La spéculation, conséquence de la désorganisation au niveau des marchés de gros de fruits et légumes, est à l'origine de la hausse des prix de ces produits, observée depuis quelques jours, a estimé lundi l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). La spéculation, conséquence de la désorganisation au niveau des marchés de gros de fruits et légumes, est à l'origine de la hausse des prix de ces produits, observée depuis quelques jours, a estimé lundi l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). "La flambée des prix de fruits et légumes s'explique, souvent, par la spéculation due au manque d'organisation et de contrôle au niveau des marchés de gros", a indiqué Mustapha Achour, président de la Fédération nationale des marchés de gros, relevant de l'UGCAA. Les prix de fruits et légumes connaissent, en effet, un début de printemps difficile. Les prix de certains produits de large consommation s'affichaient allègrement dans des fourchettes élevées par rapport à la moyenne de la saison. Le prix de la pomme de terre a, ainsi, atteint les 50 DA/kg, la tomate 140 DA/kg, la courgette 120 DA/kg, la carotte (70 DA/kg), la pomme (100 DA/kg) ou encore la banane (180 DA/kg), des "hausses significatives", a affirmé ce responsable. "La bourse des prix est définie selon la disponibilité des produits mais plus la production baisse, plus la spéculation gagne du terrain, faute de régulation", a-t-il estimé. Selon M. Achour, "60 à 80% des fruits et légumes écoulés sur le marché passent par des mandataires informels". Toutefois, a-t-il poursuivi, l'arrivée de la récolte de la prochaine saison en avril et mai va permettre de soutenir les prix et limiter les augmentations. Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes a plaidé pour la réhabilitation des infrastructures commerciales existantes et la réalisation d'autres marchés de gros et détail de fruits et légumes en vue de mettre fin à la désorganisation de ces espaces. Il existe en Algérie 1.597 marchés dont 43 dédiés au commerce de gros de fruits et de légumes et 654 de détail et 623 sont des marchés hebdomadaires, mais mal répartis à travers le territoire national surtout pour les marchés de gros. Un décret exécutif fixant les conditions et modalités d'implantation, d'organisation et de fonctionnement des espaces commerciaux, ainsi que l'exercice de certaines activités commerciales, a été publié en 2012 pour mieux organiser les transactions commerciales à travers notamment l'introduction de la lettre d'accompagnement que l'agriculteur doit remettre désormais au mandataire afin d'assurer la traçabilité du produit. Une mesure qui devait contribuer à lutter contre la multiplication des intermédiaires qui opèrent dans le circuit de distribution des fruits et légumes, dont les prix ont sensiblement augmenté ces dernières semaines. "La flambée des prix de fruits et légumes s'explique, souvent, par la spéculation due au manque d'organisation et de contrôle au niveau des marchés de gros", a indiqué Mustapha Achour, président de la Fédération nationale des marchés de gros, relevant de l'UGCAA. Les prix de fruits et légumes connaissent, en effet, un début de printemps difficile. Les prix de certains produits de large consommation s'affichaient allègrement dans des fourchettes élevées par rapport à la moyenne de la saison. Le prix de la pomme de terre a, ainsi, atteint les 50 DA/kg, la tomate 140 DA/kg, la courgette 120 DA/kg, la carotte (70 DA/kg), la pomme (100 DA/kg) ou encore la banane (180 DA/kg), des "hausses significatives", a affirmé ce responsable. "La bourse des prix est définie selon la disponibilité des produits mais plus la production baisse, plus la spéculation gagne du terrain, faute de régulation", a-t-il estimé. Selon M. Achour, "60 à 80% des fruits et légumes écoulés sur le marché passent par des mandataires informels". Toutefois, a-t-il poursuivi, l'arrivée de la récolte de la prochaine saison en avril et mai va permettre de soutenir les prix et limiter les augmentations. Le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes a plaidé pour la réhabilitation des infrastructures commerciales existantes et la réalisation d'autres marchés de gros et détail de fruits et légumes en vue de mettre fin à la désorganisation de ces espaces. Il existe en Algérie 1.597 marchés dont 43 dédiés au commerce de gros de fruits et de légumes et 654 de détail et 623 sont des marchés hebdomadaires, mais mal répartis à travers le territoire national surtout pour les marchés de gros. Un décret exécutif fixant les conditions et modalités d'implantation, d'organisation et de fonctionnement des espaces commerciaux, ainsi que l'exercice de certaines activités commerciales, a été publié en 2012 pour mieux organiser les transactions commerciales à travers notamment l'introduction de la lettre d'accompagnement que l'agriculteur doit remettre désormais au mandataire afin d'assurer la traçabilité du produit. Une mesure qui devait contribuer à lutter contre la multiplication des intermédiaires qui opèrent dans le circuit de distribution des fruits et légumes, dont les prix ont sensiblement augmenté ces dernières semaines.