Il s'agit de l'une des arrivées les plus massives de ces dernières années : plus de deux cents migrants venus d'Afrique subsaharienne ont franchi la frontière espagnole depuis le Maroc vendredi 28 février à Melilla. Ils étaient trois cents, selon la préfecture de la ville, à avoir tenté à l'aube de passer le triple grillage qui sépare l'enclave du royaume arabe. Il s'agit de l'une des arrivées les plus massives de ces dernières années : plus de deux cents migrants venus d'Afrique subsaharienne ont franchi la frontière espagnole depuis le Maroc vendredi 28 février à Melilla. Ils étaient trois cents, selon la préfecture de la ville, à avoir tenté à l'aube de passer le triple grillage qui sépare l'enclave du royaume arabe. Dans la matinée, " 214 immigrants avaient rejoint le centre d'accueil pour immigrés" du gouvernement espagnol, "chantant des chants de joie alors qu'ils traversaient la ville", a indiqué la préfecture dans un communiqué. L'opération, selon la préfecture, a été lancée à 6 h du matin par les migrants regroupés du côté marocain de la frontière, qui ont jeté "tous types d'objets, des pierres, des bâtons et des bouteilles contre les agents de la garde civile", dont l'un a été légèrement blessé. Le centre d'accueil hébergeait déjà plus de mille personnes pour une capacité de 480 places, alors que plusieurs centaines d'immigrés sont arrivés par vagues à Melilla depuis le début de l'année. Ces dernière semaines, la ville a été soumise à une pression migratoire accrue, tout comme l'autre enclave espagnole de Ceuta, dans le nord du Maroc. C'est là que 14 migrants au moins sont morts noyés le 6 février en essayant de pénétrer en territoire espagnol via le littoral. La riposte ce jour-là des forces de l'ordre espagnoles, accusées par des défenseurs des droits de l'Homme et des migrants témoins de la scène, d'avoir tiré des balles en caoutchouc contre les clandestins, avait suscité une vive polémique en Espagne. A la suite de cet assaut tragique, le ministère de l'intérieur a annoncé mardi que la garde civile avait désormais interdit à ses agents de tirer des balles en caoutchouc pour repousser les tentatives d'entrée en force d'immigrants à Ceuta et Melilla. Dans la matinée, " 214 immigrants avaient rejoint le centre d'accueil pour immigrés" du gouvernement espagnol, "chantant des chants de joie alors qu'ils traversaient la ville", a indiqué la préfecture dans un communiqué. L'opération, selon la préfecture, a été lancée à 6 h du matin par les migrants regroupés du côté marocain de la frontière, qui ont jeté "tous types d'objets, des pierres, des bâtons et des bouteilles contre les agents de la garde civile", dont l'un a été légèrement blessé. Le centre d'accueil hébergeait déjà plus de mille personnes pour une capacité de 480 places, alors que plusieurs centaines d'immigrés sont arrivés par vagues à Melilla depuis le début de l'année. Ces dernière semaines, la ville a été soumise à une pression migratoire accrue, tout comme l'autre enclave espagnole de Ceuta, dans le nord du Maroc. C'est là que 14 migrants au moins sont morts noyés le 6 février en essayant de pénétrer en territoire espagnol via le littoral. La riposte ce jour-là des forces de l'ordre espagnoles, accusées par des défenseurs des droits de l'Homme et des migrants témoins de la scène, d'avoir tiré des balles en caoutchouc contre les clandestins, avait suscité une vive polémique en Espagne. A la suite de cet assaut tragique, le ministère de l'intérieur a annoncé mardi que la garde civile avait désormais interdit à ses agents de tirer des balles en caoutchouc pour repousser les tentatives d'entrée en force d'immigrants à Ceuta et Melilla.