La grève dans le secteur de l'Education est entrée, hier, dans sa troisième semaine. Malgré les menaces du ministère, les enseignants et les travailleurs de ce secteur ont répondu favorablement à l'appel des trois syndicats en suivant le mot d'ordre de grève. La grève dans le secteur de l'Education est entrée, hier, dans sa troisième semaine. Malgré les menaces du ministère, les enseignants et les travailleurs de ce secteur ont répondu favorablement à l'appel des trois syndicats en suivant le mot d'ordre de grève. Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, est dans une situation très embarrassante car la poursuite de la grève fait peser de lourdes menaces sur l'année scolaire. « La grève s'est poursuivie lors de ce premier jour de la troisième semaine consécutive avec l'adhésion de beaucoup de collègues à cause des menaces de la tutelle et son entêtement », note le communiqué du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) rendu public hier. Selon le Snapest les menaces du ministère à l'encontre des enseignants grévistes ont produit l'effet inverse. En effet le syndicat annonce que la grève a atteint un taux de suivi de 67,72% et estime que le mouvement de débrayage a pris un autre tournant puisque, désormais, « c'est plus une grève pour la dignité et pour faire face à l'humiliation que pour les revendications formulées ». Le Snapest dénonce en outre certains agissements du ministère qui a transmis des notifications de reprise du travail aux enseignants grévistes. « C'est une violation de la loi du fait que nous n'avons reçu aucune réponse à nos revendications et nous n'avons reçu aussi aucune décision stipulant que la grève est illégale », relève le communiqué du syndicat. Selon le syndicat les responsables du secteur font juste des déclarations de presse à travers lesquelles « ils nous traitent de tous les noms et il ne reste plus qu'à nous qualifier de terroristes ». Par voie de conséquence, ce syndicat rejette et dénonce toutes ces accusations qui veulent faire porter le chapeau aux enseignants en leur reprochant de « prendre en otage » les élèves. « Nous sommes des fonctionnaires qui demandons leurs droits légitimes consignés dans des procès-verbaux conjoints avec le ministère (...) Le ministère pousse au pourrissement ». Appelant les autorités à l'ouverture d'un dialogue sérieux, le syndicat note que la grève se poursuivra et ira crescendo dans les jours à venir. C'est le même constat fait par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). Dans son communiqué, rendu public hier, ce syndicat estime que les menaces de la tutelle ont poussé beaucoup d'enseignants à rejoindre le mouvement de grève. Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, qui a signé ce communiqué, dénonce les manœuvres du ministère et annonce que les syndicats n'ont reçu aucune invitation au dialogue depuis le 27 janvier dernier. Faisant montre de la détermination du syndicat à aller jusqu'au bout pour la satisfaction de toutes leurs revendications le president de l'Unpef invite les parents d'élèves à interpeller plutôt le ministère et les pouvoirs publics et non les syndicats et d'arrêter de dire que ces derniers prennent en otage les éleves. Le Cnapest, le troisième syndicat en grève, n'a pas fait de communiqué hier, mais ses adhérents ont pleinement souscrit au mot d'ordre de débrayage. Un débrayage qui dure depuis trois semaines maintenant. Autant dire que c'est un bras de fer entre les deux parties. Jusqu'à quand cela va durer alors que l'année scolaire est sérieusement menacée ? Le ministre de l'Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed, est dans une situation très embarrassante car la poursuite de la grève fait peser de lourdes menaces sur l'année scolaire. « La grève s'est poursuivie lors de ce premier jour de la troisième semaine consécutive avec l'adhésion de beaucoup de collègues à cause des menaces de la tutelle et son entêtement », note le communiqué du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) rendu public hier. Selon le Snapest les menaces du ministère à l'encontre des enseignants grévistes ont produit l'effet inverse. En effet le syndicat annonce que la grève a atteint un taux de suivi de 67,72% et estime que le mouvement de débrayage a pris un autre tournant puisque, désormais, « c'est plus une grève pour la dignité et pour faire face à l'humiliation que pour les revendications formulées ». Le Snapest dénonce en outre certains agissements du ministère qui a transmis des notifications de reprise du travail aux enseignants grévistes. « C'est une violation de la loi du fait que nous n'avons reçu aucune réponse à nos revendications et nous n'avons reçu aussi aucune décision stipulant que la grève est illégale », relève le communiqué du syndicat. Selon le syndicat les responsables du secteur font juste des déclarations de presse à travers lesquelles « ils nous traitent de tous les noms et il ne reste plus qu'à nous qualifier de terroristes ». Par voie de conséquence, ce syndicat rejette et dénonce toutes ces accusations qui veulent faire porter le chapeau aux enseignants en leur reprochant de « prendre en otage » les élèves. « Nous sommes des fonctionnaires qui demandons leurs droits légitimes consignés dans des procès-verbaux conjoints avec le ministère (...) Le ministère pousse au pourrissement ». Appelant les autorités à l'ouverture d'un dialogue sérieux, le syndicat note que la grève se poursuivra et ira crescendo dans les jours à venir. C'est le même constat fait par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). Dans son communiqué, rendu public hier, ce syndicat estime que les menaces de la tutelle ont poussé beaucoup d'enseignants à rejoindre le mouvement de grève. Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, qui a signé ce communiqué, dénonce les manœuvres du ministère et annonce que les syndicats n'ont reçu aucune invitation au dialogue depuis le 27 janvier dernier. Faisant montre de la détermination du syndicat à aller jusqu'au bout pour la satisfaction de toutes leurs revendications le president de l'Unpef invite les parents d'élèves à interpeller plutôt le ministère et les pouvoirs publics et non les syndicats et d'arrêter de dire que ces derniers prennent en otage les éleves. Le Cnapest, le troisième syndicat en grève, n'a pas fait de communiqué hier, mais ses adhérents ont pleinement souscrit au mot d'ordre de débrayage. Un débrayage qui dure depuis trois semaines maintenant. Autant dire que c'est un bras de fer entre les deux parties. Jusqu'à quand cela va durer alors que l'année scolaire est sérieusement menacée ?