choix de cumuler des réserves de changes, générées par la rente pétrolière, des placements qui risquent de s'effriter si le dollar perdait davantage de sa valeur, selon lui. Il considère que les réserves récupérables de pétrole doivent "exclusivement" servir à satisfaire la demande énergétique nationale en premier lieu. Ce à quoi Ahmed Mecheraoui, conseiller auprès du ministre de l'Energie, a répliqué en affirmant que cette préoccupation a été prise en charge par le gouvernement dans la nouvelle loi sur les hydrocarbures. La satisfaction du marché national est assurée par cette nouvelle loi qui oblige les partenaires de Sonatrach à céder leurs parts de production pétrolière au groupe algérien si l'Algérie éprouve des difficultés d'approvisionnement, a-t-il expliqué aux participants présents à cette rencontre initiée par le FFS, en vue d'ouvrir un débat transparent sur l'avenir du secteur énergétique algérien.