Apparemment, on s'intéresse tant à la mémoire collective, mais pas dans sa totalité, et ce, en encourageant la production cinématographique traitant de la glorieuse Révolution pour la libération du pays et à mettre en exergue les hauts faits d'armes et le combat de ses héros durant 132 ans contre le colonialisme. Apparemment, on s'intéresse tant à la mémoire collective, mais pas dans sa totalité, et ce, en encourageant la production cinématographique traitant de la glorieuse Révolution pour la libération du pays et à mettre en exergue les hauts faits d'armes et le combat de ses héros durant 132 ans contre le colonialisme. Cette initiative, sensée, par le devoir de rapporter aux générations montantes une partie de l'histoire de la guerre de libération en Algérie, et afin de rendre hommage non seulement aux moudjahidine dont les noms sont connus, mais aussi à l'ensemble de la population qui a contribué d'une manière extraordinaire à cette guerre qui ne dit pas son nom jusqu'au jour d'aujourd'hui par les politiques français. La production de films révolutionnaires a connu une progression significative depuis la célébration du cinquantenaire de la révolution, qui a vu la réalisation de quelques longs métrages sur nos héros de la révolution tels que Zabana et Ben Boulaïd, Aïssat Idir, pour ne citer que cela. D'ailleurs, dans le même sillage, le premier tour de manivelle du film retraçant la vie et le parcours du Colonel Lotfi, dont le rôle principal a été confié à l'acteur algérien Youcef Sehairi, a été donné dimanche dernier en fin d'après midi à Tlemcen. Le tournage de ce film, qui se déroule devant l'ancien siège du commissariat de police de Tlemcen, durera sept semaines, a indiqué son réalisateur, Ahmed Rachedi. L'équipe technique, chargée du tournage, est composée de techniciens algériens et tunisiens. Parmi les acteurs, on note la participation de l'acteur Français, Joël Pyrene, dans le rôle d'un brigadier de police ayant arrêté le jeune Benali Dghine qui deviendra plus tard le colonel Lotfi. Les autorités locales de la wilaya de Tlemcen ont assisté au tournage des premières séquences de ce film d'histoire qui retrace la vie d'un grand héros de la glorieuse Révolution de libération nationale et le quotidien du peuple algérien subissant les souffrances et les atrocités coloniales. Le colonel Lotfi, de son vrai nom Dghine Benali Boudghène est né le 5 mai 1934 à Tlemcen où il effectua ses études jusqu'à 1948. Après un bref séjour à Oujda (Maroc), il intégra l'école franco-musulmane avant de s'engager dans les rangs de l'ALN en octobre 1955 dans la zone V où il occupa le rôle de secrétaire particulier du chahid Si Djabeur. Peu de temps après, il se voit confier plusieurs responsabilités dans le sud du pays où il montra de grandes capacités d'organisation et de meneur d'hommes, ce qui lui permit d'être nommé responsable de la zone 8 et élevé au grade de capitaine puis au grade de commandant en 1957 où on commença à l'appeler Lotfi au lieu de Brahim, son premier nom de guerre. En 1958, Dghine Benali Boudghène fut nommé à la tête du commandement de la wilaya V avec le grade de colonel. En 1960, alors qu'il se dirigeait vers Béchar, de retour du Maroc, il rencontra une unité ennemie dans un combat disproportionné en terrain découvert. Le Colonel Lotfi tomba au champ d'honneur le 28 mars 1960 avec de nombreux compagnons d'armes. Cet élan cinématographique, avec des productions, dans lesquelles l'Etat, a mis vraiment le paquet, pour un résultat qui est loin de nos attentes, ne cessent de délatter les langues des professionnels, critiques et universitaires. Et les questionnements évoqués sont entre autre, la marginalisation des acteurs professionnels, qui cède la place à l'amateurisme, parce que ça revient moins chère. L'écriture des scénarios, sans consulter les spécialistes qui ont ou vont mener des recherches universitaires sur les célèbres batailles et les révolutions menées par nos héros pour l'indépendance afin de produire des œuvres cinématographiques comme témoins et héritage culturel pour les générations de demain. Et surtout, les professionnels du septième art en Algérie, se demandent pourquoi c'est toujours les mêmes noms qui reviennent pour s'accaparer des grands projets cinématographiques. Wait and see ! Cette initiative, sensée, par le devoir de rapporter aux générations montantes une partie de l'histoire de la guerre de libération en Algérie, et afin de rendre hommage non seulement aux moudjahidine dont les noms sont connus, mais aussi à l'ensemble de la population qui a contribué d'une manière extraordinaire à cette guerre qui ne dit pas son nom jusqu'au jour d'aujourd'hui par les politiques français. La production de films révolutionnaires a connu une progression significative depuis la célébration du cinquantenaire de la révolution, qui a vu la réalisation de quelques longs métrages sur nos héros de la révolution tels que Zabana et Ben Boulaïd, Aïssat Idir, pour ne citer que cela. D'ailleurs, dans le même sillage, le premier tour de manivelle du film retraçant la vie et le parcours du Colonel Lotfi, dont le rôle principal a été confié à l'acteur algérien Youcef Sehairi, a été donné dimanche dernier en fin d'après midi à Tlemcen. Le tournage de ce film, qui se déroule devant l'ancien siège du commissariat de police de Tlemcen, durera sept semaines, a indiqué son réalisateur, Ahmed Rachedi. L'équipe technique, chargée du tournage, est composée de techniciens algériens et tunisiens. Parmi les acteurs, on note la participation de l'acteur Français, Joël Pyrene, dans le rôle d'un brigadier de police ayant arrêté le jeune Benali Dghine qui deviendra plus tard le colonel Lotfi. Les autorités locales de la wilaya de Tlemcen ont assisté au tournage des premières séquences de ce film d'histoire qui retrace la vie d'un grand héros de la glorieuse Révolution de libération nationale et le quotidien du peuple algérien subissant les souffrances et les atrocités coloniales. Le colonel Lotfi, de son vrai nom Dghine Benali Boudghène est né le 5 mai 1934 à Tlemcen où il effectua ses études jusqu'à 1948. Après un bref séjour à Oujda (Maroc), il intégra l'école franco-musulmane avant de s'engager dans les rangs de l'ALN en octobre 1955 dans la zone V où il occupa le rôle de secrétaire particulier du chahid Si Djabeur. Peu de temps après, il se voit confier plusieurs responsabilités dans le sud du pays où il montra de grandes capacités d'organisation et de meneur d'hommes, ce qui lui permit d'être nommé responsable de la zone 8 et élevé au grade de capitaine puis au grade de commandant en 1957 où on commença à l'appeler Lotfi au lieu de Brahim, son premier nom de guerre. En 1958, Dghine Benali Boudghène fut nommé à la tête du commandement de la wilaya V avec le grade de colonel. En 1960, alors qu'il se dirigeait vers Béchar, de retour du Maroc, il rencontra une unité ennemie dans un combat disproportionné en terrain découvert. Le Colonel Lotfi tomba au champ d'honneur le 28 mars 1960 avec de nombreux compagnons d'armes. Cet élan cinématographique, avec des productions, dans lesquelles l'Etat, a mis vraiment le paquet, pour un résultat qui est loin de nos attentes, ne cessent de délatter les langues des professionnels, critiques et universitaires. Et les questionnements évoqués sont entre autre, la marginalisation des acteurs professionnels, qui cède la place à l'amateurisme, parce que ça revient moins chère. L'écriture des scénarios, sans consulter les spécialistes qui ont ou vont mener des recherches universitaires sur les célèbres batailles et les révolutions menées par nos héros pour l'indépendance afin de produire des œuvres cinématographiques comme témoins et héritage culturel pour les générations de demain. Et surtout, les professionnels du septième art en Algérie, se demandent pourquoi c'est toujours les mêmes noms qui reviennent pour s'accaparer des grands projets cinématographiques. Wait and see !