Une bonne nouvelle pour les jeunes qui n'ont pas encore accompli leur service national. Un cadeau de fin d'année. Les prochaines recrues ne vont pas devoir "traîner leurs guêtres" durant plus de 9 mois dans une caserne. Une bonne nouvelle pour les jeunes qui n'ont pas encore accompli leur service national. Un cadeau de fin d'année. Les prochaines recrues ne vont pas devoir "traîner leurs guêtres" durant plus de 9 mois dans une caserne. Le service national sera réduit à 9 mois, selon le général-major Ali Akroum, directeur central de l'équipement au ministère de la Défense. Un projet de loi sera proposé au Parlement, prochainement, pour concrétiser cette réduction, selon cet officier supérieur de l'ANP qui s'exprimait, jeudi, en marge de la journée parlementaire, sur le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation des armées. Il était question depuis quelques temps d'«alléger» la durée du service national. De 18 mois, la durée du service national va passer à 12 mois. La nouvelle a été annoncée, récemment, par un autre officier supérieur de l'ANP, le général-major Mohamed Benbicha, en déplacement à Médéa. Finalement, la présence des jeunes sous les drapeaux sera beaucoup plus courte. Trois mois seront soustraits encore et le service national sera réduit à dispenser aux jeunes appelés les rudiments du savoir militaire indispensable à tout jeune Algérien. Selon le code de service national de 1974, le service militaire est obligatoire en Algérie pour tous les hommes âgés de 19 ans révolus. En 2002, sa durée a été réduite, passant de 2 ans à 18 mois. Le service national se réalise en deux temps, les 6 premiers mois sont consacrés à une formation militaire de base, tandis que les 12 suivants sont consacrés à des projets civils (administratifs, économiques ou sociaux). Il reste que de temps à autre, des opérations de « régularisations des insoumis » sont lancées. De nombreux jeunes qui répugnaient à rejoindre les casernes ont bénéficié des ces mesures tout en étant « bon pour le service national ». Principaux bénéficiaires: les jeunes gens âgés plus de 30 ans. De mars 2011 au 2 mai 2013, 90.193 citoyens algériens, dont 1604 résidant à l'étranger, âgés de 30 ans (ou plus) et n'ayant pas effectué leur service national, ont été régularisés. De 2002 à 2009, 349.441 hommes de 30 ans et plus ont été régularisés. Depuis le 31 décembre 2011, la dispense officielle des obligations de service national décidée par le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale a permis de systématiser le processus. Ainsi tout homme âgé de 30 ans et plus, n'ayant pas effectué son service militaire, peut régulariser sa situation auprès des autorités algérienne. Cette dispense s'applique aux Algériens vivant en Algérie comme à l'étranger. La durée du service national a fait «débat» depuis un certain temps. De nombreux jeunes gens verraient d'un bon œil l'instauration d'un service national facultatif. D'autres pencheraient plutôt pour l'instauration d'un service civil. Même les parlementaires y ont mis leur grain de sel. Certains d'entre-eux ont exprimé le souhait de voir la durée du service réduite à 9 mois. Alors que d'autres ont fait le choix de le voir proposer aux jeunes sur la base du volontariat. Il semble que l'ANP ait opté pour le réduire à 9 mois. Les raisons qui ont incitées l'ANP à « assouplir » le service national ? Elles sont nombreuses. Outre le coût élevé de la formation militaire et l'encombrement des casernes, il y a « les problèmes » qui empoisonnent la vie des jeunes qui n'ont pas accompli leur service national. Certains d'entre-eux n'avaient jamais reçu d'ordre d'appel et qui, parce qu'ils n'avaient pas de sursis ou de carte militaire, ne pouvaient se procurer des documents officiels et ne pouvaient pas non plus obtenir d'emploi. Un véritable dilemme pour ces jeunes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a certes levé, récemment, cette véritable épée de Damoclès suspendue sur la tête de milliers de jeunes. Toutefois, il reste que cette mesure est ambiguë. Le jeune peut déposer un dossier de demande d'emploi sans cette fameuse « position vis-à-vis du service national ». S'il est retenu, le jeune devrait cependant fournir ce document dans son dossier de recrutement. Autant dire que le jeune, qui s'est soustrait à l'obligation du service national, ne gagne rien au change. Retour à la case départ en attendant d'avoir atteint les trente ans et bénéficier de la « grâce » du président de la République. Le service national sera réduit à 9 mois, selon le général-major Ali Akroum, directeur central de l'équipement au ministère de la Défense. Un projet de loi sera proposé au Parlement, prochainement, pour concrétiser cette réduction, selon cet officier supérieur de l'ANP qui s'exprimait, jeudi, en marge de la journée parlementaire, sur le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation des armées. Il était question depuis quelques temps d'«alléger» la durée du service national. De 18 mois, la durée du service national va passer à 12 mois. La nouvelle a été annoncée, récemment, par un autre officier supérieur de l'ANP, le général-major Mohamed Benbicha, en déplacement à Médéa. Finalement, la présence des jeunes sous les drapeaux sera beaucoup plus courte. Trois mois seront soustraits encore et le service national sera réduit à dispenser aux jeunes appelés les rudiments du savoir militaire indispensable à tout jeune Algérien. Selon le code de service national de 1974, le service militaire est obligatoire en Algérie pour tous les hommes âgés de 19 ans révolus. En 2002, sa durée a été réduite, passant de 2 ans à 18 mois. Le service national se réalise en deux temps, les 6 premiers mois sont consacrés à une formation militaire de base, tandis que les 12 suivants sont consacrés à des projets civils (administratifs, économiques ou sociaux). Il reste que de temps à autre, des opérations de « régularisations des insoumis » sont lancées. De nombreux jeunes qui répugnaient à rejoindre les casernes ont bénéficié des ces mesures tout en étant « bon pour le service national ». Principaux bénéficiaires: les jeunes gens âgés plus de 30 ans. De mars 2011 au 2 mai 2013, 90.193 citoyens algériens, dont 1604 résidant à l'étranger, âgés de 30 ans (ou plus) et n'ayant pas effectué leur service national, ont été régularisés. De 2002 à 2009, 349.441 hommes de 30 ans et plus ont été régularisés. Depuis le 31 décembre 2011, la dispense officielle des obligations de service national décidée par le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale a permis de systématiser le processus. Ainsi tout homme âgé de 30 ans et plus, n'ayant pas effectué son service militaire, peut régulariser sa situation auprès des autorités algérienne. Cette dispense s'applique aux Algériens vivant en Algérie comme à l'étranger. La durée du service national a fait «débat» depuis un certain temps. De nombreux jeunes gens verraient d'un bon œil l'instauration d'un service national facultatif. D'autres pencheraient plutôt pour l'instauration d'un service civil. Même les parlementaires y ont mis leur grain de sel. Certains d'entre-eux ont exprimé le souhait de voir la durée du service réduite à 9 mois. Alors que d'autres ont fait le choix de le voir proposer aux jeunes sur la base du volontariat. Il semble que l'ANP ait opté pour le réduire à 9 mois. Les raisons qui ont incitées l'ANP à « assouplir » le service national ? Elles sont nombreuses. Outre le coût élevé de la formation militaire et l'encombrement des casernes, il y a « les problèmes » qui empoisonnent la vie des jeunes qui n'ont pas accompli leur service national. Certains d'entre-eux n'avaient jamais reçu d'ordre d'appel et qui, parce qu'ils n'avaient pas de sursis ou de carte militaire, ne pouvaient se procurer des documents officiels et ne pouvaient pas non plus obtenir d'emploi. Un véritable dilemme pour ces jeunes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a certes levé, récemment, cette véritable épée de Damoclès suspendue sur la tête de milliers de jeunes. Toutefois, il reste que cette mesure est ambiguë. Le jeune peut déposer un dossier de demande d'emploi sans cette fameuse « position vis-à-vis du service national ». S'il est retenu, le jeune devrait cependant fournir ce document dans son dossier de recrutement. Autant dire que le jeune, qui s'est soustrait à l'obligation du service national, ne gagne rien au change. Retour à la case départ en attendant d'avoir atteint les trente ans et bénéficier de la « grâce » du président de la République.