Le président iranien Hassan Rohani a exclu « à 100% » un démantèlement des installations nucléaires en Iran, après l'accord de Genève sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, dans une interview au Financial Times publiée vendredi 29 novembre. Le président iranien Hassan Rohani a exclu « à 100% » un démantèlement des installations nucléaires en Iran, après l'accord de Genève sur le programme nucléaire controversé de Téhéran, dans une interview au Financial Times publiée vendredi 29 novembre. De son côté, à Vienne, le représentant iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Reza Najafi, a estimé que la période de gel pendant six mois de certaines activités nucléaires iraniennes prévue par l'accord commencerait fin décembre ou début janvier. Dans cet entretien au Financial Times, Hassan Rohani a également suggéré que les relations entre Téhéran et Washington pourraient encore s'améliorer. « Les problèmes entre l'Iran et les Etats-Unis sont très compliqués et ne peuvent pas être résolus dans un court laps de temps. Malgré les complications, il y a eu une ouverture ces cent derniers jours, qui peut encore s'élargir », a-t-il estimé. Le groupe des 5+1 – Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne – a négocié un accord historique avec l'Iran dimanche à Genève, qui ouvre la voie à six mois de délicates tractations pour obtenir un accord « complet ». En contrepartie d'une suspension partielle des sanctions internationales qui étouffent son économie, Téhéran s'est engagé à cesser l'enrichissement d'uranium à plus de 5% pendant six mois, à suspendre la construction du réacteur à l'eau lourde d'Arak – qui pourrait produire du plutonium nécessaire à la fabrication d'une bombe nucléaire – et à accorder un accès accru des inspecteurs internationaux aux sites sensibles. De son côté, à Vienne, le représentant iranien auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Reza Najafi, a estimé que la période de gel pendant six mois de certaines activités nucléaires iraniennes prévue par l'accord commencerait fin décembre ou début janvier. Dans cet entretien au Financial Times, Hassan Rohani a également suggéré que les relations entre Téhéran et Washington pourraient encore s'améliorer. « Les problèmes entre l'Iran et les Etats-Unis sont très compliqués et ne peuvent pas être résolus dans un court laps de temps. Malgré les complications, il y a eu une ouverture ces cent derniers jours, qui peut encore s'élargir », a-t-il estimé. Le groupe des 5+1 – Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne – a négocié un accord historique avec l'Iran dimanche à Genève, qui ouvre la voie à six mois de délicates tractations pour obtenir un accord « complet ». En contrepartie d'une suspension partielle des sanctions internationales qui étouffent son économie, Téhéran s'est engagé à cesser l'enrichissement d'uranium à plus de 5% pendant six mois, à suspendre la construction du réacteur à l'eau lourde d'Arak – qui pourrait produire du plutonium nécessaire à la fabrication d'une bombe nucléaire – et à accorder un accès accru des inspecteurs internationaux aux sites sensibles.