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Grand producteur et exportateur de haschich, le Maroc, un danger pour ses voisins L'ONUDC, le Département d'Etat US et l'OICS tirent la sonnette d'alarme
Ce qui était un secret de polichinelle vient de se révéler au grand jour. Ce n'est pas les voisins du Maroc qui dénoncent, mais c'est l'Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) qui l'affirme dans un nouveau rapport. Ce qui était un secret de polichinelle vient de se révéler au grand jour. Ce n'est pas les voisins du Maroc qui dénoncent, mais c'est l'Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC) qui l'affirme dans un nouveau rapport. Pour le président de l'ONUDC, Youri Fedotov, « la majeure partie de la drogue qui circule à l'échelle mondiale provient du Maroc suivi de l'Afghanistan ». Cette déclaration de M. Fedotov, faite devant la Commission des stupéfiants de l'Onu, à l'occasion de la Journée internationale contre le trafic et l'abus de drogues, illustre ainsi les inquiétudes et les préoccupations de l'organisation onusienne devant l'ampleur prise par la culture du cannabis dans le Royaume marocain. Ainsi, pour l'ONUDC, le Maroc, premier producteur et exportateur de cannabis au monde, constitue un danger pour le voisinage et les pays « vulnérables ». Outre ce danger pour ses voisins, le rapport révèle aussi que le royaume chérifien restait le principal producteur et fournisseur mondial de haschich (résine de cannabis) et qu'il est le pourvoyeur de la majorité de cette drogue saisie en Europe. L'ONUDC a établi ce nouveau rapport pour le soumettre à la 48e session de sa commission chargée de la question du trafic de drogue dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, qui se réunira le 25 novembre en cours à Vienne (siège de l'ONUDC). Selon cet organisme de l'ONU, « le Maroc reste le plus grand producteur mondial de résine de cannabis ». Le rapport de l'ONUDC insiste sur le fait que malgré la politique d'éradication engagée, depuis quelques années, par les autorités marocaines sous la pression des pays européens, la surface des champs réservés au cannabis au Maroc reste la plus importante mondialement avec 47.500 hectares spécifiques à cette culture illicite (contre 12.000 ha en Afghanistan). Ces chiffres sont donnés avec réserves par les experts de l'organisme de l'Onu qui notent ces données sur les superficies cultivées de cannabis avaient été communiquées par le gouvernement marocain. L'ONUDC n'a plus été autorisée par le Maroc à effectuer une enquête sur le terrain depuis 2005 lorsqu'elle avait alors évalué cette superficie à 72.500 hectares. Par ailleurs, ce rapport de l'ONU note que le flux de trafic du haschich produit au Maroc va, entre autres, vers l'Europe à travers l'Espagne principalement et c'est dans ce pays que la plus grosse saisie annuelle de résine de cannabis a eu lieu pour une quantité globale de 356 tonnes, soit plus de 6 fois la quantité de résine de cannabis saisie dans n'importe quel autre pays en Europe. Une menace qui pèse sur le pays ibérique, lequel joue un « grand rôle » pour tenter d'empêcher le trafic de résine de cannabis vers les autres pays européens, et ce, « en raison de sa proximité géographique avec le Maroc qui est connu pour être un pourvoyeur de résine de cannabis». Ce rapport vient après celui publié par le même organisme onusien en juin dernier dans lequel il avait déjà listé le Maroc comme principal producteur de haschich et dans lequel il avait alors mis en garde la communauté internationale contre l'impact des drogues sur les ''pays vulnérables'' et prévenu que le marché de la drogue est l'un des principaux facteurs qui continuent d'alimenter « l'instabilité économique et politique » autour du monde. De son côté, le département d'Etat américain, ne cesse de tirer, de son côté, la sonnette d'alarme quant aux dangers de la drogue provenant du Royaume marocain. Dans son rapport pour l'année en cours portant sur la stratégie de contrôle internationale des narcotiques, le département d'Etat américain souligne, notamment, que la culture de cannabis au Maroc, demeurait « une culture de rente importante ». C'est dans ce sens que ce rapport révèle, en substance, que la culture de cannabis représente 3,1% du PIB agricole du Royaume marocain, assure des revenus à 800.000 Marocains et affirme, par ailleurs, que « la corruption de la police et le laxisme tacite dans l'application des lois contre ce fléau demeurent un problème au Maroc ». Pour sa part, l'Organisation internationale de contrôle de stupéfiants (OICS) a fait part, dans son rapport, que « 72% de la quantité de totale de résine de cannabis saisie par les autorités douanières dans le Monde en 2011 provenaient du Maroc ». Une quantité revue à la hausse pour les années 2012 et 2013, selon la majorité des organismes internationaux en charge des questions de lutte contre le trafic de drogues. Il est à rappeler que l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT) a fait part de la saisie en Algérie, durant le premier semestre 2013, de 78 tonnes de kif traité, dont la grande partie provient de la bande frontalière Ouest, soit une hausse de l'ordre de 9 % par rapport à la même période de l'année passée. Pour le président de l'ONUDC, Youri Fedotov, « la majeure partie de la drogue qui circule à l'échelle mondiale provient du Maroc suivi de l'Afghanistan ». Cette déclaration de M. Fedotov, faite devant la Commission des stupéfiants de l'Onu, à l'occasion de la Journée internationale contre le trafic et l'abus de drogues, illustre ainsi les inquiétudes et les préoccupations de l'organisation onusienne devant l'ampleur prise par la culture du cannabis dans le Royaume marocain. Ainsi, pour l'ONUDC, le Maroc, premier producteur et exportateur de cannabis au monde, constitue un danger pour le voisinage et les pays « vulnérables ». Outre ce danger pour ses voisins, le rapport révèle aussi que le royaume chérifien restait le principal producteur et fournisseur mondial de haschich (résine de cannabis) et qu'il est le pourvoyeur de la majorité de cette drogue saisie en Europe. L'ONUDC a établi ce nouveau rapport pour le soumettre à la 48e session de sa commission chargée de la question du trafic de drogue dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, qui se réunira le 25 novembre en cours à Vienne (siège de l'ONUDC). Selon cet organisme de l'ONU, « le Maroc reste le plus grand producteur mondial de résine de cannabis ». Le rapport de l'ONUDC insiste sur le fait que malgré la politique d'éradication engagée, depuis quelques années, par les autorités marocaines sous la pression des pays européens, la surface des champs réservés au cannabis au Maroc reste la plus importante mondialement avec 47.500 hectares spécifiques à cette culture illicite (contre 12.000 ha en Afghanistan). Ces chiffres sont donnés avec réserves par les experts de l'organisme de l'Onu qui notent ces données sur les superficies cultivées de cannabis avaient été communiquées par le gouvernement marocain. L'ONUDC n'a plus été autorisée par le Maroc à effectuer une enquête sur le terrain depuis 2005 lorsqu'elle avait alors évalué cette superficie à 72.500 hectares. Par ailleurs, ce rapport de l'ONU note que le flux de trafic du haschich produit au Maroc va, entre autres, vers l'Europe à travers l'Espagne principalement et c'est dans ce pays que la plus grosse saisie annuelle de résine de cannabis a eu lieu pour une quantité globale de 356 tonnes, soit plus de 6 fois la quantité de résine de cannabis saisie dans n'importe quel autre pays en Europe. Une menace qui pèse sur le pays ibérique, lequel joue un « grand rôle » pour tenter d'empêcher le trafic de résine de cannabis vers les autres pays européens, et ce, « en raison de sa proximité géographique avec le Maroc qui est connu pour être un pourvoyeur de résine de cannabis». Ce rapport vient après celui publié par le même organisme onusien en juin dernier dans lequel il avait déjà listé le Maroc comme principal producteur de haschich et dans lequel il avait alors mis en garde la communauté internationale contre l'impact des drogues sur les ''pays vulnérables'' et prévenu que le marché de la drogue est l'un des principaux facteurs qui continuent d'alimenter « l'instabilité économique et politique » autour du monde. De son côté, le département d'Etat américain, ne cesse de tirer, de son côté, la sonnette d'alarme quant aux dangers de la drogue provenant du Royaume marocain. Dans son rapport pour l'année en cours portant sur la stratégie de contrôle internationale des narcotiques, le département d'Etat américain souligne, notamment, que la culture de cannabis au Maroc, demeurait « une culture de rente importante ». C'est dans ce sens que ce rapport révèle, en substance, que la culture de cannabis représente 3,1% du PIB agricole du Royaume marocain, assure des revenus à 800.000 Marocains et affirme, par ailleurs, que « la corruption de la police et le laxisme tacite dans l'application des lois contre ce fléau demeurent un problème au Maroc ». Pour sa part, l'Organisation internationale de contrôle de stupéfiants (OICS) a fait part, dans son rapport, que « 72% de la quantité de totale de résine de cannabis saisie par les autorités douanières dans le Monde en 2011 provenaient du Maroc ». Une quantité revue à la hausse pour les années 2012 et 2013, selon la majorité des organismes internationaux en charge des questions de lutte contre le trafic de drogues. Il est à rappeler que l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT) a fait part de la saisie en Algérie, durant le premier semestre 2013, de 78 tonnes de kif traité, dont la grande partie provient de la bande frontalière Ouest, soit une hausse de l'ordre de 9 % par rapport à la même période de l'année passée.