Les syndicats du secteur de l'éducation ne désarment pas, loin s'en faut. Ils sont plus que jamais, en effet, décidés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Les syndicats du secteur de l'éducation ne désarment pas, loin s'en faut. Ils sont plus que jamais, en effet, décidés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Un mouvement de débrayage, entamé la semaine passée et qui se poursuivra encore la semaine prochaine. L'Unpef, qui a initié un mouvement de grève illimité depuis le 26 février et le Snapest, dont les adhérents ont déjà débrayé les 27 et 28 février et qui viennent d'être appelés à en faire de même les 3, 4 et 5 février, accusent le ministère de l'Education nationale de faire la sourde oreille. La semaine, qui sera entamée demain promet d'être assez mouvementée ce d'autant qu'un troisième syndicat, le Cnapest élargi en l'occurrence, a lui aussi lancé un appel à un mouvement de grève d'une journée reconductible à partir du 4 février. C'est donc un véritable bras de fer qui est engagé entre ces trois syndicats et le ministère de l'Education. Le Snapest a donc décidé, après les deux jours de grève de la semaine, de revenir à la charge, mais pour trois jours de grève cette fois-ci. Une décision prise par le bureau national du syndicat lors de sa réunion de jeudi. Dans le communiqué, rendu public à l'issue de cette réunion, le Snapest accuse le ministère « de silence injustifié. Le ministère de tutelle a émis des instructions provocatrices et inédites qui ont contribué à accroître la tension et la colère des enseignants ». Le syndicat rappelle que « la grève est un droit constitutionnel » et précise que « ça ne sert à rien de menacer les grevistes »... Le communiqué du Snapest, signé par son coordonnateur national, s'étonne en outre des déclarations des responsables du ministre de tutelle qui, tout en reconnaissant les moult dysfonctionnements du statut particulier des personnels de l'éducation, estiment aussi qu'il « est impossible de le réviser du fait qu'il n'est en vigueur que depuis quelques années seulement ». La révision du statut particulier est la principale revendication de tous les syndicats du secteur. C'est pratiquement pour les mêmes raisons que le Cnapest élargi compte, à partir du 4 février, joindre sa voix à celles des deux autres syndicats. Il est dès lors évident que tous les établissements scolaires seront paralysés. Une situation qui ne manque pas de susciter les craintes des parents d'élèves qui estiment que leurs enfants sont pris en otage. « Il y a des revendications qui ont été satisfaites et d'autres à étudier avec la direction générale de la Fonction publique et qui concernent principalement les enseignants du cycle primaire » a indiqué le ministre, Abdelatif Baba Ahmed, jeudi lors d'un point de presse organisé en marge de sa visite dans la wilaya de Tissemsilt. Il a aussi précisé que la Fonction publique a donné son approbation concernant les enseignants du primaire, « mais le partenaire social (UNPEF) demande un engagement par écrit ». Soulignant que certaines revendications ne dépendent pas de son ministère, Baba Ahmed a néanmoins indiqué que « les portes du dialogue avec l'UNPEF restent ouvertes pour satisfaire toutes ses revendications ». Le ministre a appelé le syndicat, qui appelle à la grève, à « penser à l'intérêt de l'élève, surtout que les examens du deuxième trimestre approchent ». Un mouvement de débrayage, entamé la semaine passée et qui se poursuivra encore la semaine prochaine. L'Unpef, qui a initié un mouvement de grève illimité depuis le 26 février et le Snapest, dont les adhérents ont déjà débrayé les 27 et 28 février et qui viennent d'être appelés à en faire de même les 3, 4 et 5 février, accusent le ministère de l'Education nationale de faire la sourde oreille. La semaine, qui sera entamée demain promet d'être assez mouvementée ce d'autant qu'un troisième syndicat, le Cnapest élargi en l'occurrence, a lui aussi lancé un appel à un mouvement de grève d'une journée reconductible à partir du 4 février. C'est donc un véritable bras de fer qui est engagé entre ces trois syndicats et le ministère de l'Education. Le Snapest a donc décidé, après les deux jours de grève de la semaine, de revenir à la charge, mais pour trois jours de grève cette fois-ci. Une décision prise par le bureau national du syndicat lors de sa réunion de jeudi. Dans le communiqué, rendu public à l'issue de cette réunion, le Snapest accuse le ministère « de silence injustifié. Le ministère de tutelle a émis des instructions provocatrices et inédites qui ont contribué à accroître la tension et la colère des enseignants ». Le syndicat rappelle que « la grève est un droit constitutionnel » et précise que « ça ne sert à rien de menacer les grevistes »... Le communiqué du Snapest, signé par son coordonnateur national, s'étonne en outre des déclarations des responsables du ministre de tutelle qui, tout en reconnaissant les moult dysfonctionnements du statut particulier des personnels de l'éducation, estiment aussi qu'il « est impossible de le réviser du fait qu'il n'est en vigueur que depuis quelques années seulement ». La révision du statut particulier est la principale revendication de tous les syndicats du secteur. C'est pratiquement pour les mêmes raisons que le Cnapest élargi compte, à partir du 4 février, joindre sa voix à celles des deux autres syndicats. Il est dès lors évident que tous les établissements scolaires seront paralysés. Une situation qui ne manque pas de susciter les craintes des parents d'élèves qui estiment que leurs enfants sont pris en otage. « Il y a des revendications qui ont été satisfaites et d'autres à étudier avec la direction générale de la Fonction publique et qui concernent principalement les enseignants du cycle primaire » a indiqué le ministre, Abdelatif Baba Ahmed, jeudi lors d'un point de presse organisé en marge de sa visite dans la wilaya de Tissemsilt. Il a aussi précisé que la Fonction publique a donné son approbation concernant les enseignants du primaire, « mais le partenaire social (UNPEF) demande un engagement par écrit ». Soulignant que certaines revendications ne dépendent pas de son ministère, Baba Ahmed a néanmoins indiqué que « les portes du dialogue avec l'UNPEF restent ouvertes pour satisfaire toutes ses revendications ». Le ministre a appelé le syndicat, qui appelle à la grève, à « penser à l'intérêt de l'élève, surtout que les examens du deuxième trimestre approchent ».