La capitale a été une fois de plus paralysée hier par la grève des travailleurs de l'Entreprise publique de transport urbain et suburbain d'Alger et de ses environs (Etusa). Pour la énième fois les travailleurs ont déclenché un mouvement de protestation demandant le paiement de leur salaire du mois d'octobre. Pour l'un des protestataires, « la situation est intolérable. La capitale a été une fois de plus paralysée hier par la grève des travailleurs de l'Entreprise publique de transport urbain et suburbain d'Alger et de ses environs (Etusa). Pour la énième fois les travailleurs ont déclenché un mouvement de protestation demandant le paiement de leur salaire du mois d'octobre. Pour l'un des protestataires, « la situation est intolérable. Le mois passé déjà nous avons eu huit jours de retard, pour le mois de septembre nous sommes au douzième jour du mois de novembre et nous n'avons pas encore reçu notre salaire du mois d'octobre ». De son côté, l'Etusa tient à rassurer ses travailleurs qui ont entamé depuis 6 h du matin une grève pour réclamer la paie du mois d'octobre, que celle-ci a été virée ce matin, a appris l'APS auprès de cette entreprise. « Nous tenons à rassurer les travailleurs que la paie du mois d'octobre a été virée ce matin. Par conséquent, nous leur demandons de rejoindre leurs postes de travail », a déclaré Samira Djaâfri chargé de communication de l'Etusa. Elle a rappelé que les travailleurs percevaient, auparavant, leur paie les 22 et 23 de chaque mois, mais que cette date a été revue et les salaires sont virés actuellement le 10 de chaque mois. De leur côté, les travailleurs grévistes rencontrés devant les arrêts de bus de la place du 1er-Mai (Alger-Centre) ont confirmé l'arrêt du travail et affiché leur obstination à ne pas regagner leurs postes avant de percevoir leur salaire. D'autres revendications figurent parmi par le retard observé dans le paiement des salaires, les travailleurs protestent contre la suspension du bureau du syndicat d'entreprise de l'Etusa depuis le 13 octobre par l'union de wilaya d'Alger. Cette situation semble perdurer d'autant plus que les travailleurs déclarent ne pas avoir reçu la prime des deux jours de l'Aïd alors que durant le précédent mouvement de protestation, le directeur général de l'entreprise, Karim Yacine, avait appelé, dans un communiqué, les travailleurs à « faire preuve de sagesse », affirmant avoir « signé la décision d'attribution de la prime de l'Aïd aux travailleurs », en précisant que « toutes les dispositions ont été prises pour l'établissement des salaires du mois de septembre ». Auparavant les travailleurs rejetaient en bloc la réintégration de M. Krim au sein de l'entreprise, mais après la grève d'octobre ils affirment qu'« ils seront prêts à faire des concessions si ce dernier effectuait des changements positifs au sein de l'entreprise et en mettant fin aux maux qui gangrènent l'Etusa comme la hogra, l'inégalité, les licenciements abusifs et la corruption ». Reste que ce dernier mouvement de protestation a changé les données et les grévistes en colère rejettent encore une fois la réintégration de M. Krim pour « tous ses mensonges et les promesses non tenues, nous rejetons ce directeur car il a été placé illégalement à ce poste et qu'il n'a aucune volonté pour réglet tous ces problèmes ». Le mois passé déjà nous avons eu huit jours de retard, pour le mois de septembre nous sommes au douzième jour du mois de novembre et nous n'avons pas encore reçu notre salaire du mois d'octobre ». De son côté, l'Etusa tient à rassurer ses travailleurs qui ont entamé depuis 6 h du matin une grève pour réclamer la paie du mois d'octobre, que celle-ci a été virée ce matin, a appris l'APS auprès de cette entreprise. « Nous tenons à rassurer les travailleurs que la paie du mois d'octobre a été virée ce matin. Par conséquent, nous leur demandons de rejoindre leurs postes de travail », a déclaré Samira Djaâfri chargé de communication de l'Etusa. Elle a rappelé que les travailleurs percevaient, auparavant, leur paie les 22 et 23 de chaque mois, mais que cette date a été revue et les salaires sont virés actuellement le 10 de chaque mois. De leur côté, les travailleurs grévistes rencontrés devant les arrêts de bus de la place du 1er-Mai (Alger-Centre) ont confirmé l'arrêt du travail et affiché leur obstination à ne pas regagner leurs postes avant de percevoir leur salaire. D'autres revendications figurent parmi par le retard observé dans le paiement des salaires, les travailleurs protestent contre la suspension du bureau du syndicat d'entreprise de l'Etusa depuis le 13 octobre par l'union de wilaya d'Alger. Cette situation semble perdurer d'autant plus que les travailleurs déclarent ne pas avoir reçu la prime des deux jours de l'Aïd alors que durant le précédent mouvement de protestation, le directeur général de l'entreprise, Karim Yacine, avait appelé, dans un communiqué, les travailleurs à « faire preuve de sagesse », affirmant avoir « signé la décision d'attribution de la prime de l'Aïd aux travailleurs », en précisant que « toutes les dispositions ont été prises pour l'établissement des salaires du mois de septembre ». Auparavant les travailleurs rejetaient en bloc la réintégration de M. Krim au sein de l'entreprise, mais après la grève d'octobre ils affirment qu'« ils seront prêts à faire des concessions si ce dernier effectuait des changements positifs au sein de l'entreprise et en mettant fin aux maux qui gangrènent l'Etusa comme la hogra, l'inégalité, les licenciements abusifs et la corruption ». Reste que ce dernier mouvement de protestation a changé les données et les grévistes en colère rejettent encore une fois la réintégration de M. Krim pour « tous ses mensonges et les promesses non tenues, nous rejetons ce directeur car il a été placé illégalement à ce poste et qu'il n'a aucune volonté pour réglet tous ces problèmes ».