Le comité central (CC) du parti du FLN a pris position en faveur d'un quatrième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Une position fort attendue car rares sont les observateurs qui auraient misé sur une tout autre position. Le comité central (CC) du parti du FLN a pris position en faveur d'un quatrième mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Une position fort attendue car rares sont les observateurs qui auraient misé sur une tout autre position. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, est ainsi fortement conforté lui qui, en prenant les devants il y a déjà quelques semaines, s'est attiré les foudres de certains cercles politiques, y compris ceux affiliés au FLN qui pensaient qu'il faisait cavalier seul et que le seul habilité à trancher cette question est, justement, le comité central. Voilà, maintenant, c'est chose faite. « Je propose au comité central à ce que le président Bouteflika soit le candidat du parti à la prochaine élection présidentielle de 2014 », a indiqué Amar Saïdani, hier, lors des travaux du comité central qui se sont tenus à l'hôtel Aurassi, à Alger. La réponse des membres du CC ne s'est pas faite attendre puisque toute la salle s'est alors levée pour applaudir cette proposition qui a, ainsi, été entérinée sur le champ. Une position qui a été confirmée plus tard par la déclaration politique qui a sanctionné les travaux de la session et dans laquelle il a été dit explicitement aussi que le candidat du parti aux prochaines élections est le président Bouteflika. « C'est cela la position officielle du parti. Bouteflika est notre candidat aux présidentielles. Cela devrait mettre finaux bavardages », a indiqué Saïdani lors d'un point de presse organisé après la fin des travaux. Ainsi donc 291 membres du comité central, soit plus des 2/3 de la composante de cette instance, présents hier ont fait hier de Abdelaziz Bouteflika le candidat du parti. Pourquoi Bouteflika, mais pas une autre personne ? Là aussi Amar Saïdani a, au cours de son allocation d'ouverture des travaux, donné les raisons de ce choix. « Il faut nous imposer ce choix parce que il s'est imposé à nous car le bilan de Bouteflika, sur tous les plans d'ailleurs, est positif » ajoutant qu'en plus de cela « que ce choix s'impose aussi parce que la Constitution permet au président d'être candidat ». Et à Saïdani, qui a nié parler au nom du chef de l'Etat, de critiquer tous ceux qui disent qu'un quatrième mandat c'est trop. Il citera à ce effet l'exemple du président américain Franklin Roosevelt, de Kamal Attaturk, du chancelier allemand Helmut Kohl. « Le cumul des mandats existe dans les démocraties et personne ne peut complexer le FLN ». Amar Saïdani, qui a indiqué que le parti est déjà en campagne pour la prochaine présidentielle, a aussi évoqué la nécessité de la révision constitutionnelle avant la tenue du scrutin présidentiel de 2014. A la fin des travaux Saïdani a proposé aux membres du comité central la liste des membres du bureau politique. Une liste adoptée à la majorité absolue puisque seulement 7 membres ont voté contre. Ainsi deux anciennes figures seulement ont préservé leurs places au sein de cette instance exécutive. Mohamed Alioui et Abdelkader Zahali étaient, en effet, membres du bureau politique du temps de Abdelaziz Belkhadem. Les 13 autres membres choisis par Saidani sont Saïd Bouhadja, un revenant, Sadek Bouguetaya, Mustapha Maazouzi, Ali Merabet, Mustapha Bechtri, Mustapha Boualègue, Benhamadi Moussa, l'ex-ministre des TIC, Kada Benaouda, Ahmed Boumehdi, Assas Rachid, Bedaida Saïd et Hadjouj Abdelkader. Yamina Mouftali est la seule femme à siéger au bureau politique. Le secrétaire général du vieux parti, Amar Saïdani, est ainsi fortement conforté lui qui, en prenant les devants il y a déjà quelques semaines, s'est attiré les foudres de certains cercles politiques, y compris ceux affiliés au FLN qui pensaient qu'il faisait cavalier seul et que le seul habilité à trancher cette question est, justement, le comité central. Voilà, maintenant, c'est chose faite. « Je propose au comité central à ce que le président Bouteflika soit le candidat du parti à la prochaine élection présidentielle de 2014 », a indiqué Amar Saïdani, hier, lors des travaux du comité central qui se sont tenus à l'hôtel Aurassi, à Alger. La réponse des membres du CC ne s'est pas faite attendre puisque toute la salle s'est alors levée pour applaudir cette proposition qui a, ainsi, été entérinée sur le champ. Une position qui a été confirmée plus tard par la déclaration politique qui a sanctionné les travaux de la session et dans laquelle il a été dit explicitement aussi que le candidat du parti aux prochaines élections est le président Bouteflika. « C'est cela la position officielle du parti. Bouteflika est notre candidat aux présidentielles. Cela devrait mettre finaux bavardages », a indiqué Saïdani lors d'un point de presse organisé après la fin des travaux. Ainsi donc 291 membres du comité central, soit plus des 2/3 de la composante de cette instance, présents hier ont fait hier de Abdelaziz Bouteflika le candidat du parti. Pourquoi Bouteflika, mais pas une autre personne ? Là aussi Amar Saïdani a, au cours de son allocation d'ouverture des travaux, donné les raisons de ce choix. « Il faut nous imposer ce choix parce que il s'est imposé à nous car le bilan de Bouteflika, sur tous les plans d'ailleurs, est positif » ajoutant qu'en plus de cela « que ce choix s'impose aussi parce que la Constitution permet au président d'être candidat ». Et à Saïdani, qui a nié parler au nom du chef de l'Etat, de critiquer tous ceux qui disent qu'un quatrième mandat c'est trop. Il citera à ce effet l'exemple du président américain Franklin Roosevelt, de Kamal Attaturk, du chancelier allemand Helmut Kohl. « Le cumul des mandats existe dans les démocraties et personne ne peut complexer le FLN ». Amar Saïdani, qui a indiqué que le parti est déjà en campagne pour la prochaine présidentielle, a aussi évoqué la nécessité de la révision constitutionnelle avant la tenue du scrutin présidentiel de 2014. A la fin des travaux Saïdani a proposé aux membres du comité central la liste des membres du bureau politique. Une liste adoptée à la majorité absolue puisque seulement 7 membres ont voté contre. Ainsi deux anciennes figures seulement ont préservé leurs places au sein de cette instance exécutive. Mohamed Alioui et Abdelkader Zahali étaient, en effet, membres du bureau politique du temps de Abdelaziz Belkhadem. Les 13 autres membres choisis par Saidani sont Saïd Bouhadja, un revenant, Sadek Bouguetaya, Mustapha Maazouzi, Ali Merabet, Mustapha Bechtri, Mustapha Boualègue, Benhamadi Moussa, l'ex-ministre des TIC, Kada Benaouda, Ahmed Boumehdi, Assas Rachid, Bedaida Saïd et Hadjouj Abdelkader. Yamina Mouftali est la seule femme à siéger au bureau politique.