Fouad Chehat, directeur général de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) a estimé que la sécurité alimentaire implique une intensification de la production locale, le développement d'une capacité nationale de production d'intrants agricoles et un plus large recours aux nouvelles techniques culturales . S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, M. Fouad Chehat a indiqué que le défi de la sécurité alimentaire est porteur d'enjeux cruciaux. Fouad Chehat, directeur général de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) a estimé que la sécurité alimentaire implique une intensification de la production locale, le développement d'une capacité nationale de production d'intrants agricoles et un plus large recours aux nouvelles techniques culturales . S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale, M. Fouad Chehat a indiqué que le défi de la sécurité alimentaire est porteur d'enjeux cruciaux. "Avec le rythme de croissance démographique que connaît la population, les besoins alimentaires sont de plus en plus importants.Pour assurer une meilleure couverture de la demande, il est impératif d'agir sur l'amélioration des rendements de la production agricole". L'intensification de la production doit cibler, selon M. Chehat, en priorité des produits stratégiques pour l'alimentation de la population : blé tendre, pomme de terre, produits maraîchers, fruits, viandes rouges et viandes blanches... "L'objectif d'une amélioration des rendements doit, par ailleurs, s'appuyer sur l'émergence d'une industrie nationale de production d'équipements agricoles en vue d'une mécanisation de l'agriculture" a également, souligné le DG de l'INRA. La modernisation du secteur agricole requiert également la mobilisation de ressources humaines qualifiées. M. Chehat a relevé ainsi que de nombreux jeunes investisseurs ciblent les activités agricoles et recourent désormais à des techniques modernes d'exploitation : serres multichapelles, systèmes d'irrigation goutte à goutte, utilisation de fertilisants. L'introduction de nouvelles techniques culturales a permis ainsi d'augmenter substantiellement les rendements dans la céariculture. "Avec une moyenne annuelle de production de près de 45 millions de quintaux au cours des cinq dernières années, les progrès sont indéniables" a indiqué M. Chehat. Des résultats encourageants sont également enregistrés pour la culture de la pomme de terre qui a atteint une production de 4,5 millions de tonnes. "Ce chiffre révèle un quasi doublement, en moins de cinq ans, du rendement à l'hectare", a encore souligné le premier responsable de l'INRA. Ce dernier a cependant reconnu que la production nationale demeurait encore fortement vulnérable et dépendante pour deux produits : le lait et le blé tendre. Dans le cas du lait, il a souligné que l'objectif d'une autosuffisance était tributaire d'un développement intensif d'une production de fourrage vert. "Le fourrage vert est l'intrant de l'industrie laitière. Sa culture doit être encouragée en vue d'améliorer la production de lait dans les étables" . Concernant l'objectif de fixation des populations rurales dans leurs localités, M.Chehat a précisé que la lutte contre l'exode est intimement liée aux politiques de développement locales. Il a ainsi relevé que la mise en oeuvre des programmes de proximité de développement rural intégré (PPDRI) a donné dans certains cas "de bons résultats". Selon M. Chehat, " près d'un million de personnes se sont réinstallées dans leur leurs localités d'origine à la faveur de ces programmes". Au titre des handicaps à une revitalisation du monde rural, M. Chehat a cité notamment les lourdeurs dont se plaignent les agriculteurs pour l'accès aux crédits bancaires en vue du financement de leurs projets. "Avec le rythme de croissance démographique que connaît la population, les besoins alimentaires sont de plus en plus importants.Pour assurer une meilleure couverture de la demande, il est impératif d'agir sur l'amélioration des rendements de la production agricole". L'intensification de la production doit cibler, selon M. Chehat, en priorité des produits stratégiques pour l'alimentation de la population : blé tendre, pomme de terre, produits maraîchers, fruits, viandes rouges et viandes blanches... "L'objectif d'une amélioration des rendements doit, par ailleurs, s'appuyer sur l'émergence d'une industrie nationale de production d'équipements agricoles en vue d'une mécanisation de l'agriculture" a également, souligné le DG de l'INRA. La modernisation du secteur agricole requiert également la mobilisation de ressources humaines qualifiées. M. Chehat a relevé ainsi que de nombreux jeunes investisseurs ciblent les activités agricoles et recourent désormais à des techniques modernes d'exploitation : serres multichapelles, systèmes d'irrigation goutte à goutte, utilisation de fertilisants. L'introduction de nouvelles techniques culturales a permis ainsi d'augmenter substantiellement les rendements dans la céariculture. "Avec une moyenne annuelle de production de près de 45 millions de quintaux au cours des cinq dernières années, les progrès sont indéniables" a indiqué M. Chehat. Des résultats encourageants sont également enregistrés pour la culture de la pomme de terre qui a atteint une production de 4,5 millions de tonnes. "Ce chiffre révèle un quasi doublement, en moins de cinq ans, du rendement à l'hectare", a encore souligné le premier responsable de l'INRA. Ce dernier a cependant reconnu que la production nationale demeurait encore fortement vulnérable et dépendante pour deux produits : le lait et le blé tendre. Dans le cas du lait, il a souligné que l'objectif d'une autosuffisance était tributaire d'un développement intensif d'une production de fourrage vert. "Le fourrage vert est l'intrant de l'industrie laitière. Sa culture doit être encouragée en vue d'améliorer la production de lait dans les étables" . Concernant l'objectif de fixation des populations rurales dans leurs localités, M.Chehat a précisé que la lutte contre l'exode est intimement liée aux politiques de développement locales. Il a ainsi relevé que la mise en oeuvre des programmes de proximité de développement rural intégré (PPDRI) a donné dans certains cas "de bons résultats". Selon M. Chehat, " près d'un million de personnes se sont réinstallées dans leur leurs localités d'origine à la faveur de ces programmes". Au titre des handicaps à une revitalisation du monde rural, M. Chehat a cité notamment les lourdeurs dont se plaignent les agriculteurs pour l'accès aux crédits bancaires en vue du financement de leurs projets.