A 9 h 30, une violente explosion se fait entendre dans le centre de Beyrouth. Une colonne de fumée noire monte d'une des artères les plus fréquentées de la ville, à quelques pas du bâtiment du Parlement, proche du célèbre hôtel Phoenicia. Il s'agit d'une voiture piégée. A 9 h 30, une violente explosion se fait entendre dans le centre de Beyrouth. Une colonne de fumée noire monte d'une des artères les plus fréquentées de la ville, à quelques pas du bâtiment du Parlement, proche du célèbre hôtel Phoenicia. Il s'agit d'une voiture piégée. Elle visait Mohammad Chatah, membre du Courant du Futur, ancien ministre et ex conseiller de Saad Hariri.Cet attentat arrive dans le contexte de la guerre en Syrie. Le Liban subit de plein fouet les conséquences des luttes internes de son voisin, qui était aussi son occupant de 1990 à 2005. Mohammad Chatah : la ligne anti-bachar, Le Courant du Futur, est le parti politique de la famille Hariri. Rafic Hariri, l'ancien Premier ministre a été assassiné en 2005 lors d'un violent attentat commis dans le même quartier de Beyrouth. Suite à cet événement, une coalition de partis libanais ainsi qu'un large mouvement populaire ont mis fin à l'occupation syrienne le 14 mars 2005. La scène politique libanaise s'est alors divisée entre anti-syriens, dits du 14 mars, et les pro–syriens, dits du 8 mars, centrés autour du parti chiite Hezbollah. Elle visait Mohammad Chatah, membre du Courant du Futur, ancien ministre et ex conseiller de Saad Hariri.Cet attentat arrive dans le contexte de la guerre en Syrie. Le Liban subit de plein fouet les conséquences des luttes internes de son voisin, qui était aussi son occupant de 1990 à 2005. Mohammad Chatah : la ligne anti-bachar, Le Courant du Futur, est le parti politique de la famille Hariri. Rafic Hariri, l'ancien Premier ministre a été assassiné en 2005 lors d'un violent attentat commis dans le même quartier de Beyrouth. Suite à cet événement, une coalition de partis libanais ainsi qu'un large mouvement populaire ont mis fin à l'occupation syrienne le 14 mars 2005. La scène politique libanaise s'est alors divisée entre anti-syriens, dits du 14 mars, et les pro–syriens, dits du 8 mars, centrés autour du parti chiite Hezbollah.