La préfecture de Ceuta a expliqué que la police avait utilisé « du matériel anti-émeute, des balles en caoutchouc lancées en parabole par-dessus une barrière de 6 mètres de haut, jamais contre les personnes ». La préfecture de Ceuta a expliqué que la police avait utilisé « du matériel anti-émeute, des balles en caoutchouc lancées en parabole par-dessus une barrière de 6 mètres de haut, jamais contre les personnes ». Le gouvernement espagnol s'est expliqué sur l'utilisation de matériel anti-émeute, jeudi 6 février pour repousser un assaut d'immigrants aux portes de l'enclave de Ceuta, au nord du Maroc, dans lequel 13 clandestins sont morts. Les cadavres de neuf personnes ont été retrouvées jeudi et quatre autres découverts vendredi, selon la police locale. La préfecture de Ceuta a expliqué que la police avait utilisé « du matériel anti-émeute, des balles en caoutchouc lancées en parabole par-dessus une barrière de 6 mètres de haut, jamais contre les personnes. Les immigrés ont montré une attitude très violente, ont lancé des pierres et d'autres objets contre les forces de sécurité espagnoles et marocaines ». Le préfet de Ceuta, Francisco Antonio Gonzalez, a assuré que la police n'a pas utilisé « de moyens antiémeute quand les immigrés étaient dans l'eau ». Entre 200 et 400 migrants, selon les sources, se sont dirigés vers le poste frontière de Tarajal, au sud de Ceuta. Après les avoir détectés grâce à des caméras à infrarouge, les autorités espagnoles ont prévenu la police marocaine, qui s'est postée devant le poste-frontière. Une partie du groupe s'est alors dirigée vers la pointe de Tarajal, une jetée qui s'avance dans la mer, pour tenter de franchir à la nage les quelques centaines de mètres qui les séparaient de la plage espagnole. « Nous sommes consternés » A partir de ce moment, les versions diffèrent. Selon plusieurs ONG locales, dont Caminando Fronteras, la garde civile espagnole aurait utilisé des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes contre les migrants. Environ 400 immigrés d'Afrique subsaharienne, selon les autorités espagnoles, ont tenté, jeudi, de pénétrer dans l'enclave de Ceuta, depuis le Maroc, par la plage et par le poste-frontière. « Nous sommes consternés de ces décès aux portes de pays européens », a réagi Maria Jesus Vega, la porte-parole du HCR à Madrid. « Nous sommes très préoccupés par le fait que les personnes qui ont besoin d'une protection internationale risquent leur vie pour gagner des pays sûrs et la perdent aux portes de pays de l'Union européenne ». Le Parti socialiste, première force d'opposition, a annoncé qu'il allait « demander que le ministre de l'intérieur se présente [devant le Parlement] pour éclaircir la mort de neuf immigrés à Ceuta ». Ceuta, avec l'autre enclave espagnole de Melilla, dans le nord du Maroc, constitue la seule porte d'entrée terrestre vers l'Europe pour l'immigration clandestine venue d'Afrique. Alors qu'à Melilla, les migrants lancent régulièrement des assauts contre la triple barrière grillagée qui constitue la frontière, les tentatives d'entrée à Ceuta, moins nombreuses, se font généralement par la plage à pied, à bord de petites embarcations ou via l'unique poste-frontière de Tarajal. Pour y faire face, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a réinstallé des lames tranchantes au sommet des grillages de 11 km de long et 6 m de haut qui encerclent Melilla, en octobre 2013. Ces barbelés avaient déjà été mis en place en 2005, sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero. Après les protestations d'ONG espagnoles et internationales, ils avaient été enlevés en 2007, mais seulement au sommet des grillages de Melilla, ni à leur base, ni sur les grilles de Ceuta. Plus de balles en caoutchouc contre les migrants à Ceuta Ceuta et Melilla constituent les deux seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. Des centaines de migrants se regroupent régulièrement du côté marocain, attendant le moment propice pour tenter de passer en force. Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé, mardi 25 février, que la garde civile avait, désormais, interdit à ses agents de tirer des balles en caoutchouc pour repousser les tentatives d'entrée en force d'immigrants dans les enclaves de Ceuta et Melilla, après un récent assaut tragique qui a fait quatorze morts. Succession de tentatives A l'automne 2013 déjà, le gouvernement de droite s'était attiré de nombreuses critiques pour avoir fait réinstaller des barbelés en plusieurs points de la frontière avec le Maroc de l'autre enclave de Melilla. Plusieurs centaines d'immigrés subsahariens venus du territoire marocain ont tenté de franchir la frontière ces derniers jours à Melilla, en escaladant la triple barrière grillagée qui entoure la ville. Le 17 février, environ 150 d'entre eux avaient réussi à pénétrer sur le territoire espagnol, suivis par une centaine d'autres lundi. Ce dernier assaut, qualifié de « très violent » par les autorités espagnoles, a fait plusieurs dizaines de blessés légers. Le gouvernement espagnol s'est expliqué sur l'utilisation de matériel anti-émeute, jeudi 6 février pour repousser un assaut d'immigrants aux portes de l'enclave de Ceuta, au nord du Maroc, dans lequel 13 clandestins sont morts. Les cadavres de neuf personnes ont été retrouvées jeudi et quatre autres découverts vendredi, selon la police locale. La préfecture de Ceuta a expliqué que la police avait utilisé « du matériel anti-émeute, des balles en caoutchouc lancées en parabole par-dessus une barrière de 6 mètres de haut, jamais contre les personnes. Les immigrés ont montré une attitude très violente, ont lancé des pierres et d'autres objets contre les forces de sécurité espagnoles et marocaines ». Le préfet de Ceuta, Francisco Antonio Gonzalez, a assuré que la police n'a pas utilisé « de moyens antiémeute quand les immigrés étaient dans l'eau ». Entre 200 et 400 migrants, selon les sources, se sont dirigés vers le poste frontière de Tarajal, au sud de Ceuta. Après les avoir détectés grâce à des caméras à infrarouge, les autorités espagnoles ont prévenu la police marocaine, qui s'est postée devant le poste-frontière. Une partie du groupe s'est alors dirigée vers la pointe de Tarajal, une jetée qui s'avance dans la mer, pour tenter de franchir à la nage les quelques centaines de mètres qui les séparaient de la plage espagnole. « Nous sommes consternés » A partir de ce moment, les versions diffèrent. Selon plusieurs ONG locales, dont Caminando Fronteras, la garde civile espagnole aurait utilisé des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes contre les migrants. Environ 400 immigrés d'Afrique subsaharienne, selon les autorités espagnoles, ont tenté, jeudi, de pénétrer dans l'enclave de Ceuta, depuis le Maroc, par la plage et par le poste-frontière. « Nous sommes consternés de ces décès aux portes de pays européens », a réagi Maria Jesus Vega, la porte-parole du HCR à Madrid. « Nous sommes très préoccupés par le fait que les personnes qui ont besoin d'une protection internationale risquent leur vie pour gagner des pays sûrs et la perdent aux portes de pays de l'Union européenne ». Le Parti socialiste, première force d'opposition, a annoncé qu'il allait « demander que le ministre de l'intérieur se présente [devant le Parlement] pour éclaircir la mort de neuf immigrés à Ceuta ». Ceuta, avec l'autre enclave espagnole de Melilla, dans le nord du Maroc, constitue la seule porte d'entrée terrestre vers l'Europe pour l'immigration clandestine venue d'Afrique. Alors qu'à Melilla, les migrants lancent régulièrement des assauts contre la triple barrière grillagée qui constitue la frontière, les tentatives d'entrée à Ceuta, moins nombreuses, se font généralement par la plage à pied, à bord de petites embarcations ou via l'unique poste-frontière de Tarajal. Pour y faire face, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a réinstallé des lames tranchantes au sommet des grillages de 11 km de long et 6 m de haut qui encerclent Melilla, en octobre 2013. Ces barbelés avaient déjà été mis en place en 2005, sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero. Après les protestations d'ONG espagnoles et internationales, ils avaient été enlevés en 2007, mais seulement au sommet des grillages de Melilla, ni à leur base, ni sur les grilles de Ceuta. Plus de balles en caoutchouc contre les migrants à Ceuta Ceuta et Melilla constituent les deux seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe. Des centaines de migrants se regroupent régulièrement du côté marocain, attendant le moment propice pour tenter de passer en force. Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé, mardi 25 février, que la garde civile avait, désormais, interdit à ses agents de tirer des balles en caoutchouc pour repousser les tentatives d'entrée en force d'immigrants dans les enclaves de Ceuta et Melilla, après un récent assaut tragique qui a fait quatorze morts. Succession de tentatives A l'automne 2013 déjà, le gouvernement de droite s'était attiré de nombreuses critiques pour avoir fait réinstaller des barbelés en plusieurs points de la frontière avec le Maroc de l'autre enclave de Melilla. Plusieurs centaines d'immigrés subsahariens venus du territoire marocain ont tenté de franchir la frontière ces derniers jours à Melilla, en escaladant la triple barrière grillagée qui entoure la ville. Le 17 février, environ 150 d'entre eux avaient réussi à pénétrer sur le territoire espagnol, suivis par une centaine d'autres lundi. Ce dernier assaut, qualifié de « très violent » par les autorités espagnoles, a fait plusieurs dizaines de blessés légers.