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L'ornementation islamique entre symbolique et signification
Journée d'étude organisée par le musée national d'archéologie islamique de Tlemcen
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 12 - 2013

Les spécificités de l'art musulman en général et de l'ornementation en particulier ont été au centre d'une journée d'étude sur "L'ornementation islamique entre la symbolique et la signification" organisée lundi par le musée national d'archéologie islamique de Tlemcen.
Les spécificités de l'art musulman en général et de l'ornementation en particulier ont été au centre d'une journée d'étude sur "L'ornementation islamique entre la symbolique et la signification" organisée lundi par le musée national d'archéologie islamique de Tlemcen.
Les intervenants, des chercheurs et universitaires, ont souligné que le décorateur versé dans l'art islamique "donne un sens à toutes ses décorations" qu'on retrouve actuellement dans les mosquées et dans les lieux de culte, mais aussi dans les habits traditionnels ou autres produits artisanaux tels que les jarres. .
Moussaoui Abdelmalek, Bensenouci Ghouti et Embouazza Sarah ont indiqué, dans leurs communications, que la décoration et l'ornementation islamique "s'inspire en premier lieu du Coran et du Hadith, puis de l'environnement naturel dans lequel vit le décorateur qui donne un sens à ses ornements tout en transmettant des messages à portée civilisationnelle riche en symboles et en significations."
Les intervenants ont abordé, chacun dans sa communication, les aspects esthétiques de l'ornementation islamique qui se réfère aux valeurs spirituelles de la civilisation et aux règles religieuses et géométriques d'une précision inouïe. Fruit d'une longue recherche dans le domaine de l'ornementation islamique, la conférence de M. Moussaoui a traité des symboles architecturaux et des messages contenus dans les vestiges musulmans comme les minarets, les mosquées, les palais, les portes et heurtoirs des vieilles maisons de la Médina de Tlemcen.
A titre illustratif, le conférencier a montré à l'assistance une photographie d'un heurtoir, existant dans un lieu de culte à Tlemcen, constitué de symboles des religions monothéistes (islam, judaïsme et christianisme). Ce heurtoir qui comprend la croix, l'étoile de David et le croissant musulman symbolise, selon l'intervenant, une coexistence pacifique entre les religions à Tlemcen durant la période médiévale.
Pour sa part, la chercheuse Embouazza Sarah a fait, dans sa communication, une approche de l'ornementation musulmane dans l'architecture et dans les habits. Elle s'est longuement étalée sur de nombreuses similitudes utilisées par le décorateur des édifices, à l'instar des mosquées, et des tisserands qui utilisaient pratiquement les mêmes éléments, à savoir des versets coraniques, des feuilles d'arbres fruitiers comme l'olivier, le grenadier et le figuier.
Elle a tenté également une lecture des formes et des couleurs qui prédominent dans l'ornementation islamique, que ce soit dans l'architecture ou dans le costume, tout en précisant leurs symboliques, alors que l'universitaire Bensenouci Ghouti s'est penché, pour sa part, sur les aspects méthodologiques dans l'art musulman, en insistant sur ses approches scientifiques nécessaires à l'étude d'un tel domaine.
Les participants à cette rencontre ont été unanimes à dire que ce domaine reste encore vierge et qu'il faudrait intensifier les recherches et les études afin de cerner et d'élaborer une véritable théorie de l'art musulman avec tous ses contours, ses principes et ses valeurs esthétiques et scientifiques. Ils se sont en outre félicités du travail fourni par les responsables et animateurs du musée national d'archéologie islamique, de création récente, qui ont accueilli les chercheurs et universitaires et leur ont donné l'opportunité de s'exprimer sur un sujet qui reste vaste et non encore exploré en profondeur.
Les intervenants, des chercheurs et universitaires, ont souligné que le décorateur versé dans l'art islamique "donne un sens à toutes ses décorations" qu'on retrouve actuellement dans les mosquées et dans les lieux de culte, mais aussi dans les habits traditionnels ou autres produits artisanaux tels que les jarres. .
Moussaoui Abdelmalek, Bensenouci Ghouti et Embouazza Sarah ont indiqué, dans leurs communications, que la décoration et l'ornementation islamique "s'inspire en premier lieu du Coran et du Hadith, puis de l'environnement naturel dans lequel vit le décorateur qui donne un sens à ses ornements tout en transmettant des messages à portée civilisationnelle riche en symboles et en significations."
Les intervenants ont abordé, chacun dans sa communication, les aspects esthétiques de l'ornementation islamique qui se réfère aux valeurs spirituelles de la civilisation et aux règles religieuses et géométriques d'une précision inouïe. Fruit d'une longue recherche dans le domaine de l'ornementation islamique, la conférence de M. Moussaoui a traité des symboles architecturaux et des messages contenus dans les vestiges musulmans comme les minarets, les mosquées, les palais, les portes et heurtoirs des vieilles maisons de la Médina de Tlemcen.
A titre illustratif, le conférencier a montré à l'assistance une photographie d'un heurtoir, existant dans un lieu de culte à Tlemcen, constitué de symboles des religions monothéistes (islam, judaïsme et christianisme). Ce heurtoir qui comprend la croix, l'étoile de David et le croissant musulman symbolise, selon l'intervenant, une coexistence pacifique entre les religions à Tlemcen durant la période médiévale.
Pour sa part, la chercheuse Embouazza Sarah a fait, dans sa communication, une approche de l'ornementation musulmane dans l'architecture et dans les habits. Elle s'est longuement étalée sur de nombreuses similitudes utilisées par le décorateur des édifices, à l'instar des mosquées, et des tisserands qui utilisaient pratiquement les mêmes éléments, à savoir des versets coraniques, des feuilles d'arbres fruitiers comme l'olivier, le grenadier et le figuier.
Elle a tenté également une lecture des formes et des couleurs qui prédominent dans l'ornementation islamique, que ce soit dans l'architecture ou dans le costume, tout en précisant leurs symboliques, alors que l'universitaire Bensenouci Ghouti s'est penché, pour sa part, sur les aspects méthodologiques dans l'art musulman, en insistant sur ses approches scientifiques nécessaires à l'étude d'un tel domaine.
Les participants à cette rencontre ont été unanimes à dire que ce domaine reste encore vierge et qu'il faudrait intensifier les recherches et les études afin de cerner et d'élaborer une véritable théorie de l'art musulman avec tous ses contours, ses principes et ses valeurs esthétiques et scientifiques. Ils se sont en outre félicités du travail fourni par les responsables et animateurs du musée national d'archéologie islamique, de création récente, qui ont accueilli les chercheurs et universitaires et leur ont donné l'opportunité de s'exprimer sur un sujet qui reste vaste et non encore exploré en profondeur.


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