Les trois syndicats de l'éducation poursuivront à partir de demain, pour la quatrième semaine, leur mouvement de grève. Les trois syndicats de l'éducation poursuivront à partir de demain, pour la quatrième semaine, leur mouvement de grève. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) sont toujours en colère, d'autant que leur réunion avec la tutelle a été « un véritable fiasco » et perçue, par les trois syndicats, comme étant « méprisante à leur égard ». Les élèves verront donc ce dimanche les portes de l'école verrouillées, étant les victimes d'un dialogue de sourds entre syndicats et ministère de tutelle. Nos bambins appréhendent, d'ores et déjà, que leurs vacances de printemps ne soient compromises pour assurer les cours ratés durant la grève. Pour Messaoud Amraoui, membre de l'Unpef, la réunion avec la tutelle n'a pas « répondu aux attentes du syndicat », il affirme ainsi qu'à issue de la rencontre « nous avons refusé de signer le P-V tel que présenté par le ministère et nous avons décidé de reconduire pour une autre semaine notre mouvement de protestation, car le ministère n'a pas pris en considération plusieurs points de nos revendications, à l'instar de la promotion des maîtres d'école en formation depuis juin 2012 et l'indemnité qui doit être versée aux intendants ». D'après le même syndicat plusieurs autres revendications « n'ont pas été prises en considération par la tutelle, comme l'article 87 bis » qui sera débattu lors de la prochaine tripartite. L'UNPEF a décidé, lors de la réunion de son bureau national, des rencontres régionales pour décider de la suite à donner à son mouvement, d'autant que le ministère a menacé de « licenciement les grévistes qui refuseraient de rejoindre leurs postes ». Ces menaces commencent déjà à être appliquées dans la wilaya de Blida ou des mises en demeure ont été envoyées aux enseignants grévistes. Le département de Baba Ahmed a choisi de recourir à la force en saisissant le tribunal administratif qui a déclaré la grève « illégale », ce qui a, sans aucun doute, poussé les trois syndicats (UNPEF, Cnapest- élargi et Snapest) à unir leurs forces à travers le mot d'ordre d'une grève reconduite. Ainsi, pour la quatrième semaine, le secteur de l'éducation connaîtra un autre épisode de protestation avec la grève de trois syndicats : l'Unpef), le Cnapest et le Snapest. Pour ces trois syndicats, les déclarations sont pratiquement les mêmes. Ils s'indignent de la position de la tutelle qui « veut par le biais de la force interdire une grève légale ». Pour le Snapest « la tutelle et les pouvoirs publics ont choisi de recourir à des attaques progressives et dangereuses, portant ainsi atteinte à nos libertés et aux droits syndicaux. La tutelle a également voulu restreindre nos droits de recourir à la grève garantis par la Constitution et protégés par les conventions et chartes internationales ». Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) sont toujours en colère, d'autant que leur réunion avec la tutelle a été « un véritable fiasco » et perçue, par les trois syndicats, comme étant « méprisante à leur égard ». Les élèves verront donc ce dimanche les portes de l'école verrouillées, étant les victimes d'un dialogue de sourds entre syndicats et ministère de tutelle. Nos bambins appréhendent, d'ores et déjà, que leurs vacances de printemps ne soient compromises pour assurer les cours ratés durant la grève. Pour Messaoud Amraoui, membre de l'Unpef, la réunion avec la tutelle n'a pas « répondu aux attentes du syndicat », il affirme ainsi qu'à issue de la rencontre « nous avons refusé de signer le P-V tel que présenté par le ministère et nous avons décidé de reconduire pour une autre semaine notre mouvement de protestation, car le ministère n'a pas pris en considération plusieurs points de nos revendications, à l'instar de la promotion des maîtres d'école en formation depuis juin 2012 et l'indemnité qui doit être versée aux intendants ». D'après le même syndicat plusieurs autres revendications « n'ont pas été prises en considération par la tutelle, comme l'article 87 bis » qui sera débattu lors de la prochaine tripartite. L'UNPEF a décidé, lors de la réunion de son bureau national, des rencontres régionales pour décider de la suite à donner à son mouvement, d'autant que le ministère a menacé de « licenciement les grévistes qui refuseraient de rejoindre leurs postes ». Ces menaces commencent déjà à être appliquées dans la wilaya de Blida ou des mises en demeure ont été envoyées aux enseignants grévistes. Le département de Baba Ahmed a choisi de recourir à la force en saisissant le tribunal administratif qui a déclaré la grève « illégale », ce qui a, sans aucun doute, poussé les trois syndicats (UNPEF, Cnapest- élargi et Snapest) à unir leurs forces à travers le mot d'ordre d'une grève reconduite. Ainsi, pour la quatrième semaine, le secteur de l'éducation connaîtra un autre épisode de protestation avec la grève de trois syndicats : l'Unpef), le Cnapest et le Snapest. Pour ces trois syndicats, les déclarations sont pratiquement les mêmes. Ils s'indignent de la position de la tutelle qui « veut par le biais de la force interdire une grève légale ». Pour le Snapest « la tutelle et les pouvoirs publics ont choisi de recourir à des attaques progressives et dangereuses, portant ainsi atteinte à nos libertés et aux droits syndicaux. La tutelle a également voulu restreindre nos droits de recourir à la grève garantis par la Constitution et protégés par les conventions et chartes internationales ».